En deuil et...Tu soutiens des endeuillés ? Mes formations sont pour toi ! Professionnel, avec ces formations sur le deuil, tu auras les clés pour renforcer ta posture pro et booster tes compétences. Tu es en en deuil ? Ici, de nombreuses ressources pour t'accompagner : des contenus gratuits, des ressources multi-supports, articles, podcasts, conférences, lives... et même un réseau de professionnels formés à l'accompagnement du deuil pour t'accompagner si besoin. ✨Bonne visite ✨2024-02-18T21:19:07+01:00Laurence Brunurn:md5:ded78a95b5837e114e8aebc475a465e2DotclearParent'Aideurn:md5:59bb8fbff380b6675a8c06dc0549badf2023-04-24T07:30:00+02:002023-04-25T16:57:35+02:00Laurence BrunLE RÉSEAU DE CONFIANCE DU DEUILAccOMpaGnemeNTdEuiLDeuiL AniMaliErEnfaNTfAMilLemaMaNpApapArenTaLitÉParEnTspArlErsOutiEnsoUveniRtOut-peTitStrAvaiL du DeUilvÉriTéÉmoTioN<p>Votre famille est touchée par le deuil et vous avez des enfants. Comment les accompagner et les soutenir pour que cette épreuve s'inscrive dans leur vie ?</p>
<p>Je vous présente <a href="https://youtu.be/Xh7NcbWYr48" hreflang="fr" title="Présentation de Parent'Aide sur YouTube">Parent'Aide</a>.</p> <h3>Qui est votre famille ?</h3>
<p>Est-elle composée de plusieurs adultes, de plusieurs enfants ? Quel est leur âge ? Qui est décédé ? Quelle relation les différents membres de votre famille entretenaient-ils avec le défunt ? Que s'est-il passé ? Est-ce suite à une longue maladie ? Est-ce un décès inattendu, imprévisible ? Comment l'avez-vous appris et comment cela a-t-il été annoncé aux enfants, par qui, avec quels mots ?</p>
<h3>Vous voici dans un rôle difficile : <a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia">accompagner vos enfants endeuillés</a>.</h3>
<p>Surtout qu'il y a de grandes chances pour que vous aussi, vous soyez en deuil. Quoi que, pas toujours ! Je parle aussi du deuil animalier ici, car c'est souvent le premier deuil que les enfants rencontrent, à condition qu'on les accompagne dans cette étape.</p>
<p>Oui, je me permets cet aparté car souvent, pour protéger nos petits, nous tentons de contourner la souffrance du deuil. En plus, nous ne savons pas comment faire ! Alors, parfois, on s'arrange avec la vérité et on invente une histoire souvent abracadabrante : on remplace le poisson rouge qui n'est plus tout à fait le même, on raconte que le chat est parti avec son amoureuse ou encore que le chien a décidé de voyager à travers le monde. En faisant cela, malheureusement, non seulement nous ne protégeons pas les enfants, mais surtout, nous ne leur apprenons pas à vivre le deuil, or, ils y seront forcément confrontés dans leur vie.</p>
<p>Votre enfant peut aussi vivre le deuil après le décès d'un de ses amis ou camarade de classe. Dans ce cas, le soutien que vous lui apporterez sera essentiel pour affronter cette nouvelle incroyable pour un enfant : on ne meurt pas que quand on est vieux ! Difficile apprentissage !</p>
<h3><a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia">Accompagner les familles</a></h3>
<p>Cela a été mon métier pendant 8 belles années. J'ai soutenu de nombreux parents venus me rencontrer afin d'aider leur enfant à vivre le deuil. J'ai également animé des groupes d'entraide pour les parents et des ateliers pour se souvenir avec les enfants.</p>
<p>De ce fait, ayant accompagné plus de 300 familles, j'ai mesuré la détresse dans laquelle vous plonge la tristesse et le chagrin de vos enfants.</p>
<h3>Vous avez les ressources !</h3>
<p>Seulement, vous ne le savez pas. Votre enfant le sait car c'est souvent vers vous qu'il se tournera pour toutes les questions importantes, et celles concernant la mort sont très importantes.</p>
<p>Vous avez juste besoin d'un petit coup de pouce, d'une malle dans laquelle vous trouverez des idées pour soutenir vos petits et les plus grands. Vous avez besoin d'être rassurés sur ce qui est judicieux et ce qu'il vaut mieux éviter.</p>
<h3><a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia">Parent'Aide répond à ces besoins</a> !</h3>
<p>J'ai conçu ce format pour ceux d'entre vous qui ne souhaitent pas un accompagnement mais plutôt un soutien et une aide pour comprendre ce qui vous arrive et ce que vous pouvez mettre en place pour aider au mieux vos enfants.</p>
<p>J'ai enregistré des vidéos. Tout d'abord, je vous dis quelques mots sur le deuil. Puis, je questionne la manière dont cet évènement a été annoncé aux enfants. Je vous explique comment un enfant comprend la mort en fonction de son âge, du tout petit bébé à l'adolescent. Je vous parle aussi des différentes étapes juste après le décès : le funérarium ou salon mortuaire, les obsèques et le cimetière. Comment aborder ces questions avec vos enfants.</p>
<p>Puis, je vous invite au travers des vidéos suivantes à découvrir de très nombreux outils pour aider votre enfant à réussir à intégrer cet évènement tragique dans sa vie. Je vous propose de multiples manières d'entretenir sainement le souvenir du défunt afin que les enfants puissent grandir sereinement, j'évoque l'épineuse question des dates significatives et ce que vous pouvez imaginer pour les rendre plus agréables, et je vous montre plusieurs outils issus de la sophrologie, qui apprennent qu'on peut utiliser son corps pour mieux vivre une situation douloureuse.</p>
<h3>Une rencontre ?</h3>
<p>Vous aurez peut-être envie de me rencontrer en visio pour que nous parlions plus précisément de votre situation. En effet, j'ai essayé de parler de manière générale et j'espère que vous pourrez vous retrouver dans mes propos, cependant, rien de tel qu'un entretien individuel. Si cela vous intéresse, je vous ai glissé un coupon de réduction de 50% sur une séance individuelle avec moi.</p>
<h3><a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia">FAQ</a></h3>
<h4>Je dois prendre des notes pour me souvenir de ce qui est dit dans les vidéos ?</h4>
<p>Non, pas du tout. Vous pouvez visionner les vidéos autant de fois que vous le souhaitez. Vous pouvez prendre des notes si c'est plus confortable pour vous. Cependant, vous avez le cahier d'activités dans lequel tous les exercices sont bien expliqués, pas à pas.</p>
<h4>Je suis obligé de faire la séance individuelle ?</h4>
<p>Oh non, c'est une offre supplémentaire que je vous propose pour des réponses plus précises. Les vidéos et le cahier d'activités, ainsi que tous les liens supplémentaires que je vous ai préparés sont amplement suffisants.</p>
<h4>C'est une forme de thérapie à distance ?</h4>
<p>Non, une thérapie est une relation qui se crée entre le thérapeute et le client, basée sur la confiance et sur une analyse fine de votre situation. Il ne me semble pas possible de faire cela avec le format que je vous propose. C'est plutôt une boîte à outils qui peut d'ailleurs être complémentaire d'un accompagnement thérapeutique.</p>
<h4>Les exercices demandent des compétences particulières ?</h4>
<p>Pas vraiment. Vous pouvez toujours adapter les idées proposées à vos passions, votre mode de vie, vos capacités physiques. Les activités physiques peuvent se faire debout, assis ou allongé. Les activités artistiques sont d'un niveau très accessible.</p>
<h4>Combien ça coûte ?</h4>
<p>En 2023, au moment du lancement, cela coûte le prix d'une séance individuelle, soit 60€. Vous pouvez régler en 2 fois, avec un petit surcoût lié aux frais bancaires.</p>
<h4>Et si je suis perdu ?</h4>
<p>Vous pouvez me contacter par mail si vous avez une ou deux questions. Je me ferai un plaisir de vous répondre (prévoyez un petit délai de réponse, je ne traite mes mails qu'une seule fois par jour et ni le week-end, ni les vacances). En cas d'urgence, je vous rappelle les numéros d'urgence : le 15 pour le SAMU, le 18 pour les Pompiers. Si un membre de votre famille présente des signes de grande souffrance psychique, de nombreux hôpitaux proposent des urgences psychiatriques qui savent très bien gérer les crises. Ne restez pas seul.</p>
<p><a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia"><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.0P_A_R_E_N_T__A_I_D_E_s.jpg" alt="0P A R E N T' A I D E.jpg, avr. 2023" style="display:table; margin:0 auto;" title="0P A R E N T' A I D E.jpg, avr. 2023" /></a></p>Écrire pour alléger son cerveauurn:md5:55cd2680d0b052b2b212956dd87df7002023-03-19T09:07:00+01:002023-04-27T20:41:52+02:00Laurence BrunAtelier d'écriture<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.bureau-gens-ecriture_s.jpg" alt="bureau-gens-écriture.jpeg, avr. 2022" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="bureau-gens-écriture.jpeg, avr. 2022" />Il existe plein de bonnes raisons d'écrire. L'une d'elles, c'est d'alléger sa charge mentale, pas en faisant une todo liste supplémentaire, non, juste en posant les mots qui nous encombrent sur une feuille.</p> <p><em>Matériel : des feuilles et un crayon de papier ou stylo bille avec lequel tu écris facilement.</em><br />
<br /></p>
<h3>1ère proposition d'écriture : Vide-cerveau</h3>
<p>Le principe : faire des associations d'idées sans trop réfléchir.</p>
<p>Voici une liste de mots déclencheurs si tu es en panne d'inspiration :
Bleu - Partir - Famille - Rouge - Chaud - Vacances - Avancer - Larmes - Blottir - Chocolat - Rires</p>
<p>Tu peux aussi commencer par regarder dans ta bibliothèque et sélectionner une dizaine de mots que tu écris en gros sur le haut de ta feuille. Si, pendant l'exercice, tu es bloqué, tu prendras le premier mot de la liste non encore utilisé pour redémarrer.</p>
<p>Installe-toi confortablement. Tu peux mettre un minuteur à 10 minutes pour commencer. Prends le temps de choisir ton premier mot. Écris-le, lance le minuteur et associe les idées sans chercher de sens particulier. Tu peux écrire une suite de mots, de verbes, des phrases, courtes ou longues.</p>
<p>L'orthographe, la syntaxe et la grammaire ne sont pas invités dans cet exercice.</p>
<p>Si tu te relis, sois curieux ou curieuse de cette découverte. Essaie de ne pas te juger, juste de découvrir, comme un archéologue. La curiosité, dans ce contexte, est une jolie qualité !<br />
<br /></p>
<h3>2ème proposition d'écriture : Le prénom</h3>
<p>Écris les lettres du prénom de la personne, à la verticale de ta feuille, en laissant quelques lignes entre chaque lettre.</p>
<p>Mets un minuteur à 10 minutes.</p>
<p>Écris un petit paragraphe en partant de la lettre sur les qualités, défauts, caractéristiques de cette personne. Tu peux le faire avec ton prénom pour te décrire si tu as envie.</p>
<p>Prends le temps de te relire, qu'en penses-tu ? Est-ce que certains passages te font sourire, te remplissent d'émotion ?<br />
<br /></p>
<h3>3ème proposition d’écriture : L’illisible</h3>
<p>Prends une feuille et un stylo bille, roller ou feutre. Cet exercice est très efficace quand des émotions désagréables t’envahissent.</p>
<p>Commence par écrire : je suis en colère parce que (ou l’émotion qui t’habite à ce moment-là) et déroule. Laisse le crayon prendre de la vitesse et sortir tout ce que tu as sur le coeur.</p>
<p>Quand tu arrives en bas de la page, tourne-la sur le côté et continue à écrire sur ton texte pour le rendre illisible. Tu peux faire autant de couches que tu veux ou que tu as besoin.</p>
<p>Tu peux même, après ça, écrire en gros et majuscules avec un feutre ou un marqueur l’émotion que tu aimerais ressentir : joie, paix, calme, sérénité et pourquoi pas, prendre un magazine et choisir une image qui représente ce que tu veux ressentir.</p>
<p>Après ça, tu peux déchirer, jeter, faire une boule et la lancer, bref, tout ce qui te fera du bien pour te libérer de cette émotion désagréable.</p>
<h3>Alors, qu'en as-tu pensé ?<br /></h3>
<p>N’hésite pas à me dire par mail ou sur Instagram si ces exercices t’ont aidé.</p>
<p>Si tu es accompagnant professionnel du deuil, tu peux les tester avec tes clients. Je te conseille de faire l’exercice avec eux, chacun sur sa feuille. Cela vous met à la même place et rend les exercices plus accessibles. Je te conseille aussi de les tester sur toi avant de les proposer à tes clients, pour ressentir les émotions que ces exercices provoquent.</p>Je suis sur YouTube !urn:md5:a5aeec778426b96d1aa3b29a64cb49a22023-03-16T12:33:00+01:002023-03-16T12:49:37+01:00Laurence BrunLIVEdEuiLLiVePoDcasTresSouRcesYouTubE<p>Il était temps ! Tu peux y retrouver plein de ressources !</p>
<p>Viens, je t'explique !</p> <p><a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?contact" hreflang="fr" title="Chaîne YouTube en deuil et"><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/photo/.YouTube_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></p>
<p>Sur <a href="https://www.youtube.com/channel/UCwTR_JvwDeBc59HmjsT20Qw" hreflang="fr" title="Chaîne YouTube En deuil et">ma chaîne YouTube</a>, j'ai décidé de partager toutes les ressources vidéos que je crée principalement pour Instagram.</p>
<p>Je les ai organisées en Playlist pour que tu t'y retrouves.</p>
<p>Si tu es en deuil, tu trouveras des petits conseils, des réflexions pour t'aider à surmonter les moments les plus difficiles et aussi pour en parler avec les plus jeunes. Tu verras aussi que parfois, je te fais des propositions de communication pour te simplifier la vie avec ton entourage, souvent bienveillant et maladroit !</p>
<p>Si tu es accompagnant professionnel, je te propose plein d'outils, de lectures, de réflexions issues de mes années de pratique et aussi des partages avec mes stagiaires. Autant partager tout cela avec le plus grand nombre.</p>
<p>Merci à toi de faire voyager ces ressources en les likant, en les partageant sur tes réseaux ou sur ton site (avec mes références, c'est super sympa). Je ne fais que du référencement naturel, refusant de passer par les pubs payantes. Alors je compte sur toi qui fais partie de mon réseau ou qui passe par là. Tu n'as pas idée du pouvoir d'un like !</p>
<p>Je reste à ta disposition pour répondre à tes questions. Et si tu as des suggestions de thématiques, tu peux me <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?contact" hreflang="fr" title="contact laurence brun">les envoyer par mail</a>, je serai ravie que tu m'inspires.</p>
<p>A bientôt !</p>L’inspirationurn:md5:1b61b46cc5326e6604f7dbf6ffcaeb142023-01-24T00:17:00+01:002023-01-28T15:29:27+01:00Laurence BrunLe deuil et l'entrepriseAccOMpaGnemeNTacCuEildEuiLEntrePriSeForMatiOnRPS<p>Quand je cherche des idées pour écrire des articles ou des publications sur les réseaux, j’aime particulièrement m’inspirer de belles personnes et de jolies phrases.</p> <h3>Mon choix<br /></h3>
<p><br /></p>
<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.Robin-Williams_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Aujourd’hui , en choisissant ma citation, j’ai d’abord le souhait de rendre hommage à ce grand acteur américain, Robin Williams. J’adore ses films, ce qu’il y incarne, ce qu’il transmet au-delà de ses personnages. Il m’a fait rire, pleurer, réfléchir, remettre en perspective, donné envie de me lever en plein cinéma pour monter sur mon siège… Bref, un grand merci à toi, Robin, pour tous les souvenirs très forts que tes films m’ont laissé.<br />
<br /></p>
<h3>La citation de Robin Williams<br /></h3>
<p><br /></p>
<p>Et puis ces mots : <em>« Peu importe ce que les gens vous disent, les mots et les idées peuvent changer le monde. »</em> <br />
Quelle phrase ! Puissante et simple à la fois !<br />
<br /></p>
<p>C’est un peu ce qui me guide dans mon métier. Peu importe ce que les autres pensent et disent, je sais que plus nous serons nombreux à être formés, informés, sensibilisés au deuil, à ses multiples conséquences et aux besoins des endeuillés et mieux chacun d’entre nous, lorsqu’il vivra cette épreuve sera accompagné. Et je suis convaincue qu’une société qui fait corps, qui fait sens, qui est bienveillante est une société meilleure et que, oui, cela peut changer le monde.<br />
<br /></p>
<p>C’était audacieux de créer ces formations pour transmettre tout ce que j’ai eu la chance de vivre professionnellement. Un temps, j’avais imaginé écrire un livre pour laisser une trace. Mais je ne suis pas écrivaine. J’ai essayé de poser les mots sur le papier, j’ai noirci quelques pages et je me suis vite rendue à l’évidence : autant il m’est facile en formation de te raconter des exemples issus de ma pratique, légèrement modifiés pour garantir l’anonymat aux personnes que j’ai accompagnées, autant je ne sais pas structurer un récit long. Et puis cela me semblait plus accessible pour toi aussi, de te donner des petites touches de mon expérience, rattachée à des théories qui sont mes socles, mes piliers. <br />
<br /></p>
<p>Petit à petit, une formation puis une autre, ton intérêt, tes questions, tes retours, tellement enthousiastes, tout cela m’a remplie d’énergie pour continuer à créer, à animer, à rêver. Le réseau des professionnels sensibilisés au deuil a pris naissance dans mon cœur d’abord puis il a pris forme sur mon site. Une grosse année et demie après, vous êtes 53 à avoir achetés une ou plusieurs formations, j’anime une rencontre mensuelle du réseau où je puise des idées et des forces, où tu te connectes aux autres, où l'entraide, le partage et la bienveillance ne sont pas de vains mots. Quelle beau début d’aventure !<br />
<br /></p>
<h3>Et si les colibris unissaient leurs forces ?<br /></h3>
<p><br /></p>
<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.Colibri_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Pour faire un autre clin d’oeil à un autre grand homme, Pierre Rabhi, j'ai décidé de faire ma part de colibri, et goutte d’eau par goutte d’eau, je participe à éteindre l’incendie de souffrance que provoquent la maladresse, la méconnaissance et les injonctions à aller bien, cette positivité toxique de plus en plus à la mode.<br />
<br /></p>
<p>Tu me suis, tu rejoins ma bande de colibris ?? Viens ! À nous tous, nous allons changer le monde ! C’est possible, tu sais ? Dans cette bande, il y a des coachs de vie, coach parental, coach intuitive, des sophrologues, assistantes administratives, funéraires ou vétérinaires, une home organizer, des thérapeutes, psychologues, hypnothérapeutes, psychopraticiens, des semeurs de projets, des graines d’idées et beaucoup d’enthousiasme. On n’attend plus que toi ! <br />
<br /></p>
<h3>Une autre humanité ?<br /></h3>
<p><br /></p>
<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.mains-monde_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Un autre clin d’oeil, cette fois je pense à la journée mondiale des droits de l’homme et du citoyen : je crois que ce serait bien de penser aux droits de l’humain en deuil et de lui accorder un droit d’humanité, d’accueil bienveillant et chaleureux et de lui donner le temps dont il a besoin. <br />
<br /></p>
<p>On commence à effleurer le sujet dans les entreprises, à faire un peu bouger les lois avec une plus grande reconnaissance du besoin d’être ensemble lorsqu’une famille est touchée par un deuil. Cela bouge petit à petit. Pour les services d’urgence et de secours, souvent présents lors de drames, il faut trouver des idées de sensibilisation aux besoins des familles pour les aider, eux qui n’ont souvent eu aucune formation sur le sujet, les aider à être encore plus conscients des besoins des personnes en deuil. Il y a tant à faire et tant d’initiatives aux quatre coins de la France. C’est merveilleux cette émulation, cette envie d’offrir des temps adaptés pour que chacun puisse vivre son chemin de deuil. <br />
<br /></p>
<h3>Voilà, voilà…<br /></h3>
<p><br /></p>
<p>Comment te dire… Je viens de me relire et à la fois ça me semble partir dans tous les sens, et en même temps ça se tient ! Je crois que je vais te laisser lire tout cela et j’espère trouver des idées pour à ton tour, être un chouette colibri pour changer le monde. Je suis toujours disponible sur Instagram, LinkedIn ou en rendez-vous gratuit si tu veux en parler, ce sera un vrai plaisir. <br />
A bientôt !</p>Accueillir le discours suicidaire d'une personne en difficultéurn:md5:5059777f14dc8cc3b6575f18172ed6eb2023-01-23T20:07:00+01:002023-04-27T20:49:39+02:00Laurence BrunFORMATIONS<p>25 suicides et 685 tentatives de suicides par jour en France selon le site de l'UNPS. Nous avons tous un rôle préventif à jouer. Sais-tu comment tenir ce rôle ?</p>
<p>Cela commence souvent ainsi : "Je n'ai plus très envie..."</p> <h3>''Ainsi, l'autre jour...<br /></h3>
<p>la personne que tu accompagnes et que tu sais être en grande difficulté en ce moment, t'a regardé droit dans les yeux et a dit d'une voix presque inaudible : "Je crois que je ne manquerais à personne si..."</p>
<p>Une sirène d'alarme s'est immédiatement allumée dans ton cerveau ! Et mille questions ont fusé dans ton esprit :
"Est-ce qu'elle me parle de... et qu'est-ce que je lui réponds ?... Si je lui demande à quoi elle pense et qu'elle dit qu'elle veut en finir, qu'est-ce que je fais ? Je peux appeler le 15 ? Non, de toute façon, ceux qui en parlent ne le font pas, c'est connu, je le sais bien, pas la peine d'aborder le sujet... Bientôt, elle ira mieux et puis, si je la prends au sérieux, est-ce que je ne risque pas de lui donner l'envie de vraiment passer à l'acte ? Allez, ça va passer... Est-ce que je lui rétorque qu'il ne faut pas dire des choses comme ça ?..."''</p>
<h3>Qu'est-ce que je fais ?</h3>
<p>Toutes ces questions s'emmêlent et te font perdre pieds. Tu te sens tétanisé, mal à l'aise et la personne le perçoit, évidemment. Tu as peut-être changé de sujet ou balbutié deux ou trois mots dans l'esprit qu'elle ira bientôt mieux.</p>
<p>Tu viens de le tester, accueillir le discours suicidaire, cela ne s'improvise pas. Tu as tellement peur de mal faire ou mal dire et tu penses peut-être que ce n'est pas dans ton champ de compétences.</p>
<h3>La confiance</h3>
<p>Oui, mais cette personne vient de te faire drôlement confiance pour te dire ces mots-là, ces mots reflétant un grand mal-être et une incapacité actuelle à le gérer. Et toi, quand tu l'as vue repartir, tu as senti comme une boule d'angoisse se loger là, quelque part dans ton ventre. Tu ne peux pas mesurer un danger que tu ne connais pas, mais tu le ressens, n'est-ce pas ?</p>
<p>C'est regrettable car la seule chose qui te manque, ce sont des connaissances et des outils pour mener cet entretien comme tu accompagnes tes clients : le mieux possible ! Avec les bons outils, tu pourrais participer à la prévention collective dont nous sommes tous responsables.</p>
<h3>Accueillir le discours suicidaire, la formation qu'il te faut !</h3>
<p>Cette formation, je l'ai créée pour toi, selon mon habitude. Elle est née d'un atelier avec deux stagiaires sur le deuil après suicide. L'interaction avec elles m'a permis de parler beaucoup plus de l'accueil du discours suicidaire que ce que j'avais prévu au départ. Et au montage, je me suis rendue compte qu'une formation à part entière venait d'émerger !</p>
<p>Je te laisse en découvrir un peu plus sur la <a href="https://laurencebrun.podia.com/ef6-accueillir-le-discours-suicidaire" hreflang="fr" title="Formation sur accueillir le discours suicidaire">page de vente de la formation</a>. Elle est au prix de 75€, un tout petit prix pour être accessible. A toi d'en profiter !</p>
<div style="text-align: center;">
<video controls="" preload="auto" width="400" height="300">
<source src="https://www.en-deuil-et.com/public/Story2__EF6_.mp4">
</video>
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Faire des bilans dans son entrepriseurn:md5:8be726ae4734a45f9eeb23b0bf70316b2022-12-06T10:00:00+01:002023-04-27T20:51:23+02:00Laurence BrunL'entrepreneuriatAccOMpaGnemeNTAidEBilAnBurEauEntrePreneuRiatEntrePriSe<p>Est-ce que tu en fais ? En vois-tu l'intérêt ? Je te propose de te pencher à la fois sur l'intérêt des bilans et sur la manière de procéder. Ça te dit ? On y va ?</p>
<div style="text-align: center;">
<video controls="" preload="auto" width="400" height="300">
<source src="https://www.en-deuil-et.com/public/Mesurer_dou__tu_es_partie_et_par_ou__tu_es_passe_e..mp4">
</video>
</div>
<h3>Le bilan dans ta démarche entrepreneuriale.<br /></h3>
<p><br />
Je vais te montrer l'intérêt de cette étape qui me semble incontournable, même si j'ai mis du temps à m'y mettre.</p>
<h4>Mesurer d’où tu es partie :</h4>
<p>C’est très motivant de retrouver tes chiffres de départ et de voir ton évolution. Tu pourras noter aussi les moments difficiles, ceux où ton activité a décollé. Si tu le fais régulièrement, tu auras une vision plus claire de ce qui fonctionne et tu pourra le reproduire. Tu pourras aussi repérer si tu as une saisonnalité récurrente. Certains mois, l'activité est meilleure que d'autres. Est-ce aléatoire ? Est-ce prévisible et compréhensible ?<br /></p>
<h4>Visualiser où tu en es :</h4>
<p>Es-tu à l’équilibre, ton chiffre d'affaires est-il en accord avec tes prévisions, est-ce que ta trésorerie est suffisante, arrives-tu à te verser un revenu qui correspond à tes attentes ?<br /></p>
<h4>Projeter vers où tu vas :</h4>
<p>Comment gagner du temps libre et augmenter tes revenus ? Attention, je ne te vends pas du rêve et je n’ai pas de baguette magique. Mais tu as une grande capacité de réflexion. Alors : que peux-tu automatiser, déléguer, optimiser, améliorer, repenser ? Réfléchis-y. Et si tout était possible, que ferais-tu ?<br /></p>
<h4>Flatter ton ego :</h4>
<p>Oui, voir le chemin parcouru à travers un regard positif permet de te féliciter et de flatter ton ego, ce qui fait toujours du bien. <br /></p>
<h4>Ne pas travailler à l’aveugle...</h4>
<p>Et faire émerger les bonnes questions, même quand c’est difficile. Par exemple, je trouvais, quand j’avais un bureau pour recevoir mes clients, que même en travaillant bien, les rentrées restaient faibles. Et puis, suite à un déménagement, j’ai complètement repensé mon activité et j'ai décidé de passer au digital ! Quelle différence ! Les chiffres me montrent que c’est la bonne décision (et mon plaisir à travailler le confirme).</p>
<h3>Comment procéder ?</h3>
<p>Tout d'abord, commence par faire un bilan chiffré de tes charges fixes annuelles. Pour t'aider, je t'ai préparé <a href="https://docs.google.com/document/d/18Q8c2wGRN8hStmr6AuWbQWkZ8O1vgVz8utL77hQNC2s/edit?usp=sharing" hreflang="fr" title="Récapitulatif des charges fixes En deuil et Formation">un document que tu peux télécharger gratuitement.</a></p>
<p>Moi, c'est cela qui m'a permis de me rendre compte de l'importance du coût de mon cabinet dans mes charges fixes. Dans ce document, je t'explique ensuite comment obtenir tes charges fixes mensuelles.</p>
<p>Et comme c'est souvent le local le coût le plus important si tu ne vends pas de marchandise mais un service et si tu es en micro-entreprise, je te propose un calcul pour envisager une sous-location si ton propriétaire t'a donné son accord écrit, bien sûr.</p>
<p>Et si tu veux en discuter avec moi, prends <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?contact" hreflang="fr" title="contact mail laurence brun">contact par mail</a> ou pour <a href="https://calendly.com/en-deuil-et/seance-30mn" hreflang="fr" title="rdv découverte offert">une rencontre gratuite en visio</a>. A bientôt !</p>L'empreinteurn:md5:2b5cbc99eedad085e985b6551212f4362022-12-05T10:00:00+01:002022-12-05T10:00:00+01:00Laurence BrunA découvrirAccOMpaGnemeNTcuRiosiTésoUveniRThéâTre<p>Définition du dictionnaire Le Robert : <br />
1. Marque en creux ou en relief laissée par un corps qu'on presse sur une surface<br />
2. Marque profonde, durable</p> <h3>Le spectacle<br /></h3>
<p><br />
En juin 2022, j'accueillais Anaïs Sindera, comédienne, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=BRJEPcrljuU&t=48s" hreflang="fr" title="Live Anaïs Sindera et Laurence Brun sur l'accompagnement par le théâtre">en Live</a> pour parler avec elle de l'accompagnement par le théâtre.</p>
<p>Avec Anaïs, on se connaît depuis plusieurs années. J'ai accompagné le groupe de soutien au deuil périnatal auquel elle venait après la mort de sa petite Lucïa, elle a suivi mes toutes premières formations sur le deuil en présentiel et nous avons co-animé une journée intitulée La Bulle, journée de soutien à des familles endeuillées.</p>
<p>La spécialité d'Anaïs, c'est le théâtre, mais pas que... elle est aussi coach de vie, animatrice d'ateliers pour enfants, créatrice avec son compagnon de pièces de théâtre dont celle-ci : L'EMPREINTE !</p>
<p>Pourquoi cette pièce ? Pour aller la jouer dans les EHPAD, comme première partie d'un travail d'accompagnement des anciens vers leurs souvenirs et nos racines.</p>
<h3>Le choix du nom<br /></h3>
<p><br />
Nous avions trouvé ce nom ensemble, car nous avions envisagé de vivre cette expérience en binôme. Même si cela n'a pas pu se réaliser pour des problèmes de disponibilités, il reste cette genèse, ce travail ensemble de réflexion.</p>
<p>Ce nom définissait pour nous ce qui restait après la mort d'un être aimé.</p>
<h3>Le sens des mots</h3>
<p><strong>L'empreinte</strong> est sur un chemin de forêt, s'agit-il de la patte d'un sanglier ou d'une biche ?</p>
<p><strong>L'empreinte</strong>, celle que je laisse à l'autre et qui va accompagner son évolution.</p>
<p><strong>L'empreinte indélébile</strong> que les gens importants impriment dans notre vie ! Cette trace visible, à tout jamais, cette sensation parfois si douce et profonde à la fois.</p>
<p><strong>L’empreinte</strong>, c’est un souvenir fixé dans ma mémoire, une sensation, une impression.</p>
<p><strong>L’empreinte</strong>, c’est aussi la trace inscrite de façon suffisamment durable dans la mémoire. C’est la première personne vue à la naissance, associée ensuite à un comportement instinctif. Souvenez-vous de cette expérience avec des oies, décrite par Konrad Lorenz. A son éclosion, l’oison a vu en premier le chercheur qui observait le phénomène. Lorsqu’ensuite il a voulu le rendre à sa mère, l’oison s’entêtait à vouloir le suivre, lui. L’éthologue a alors parlé de phénomène d’empreinte ou d’imprégnation, un mécanisme d’attachement irréversible au premier objet en mouvement que l’oison voit après son éclosion. L’empreinte, c’est puissant !</p>
<p><strong>L’empreinte</strong>, c’est la trace que je laisse, celle qui me survivra après ma mort. C’est la quête souvent inconsciente de l’artiste mais pas que : laisser un témoignage.</p>
<p><strong>L’empreinte</strong>, en industrie, c’est un moule dans lequel on forme une pièce.</p>
<p><strong>Et enfin, nos empreintes sont uniques</strong>, elles nous distinguent les uns des autres, que ce soit l’empreinte digitale ou l’empreinte ADN. Elles nous identifient !</p>
<h3>Et encore...</h3>
<p>En peinture, c’est la première couleur posée sur la toile avant de dessiner le tableau, on parle aussi d’impression selon le Littré. C’est le fond sur lequel va s’épanouir l’oeuvre.</p>
<p>Des synonymes que je trouve significatifs, trouvés sur le site de <a href="https://crisco2.unicaen.fr/des/" hreflang="fr" title="dictionnaire des synonymes de l'université de Caen">crisco2.unicaen.fr</a> : cicatrice, estampille, influence, marque, mémoire, preuve, signe, stigmate, témoignage, trace…</p>
<p>J’aime les mots et leur poésie. Je connais une poétesse qui laisse des empreintes émotionnelles avec les siens : <a href="https://murmures-memoire.fr/" hreflang="fr" title="Julie Lafargue Murmures">m.u.r.m.u.r.e.s</a></p>
<p>Et toi ? Quelle est ton empreinte ?</p>
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Tu t'installes ? 3 conseils pour un état des lieux de ton projeturn:md5:894775e8d5b6eafc73f5a4268c11ace32022-12-04T10:07:00+01:002022-12-04T10:07:00+01:00Laurence BrunFORMATIONSAccOMpaGnemeNTcoMprEndredEuiLInstallaTioN<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.Lancement-P1_s.png" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Que tu t'installes ou que ce soit déjà fait, rien de tel que de revenir aux fondamentaux de ton projet et de ton entreprise.</p>
<p>Je te propose ici trois étapes pour commencer ce travail. Et si tu as besoin de plus, <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?contact" hreflang="fr" title="contact mail laurence brun">contacte-moi !</a></p> <h3>Ton projet : t'installer en tant que coach, thérapeute, sophrologue, conseiller, consultant... Bref, t'installer à ton compte pour accompagner les personnes dans ton domaine d'expertise.<br /></h3>
<p><br />
FÉLICITATIONS !!<br />
<br />
Est-ce que tu te sens serein.e ou as-tu des sueurs froides ?<br />
<br />
J'ai eu aussi cette fabuleuse idée voici plusieurs années, et je n'ai aucun regret. Enfin si, un tout petit : ne pas avoir su par où commencer et avoir la sensation de me débattre avec beaucoup trop de choses en même temps !<br />
<br />
Alors, j'ai très envie de te partager ici quelques conseils, OK ?<br />
<br />
Si tu as 6 mois devant toi, c'est assez serein, cela permet de mettre vraiment tous les éléments en place pour démarrer. Et si tu as moins, tu adaptes et surtout tu PRIORISES !! <br />
<br /></p>
<h3>Apprendre à poser des objectifs</h3>
<p>Tu as déjà certainement en tête de faire des to do list, ou d'utiliser un outil informatique comme Notion ou To Doist par exemple. Parfait, peu importe l'outil, l'essentiel est la méthode.</p>
<p>Il faut te fixer des objectifs SMART, kézako ??<br /></p>
<p>S comme SPÉCIFIQUE : lancer ma boîte n'est pas un objectif spécifique. Rédiger la page À propos de mon futur site, c'est plus précis.<br /></p>
<p>M comme MESURABLE : quantifiable, à quoi sauras-tu que tu as rempli ton objectif ? Plus facile pour le deuxième objectif que pour le premier, non ?<br /></p>
<p>A comme ATTEIGNABLE et ATTIRANT : <br /></p>
<p>- atteignable, est-ce que d'autres y sont déjà arrivés ? Si oui, comment, si non, pourquoi ? <br /></p>
<p>- attirant : parce que pour tenir sur la longueur, il faut que tu aies envie !<br /></p>
<p>R comme RÉALISTE : est-il réaliste de prévoir 2 heures pour lancer ma boîte ? Ou est-il réaliste de consacrer une demi-journée à la rédaction de ma page À propos et de poser les bases de l'architecture de mon futur site ?<br /></p>
<p>T comme TEMPOREL : délimité dans le temps, je consacre lundi de 14h à 17h à cet objectif et je bloque mon temp comme quand je suis au bureau ou en rendez-vous, sans aucune distraction (en pensant à m'octroyer une pause au milieu quand même !)<br />
<br /></p>
<h3>Faire un état des lieux</h3>
<p>C'est une étape incontournable et pour cela, je vais te poser quelques questions auxquelles tu vas prendre le temps de répondre. Normalement, cela devrait t'aider à y voir plus clair. C'est parti ?<br />
<br /></p>
<h4>1. Qui es-tu ? (Un peu comme un CV)<br /></h4>
<ul>
<li>Ton parcours de formation ?<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Quelle thématique et pourquoi cette thématique ?<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Ton âge<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Ta situation professionnelle actuelle et à venir<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Ta situation financière<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Ta santé physique et mentale<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<h4>2. Ton projet<br /></h4>
<ul>
<li>Un pitch d'1mn, chrono en main, pour présenter ton projet<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Quelles raisons ont initié ce projet ? Ce sera la base de ta storytelling sur ton site, sur les réseaux...<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Tes envies et tes peurs<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Ce que tu as déjà essayé de faire ou déjà fait<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Ce que tu penses devoir faire et que tu ne fais pas : pourquoi ?<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<h4>3. Tes délais<br /></h4>
<ul>
<li>Quand veux-tu commencer ton activité ?<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Temps plein, temps partiel couplé avec une autre activité ?<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Tes disponibilités : semaines, jours, heures : fais un juste calcul par mois.<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<h3>La solidité de ton offre<br /></h3>
<p>Voici quelques questions auxquelles réfléchir<br /></p>
<p>- Quelles sont tes valeurs, tes mots-clé ?<br /></p>
<p>- Pourquoi proposes-tu cette offre ?<br /></p>
<p>- Qu'est-ce que ton client va gagner grâce à ton offre ?<br /></p>
<p>- A quel prix vas-tu proposer cette offre ?<br /></p>
<p>- Comment as-tu établi ce tarif ?<br />
<br /></p>
<p>Si tu veux en savoir plus, il y aura bientôt des ateliers en ligne à suivre pas à pas pour accompagner ton installation ou pour que tu puisses faire un point, un bilan et prendre les bonnes décisions pour ton avenir et celui de ton entreprise !</p>Le deuil et la solitudeurn:md5:9f9a14ca754e922dc12ca699de0f614d2022-11-25T10:00:00+01:002022-11-25T10:00:00+01:00Laurence BrunThéorieAccOMpaGnemeNTacCuEilAidEdEuiLfAMilLeForMatiOnsOlitUdEsOutiEnThéRapeutEÉmoTioN<p><em>Christophe Fauré dit « le deuil, c’est l’expérience de la solitude ultime ». Oui, même vécu en famille, le deuil reste une expérience unique.</em></p> <p>Autant de deuils que d’endeuillés autour du même défunt.</p>
<h3><a href="https://amzn.to/3fSqq7S" hreflang="fr" title="La consolation d'Anne Dauphine Julliand">La consolation</a></h3>
<p>La peine est unique, elle peut être soulagée à certains moments, par des gestes de <a href="https://amzn.to/3fSqq7S" hreflang="fr" title="Consolation d'Anne Dauphine Julliand">consolation</a> décrits magnifiquement par Anne-Dauphine Julliand (@Rosanbelle sur Instagram) dans son livre homonyme.</p>
<p>Mais, bien qu’essentielle, la consolation est temporaire, tout comme le sourire que les clowns d’hôpital amènent sur le visage des enfants. La cicatrisation de cette peine est longue et douloureuse. Et à plusieurs reprises, sur ce long chemin, très bien représenté par le film "<a href="https://etjechoisisdevivre.fr/" hreflang="fr" title="Film Et je choisis de vivre">Et je choisis de vivre</a>", l'endeuillé vivra de grands moments de solitude, comme il fera aussi de belles rencontres.</p>
<h3>La solitude</h3>
<p>Le deuil coupe des autres, de la société, qui continue à vivre et dont l’endeuillé se sent tellement loin. Et pourtant, ce sont ces autres qui lui redonneront le goût de vivre, c’est avec eux qu’il refera un jour des projets.</p>
<p>Situation difficile, inextricable parfois. Comment conseiller, accompagner ? Accompagner l'endeuillé en le ramenant dans la réalité de son entourage, juste pour qu'il comprenne ce qu'il vit souvent comme un rejet, accompagner les proches en parlant du deuil et des besoins des endeuillés.</p>
<p>Je proposais souvent aux endeuillés de mettre la distance utile le temps nécessaire mais sans couper le lien.</p>
<h3>Trouver de l'aide autour de soi</h3>
<p>Puis de lister celles et ceux sur qui ils pensaient pouvoir vraiment compter et les compétences de chacun. Avec l’un, je parle du défunt, avec l’autre, je sors boire un verre, avec le troisième je règle mes difficultés administratives…</p>
<p>Chacun a ses compétences et ses ressources. Nous ne sommes pas tous égaux dans notre vécu du deuil ni dans notre capacité à accompagner nos amis ou notre famille dans ces moments douloureux. Mais cela ne signifie pas un désintérêt ou un désamour. Il est utile de repérer et de faire appel à la zone de génie de chacun.</p>
<p>Il existe aussi des ressources extérieures, solides, aidantes. Je pense forcément à la plateforme <a href="https://mieux-traverser-le-deuil.fr/" hreflang="fr" title="Mieux traverser le deuil, plateforme d'information et d'écoute">Mieux traverser le deuil</a>, créée au moment de la sortie du film Et je choisis de vivre et qui réunit nombre d'articles, d'idées et des espaces d'échange.</p>
<p>Au début du chemin ou lorsque celui-ci devient trop escarpé, il faut chercher et accepter toute l'aide possible.</p>
<h3>Et dire...</h3>
<p>Les endeuillés ont besoin de verbaliser ce qu’ils vivent, ressentent. Et moins c’est compréhensible et plus on en parle. Ainsi, on coupe l’herbe sous le pied à la solitude qui cherche à s’immiscer, qui s’enroule autour de l’endeuillé comme ces plantes parasites qui finissent par étouffer l’arbre. Pour ne pas être asphyxié par la souffrance trop immense.</p>
<p>Souvent, en parlant, en prononçant le prénom ou en racontant un souvenir, on a peur de déclencher une vague d'émotion, de tristesse. Oui, c'est effectivement le risque. Mais cela fait tellement de bien de ne pas être seul à se souvenir et de pouvoir le partager et laisser les émotions s'exprimer. Alors que faire, en face ? Accueillir ce chagrin, le nommer, le valider et selon le degré d'intimité, oser un geste doux : une main sur le bras, une main qui frotte le dos, des bras qui s'ouvrent... A vous de voir !</p>
<h3>Viens te former !</h3>
<p>Dans <a href="https://laurencebrun.podia.com/formation" hreflang="fr" title="Formations sur le deuil">mes formations</a>, je te donne plein d’exemples inspirés de situations vécues. Et puis, je te propose un protocole, un guide pour tes premières fois. Je te souffle des idées, des mots, des postures, des trucs et plein d’astuces. Pour te sentir moins seul, plus serein.</p>
<p>Et puisque je forme des professionnels de la relation d'aide au deuil, et que toi, peut-être, tu cherches de l'aide, <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?pages/Carte-des-professionnels-form%C3%A9s-%C3%A0-l-accompagnement-du-deuil" hreflang="fr" title="cartes des professionnels formés au deuil par Laurence Brun">tu peux les retrouver sur cette carte</a>. Regarde bien leur profession, contacte-les, certains travaillent aussi à distance. J'espère que cela t'aidera.</p>
<p>J’installe pas à pas <a href="https://laurencebrun.podia.com/community/home" hreflang="fr" title="Réseau professionnels formés au deuil">une communauté de pros du deuil</a>, bienveillante, accueillante. Si ça te dit, <a href="https://laurencebrun.podia.com/" hreflang="fr" title="Boutique Laurence Brun EI">tu peux découvrir tout ça</a>. On en discute quand tu veux ! À bientôt !</p>
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Quand les beaux esprits se rencontrent !urn:md5:a94a2bb6cde50aedc6c7cc7eb475735d2022-11-23T10:00:00+01:002022-11-23T10:00:00+01:00Laurence BrunCitationsCARL ROGERScoNgrUenCedEuiLForMatiOnPosTurE pRoFesSionNellE<p><em>Mahatma Gandhi et Carl Rogers, deux grands hommes, deux maîtres à penser !</em></p> <h3>La congruence</h3>
<p>Comment définir ce concept à la fois évident et profondément complexe exprimé par Carl Rogers et qui a évolué au fil de ses textes. Pour faire le plus simple possible, je vais vous dire ce que j'en comprends. La congruence est une posture du thérapeute, posture d'alignement entre ce qu'il pense et ce qu'il dit, ce qu'il montre ce qu'il est. Cette notion d'alignement est très importante et centrale dans ce concept.</p>
<p>Mais cela veut dire aussi qu'en cas de situation inconfortable, alors, il faut le faire savoir à la personne accompagnée. Et là, cela se corse ! Et pourtant, nous parlons là de l'alignement du thérapeute, celui qui est le garant de la sécurité physique et psychique de l'accompagné. Combien de fois vous êtes-vous senti inconfortable lors d'un entretien ? Rassurez-moi, dites-moi que je ne suis pas la seule à qui c'est arrivé !</p>
<h3>Des exemples</h3>
<p>Des exemples d'inconfort, je pourrais vous en raconter plein. Il y a d'abord eu les premiers entretiens, ceux où mon syndrome de l'imposteur murmurait à mon oreille que j'étais nulle et que je ne servais à rien. Bon, ça, je ne l'ai pas partagé avec ceux que j'accompagnais, non, je l'ai partagé avec ma superviseuse pour vite le remettre à sa place !</p>
<p>Puis, ces entretiens où j'ai le sentiment de ne pas servir à grand-chose. Avec cette jeune fille qui vient me voir suite au décès d'une de ses amies. Je ne note pas d'évolution particulière, je me sens assez inutile. Et je sais, je sens que cela se perçoit. Je le vois à des détails infimes : son regard qui s'arrête sur moi, certains silences, son air étonné, presque choqué quant à chaque fin de séance je lui demande si nous reprenons rendez-vous. Je sens que mon inconfort prend une place dans l'entretien et je ne veux pas lui laisser car en effet, je ne suis plus alignée. Alors je lui en parle, je lui demande ce que lui apportent nos entretiens. C'est aussi une manière pour la personne de prendre conscience de ce qu'elle vient chercher ici.</p>
<p>Des exemples de congruence : en entretien avec un monsieur qui avance petit à petit et qui, parce qu'il est énervé (pour de très bonnes raisons) monte le ton, parle de plus en plus fort. Je constate que je me recule, que je ne suis pas à l'aise. Et là, je mets un stop ! Calme et posé, mais un stop ferme. Je lui explique que son attitude me donne l'impression que sa colère est dirigée contre moi et que je ne veux pas prendre ce rôle là même si je légitime sa colère. Nous nous mettons sur un signe de ma main pour lui montrer mon inconfort et il baisse la voix et se calme immédiatement à chaque fois.</p>
<h3>Comment travailler la congruence ?</h3>
<p>En étant authentique, vraie et respectueuse de l'autre et en travaillant en partenariat avec mon client, je favorise la congruence.</p>
<p>Et puis, je trouve cette citation de Mahatma Gandhi qui nous parle lui aussi de congruence !</p>
<p>Et qu’est-ce que j’aime cela ! Je parle aussi d’être aligné.e dans sa posture professionnelle. Et je me souviens, pour cela, des deux questions que me posait toujours une de mes formatrices à l’école d’assistante sociale : « Laurence, ce que vous faites, pour qui le faites-vous et pour quoi le faites-vous ? » Ces questions continuent à me guider chaque fois que je recherche l’intérêt d’agir comme je le fais.</p>
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Mes deux auteurs favorisurn:md5:3b11f395ab66a3234501de80de8fe9c62022-11-21T10:00:00+01:002022-11-21T10:00:00+01:00Laurence BrunEn vrac...CARL ROGERSFAURÉ<p><em>Christophe Fauré et Carl Rogers, deux hommes tellement inspirants !</em></p> <h3>Le challenge : décrire mes deux mentors en moins de 2200 signes sur Instagram ! Défi relevé !</h3>
<h3>Christophe Fauré</h3>
<p>Christophe Fauré, médecin psychiatre et accompagnateur du deuil. Bienveillant, soutenant, contenant et inspirant sont les 1ers mots qui me viennent. Ses livres et particulièrement Vivre le deuil au jour le jour m’a littéralement sauvée lors des 1ers accompagnements.</p>
<p>J’avais, grâce à cette lecture, des bases théoriques pour appréhender et essayer de comprendre ce que vivait la personne face à moi. J’avais un guide d’entretien, un regard un peu plus affûté. J’ai écouté ses conférences et je me suis inspirée de son attitude.</p>
<p>Sa voix douce, posée, accueillante, bienveillante, son intérêt pour l’Autre, sont de merveilleux outils à reproduire.</p>
<p>Alors, si jamais vous lisez ce post, merci pour tout Christophe, merci aussi pour l’ouverture d’esprit en ne s’arrêtant pas qu’au concret et en cherchant, toujours plus loin.</p>
<h3>Carl Rogers</h3>
<p>Carl Rogers a laissé des écrits si puissants sur la posture professionnelle. Tout ce qui est au-delà des mots, le non-verbal, je le nomme aussi intention. Quelle est mon intention quand je m’assois face à mon client. L’accueil inconditionnel de l’autre, tel qu’il est, tel qu’il ressent, tel qu’il se raconte. Pas de posture supérieure. Nous apprenons autant (sinon plus) que notre client. La bienveillance, l’empathie ! L’écoute active, celle qui questionne, reprend un point mal compris, hoche la tête, tous sens en alerte, concentrée sur les paroles et le discours non-verbal. J’ai appris, grâce à lui, à faire confiance à mon client, à lui laisser le temps d’élaborer ses questionnements et à trouver ses réponses. La reformulation, presque une baguette magique : redire exactement ce que l’Autre vient d’exprimer avec les mêmes mots, à la virgule près. Et voir l’Autre surpris, émerveillé, attristé de ce qu’il entend. Et lui dire que ce sont ses mots. Tellement passionnant.</p>
<p>Je t’en parle tout le temps dans mes posts, dans les formations aussi.
Voilà, tu connais les deux piliers de ma posture professionnelle. Et toi, qui sont tes mentors ?</p>
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Pourquoi se former sur le deuil ?urn:md5:31248c605e60fda845e390d507a3429e2022-11-18T10:00:00+01:002022-11-18T10:00:00+01:00Laurence BrunA découvrirdEuiLForMatiOn<p>''- Laurence, formatrice sur le deuil, tu m’expliques ?<br /></p>
<p>- Oui, avec plaisir !''</p> <h3>Autodidacte</h3>
<p>Tu sais, l’accompagnement du deuil, je l’ai d’abord appris sur le tas, en lisant des ouvrages le soir après mes heures de travail d’assistante sociale. Parce que, à mon poste, je travaillais pour une association d’aide aux victimes, j’ai souvent rencontré des familles brutalement touchées par un deuil souvent violent, toujours inattendu.</p>
<h3>Formation plus complète</h3>
<p>Et puis, quand j’ai décidé que je voulais me consacrer à l'accompagnement des personnes en deuil, j’ai cherché une formation. Et j’ai trouvé : 2 DU en France, à plus de 6 heures de train de chez moi. J’ai eu de la chance. Je l’ai fait grâce à Pôle Emploi et à un choix familial fort. Cette année universitaire a été très riche intellectuellement et parsemée de rencontres formidables. Mais ce n’est pas facilement accessible.</p>
<h3>Peu d'accessibilité</h3>
<p>C’est ça qui est venu me titiller. Au fil de ma pratique, plein de gens et d’organismes m’ont demandé des formations sur le deuil. Parce que, en 2014, dans les parcours qui mènent aux métiers de l’humain, il y a peu ou pas de formation sur le deuil. Et c'est bien dommage car dans ces métiers, régulièrement, les professionnels voient émerger cette thématique parfois au centre de la problématique de la personne.</p>
<p>Moi, j’avais envie que ce soit accessible à tous et que ça réponde aux besoins de chacun. Je l’ai vu en formation : les demandes, les questionnements, les attentes étaient si différents entre les travailleurs sociaux, les aides à domicile ou les enseignants. Leurs places, leurs rôles et les publics qu'ils accompagnent sont tellement différents !</p>
<h3>Mais bien sûr, le digital + les petits modules = des parcours personnalisés</h3>
<p>Le digital permet presque tout ! Alors voilà, j’ai créé mes 1ères formations sur le deuil. Un premier bloc de trois formations proposées en pack avec les bases théoriques, un protocole d'accompagnement individuel et un protocole de groupe, puis une formation sur le deuil périnatal. Les formats évoluent. Petit à petit de nouveaux sujets apparaissent : le deuil après suicide est en cours d'élaboration et ensuite, je construirai la formation sur les enfants endeuillés. Une communauté d'entraide entre professionnels prend naissance doucement, c'est vraiment chouette. On se rencontre une fois par mois minimum pour discuter, échanger et ne jamais se sentir seul. Il y a aussi une communauté digitale (comme une page Facebook mais hébergée sur ma boutique Podia pour plus de confidentialité) si tu as une question, ou envie de partager quelque chose.</p>
<h3>Deux fils rouges</h3>
<p><a href="https://laurencebrun.podia.com/formation" hreflang="fr" title="boutique en ligne de formations sur le deuil Laurence Brun EI">Une formation digitale ET humaine</a> : la formation est composée d'une vidéo que tu peux regarder autant que tu veux ou d'un ensemble de vidéos (le format évolue), d'un cahier de formation, d'une évaluation pour repérer ce que tu as appris et un temps de rencontre est toujours compris dans toutes les formations, à toi de l'utiliser quand tu veux.</p>
<p>Un parcours personnalisé : des petits modules pour répondre à ton besoin, un parcours que tu peux construire pas à pas, à ton rythme.</p>
<p>Il ne reste plus qu’à nous rencontrer. Rien de tel : tu as accès à <a href="https://calendly.com/en-deuil-et/seance-30mn" hreflang="fr" title="agenda en deuil et Laurence Brun EI">mon agenda en ligne</a>. Prends rdv, c’est gratuit !! A très vite !</p>
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Le deuil périnatal, sensibilisationurn:md5:9c872e618a1f3285f07419f3f9be58632022-11-16T10:00:00+01:002022-11-16T10:00:00+01:00Laurence BrunDeuils non reconnusAccOMpaGnemeNTAidEaSSociATioNbÉbécHagRindEuiLDEuil PéRinaTalParEnTsPoDcasTRacoNterYANNICK PAPANGEÉcouTeÉmoTionS<p>''Le 15 octobre, c'est la journée Internationale de Sensibilisation au Deuil Périnatal.
Le deuil périnatal, c’est lorsqu’un tout petit meurt. Cela peut arriver pendant la grossesse ou dans les premières semaines après la naissance. Je vais vous parler de ressenti, celui de ces parents et plus largement des familles qui attendaient l’arrivée d’un bébé, se préparaient à l’accueillir dans quelques mois ou semaines et qui vivent à la place la douleur de sa mort.''</p> <h3>Un deuil non reconnu !</h3>
<p>Ce deuil, à n’importe quel moment de la grossesse et qu’elle qu’en soit la raison, est souvent un deuil peu ou pas reconnu.
Pourquoi ? Il me semble que cela fait tellement peur qu’on préfère ne pas savoir, ne pas en parler.</p>
<p>Et pourtant, toutes les femmes que j’ai accompagnées m’ont raconté que, lorsqu’elles se confiaient, les langues se déliaient.
- "Moi aussi, disait cette grand-mère à sa petite-fille, j’ai perdu un tout petit."
- "Je me souviens de la naissance de mon enfant et qu’il ne respirait pas, nous sommes rentrés à la maison et n’en avons plus jamais parlé", disait cette tante à sa nièce.
- "Moi, je ne sais pas si j’ai fait une fausse-couche ou perdu un enfant", me disait cette dame de plus de 70 ans.</p>
<h3>Pourquoi ce silence ?</h3>
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<p>C'est vrai ça, mais pourquoi n’en parlons-nous pas :
- Parce que nous ne savons pas quoi dire ?
- Parce que nous n’avons pas de solution ?
En fait, c’est encore pire quand on annonce LA solution : Tu en auras d’autres… Comme si c’était possible de remplacer un enfant !!</p>
<p>Nous n’en parlons pas parce que nous ne savons pas en parler, OK !
Nous pouvons peut-être juste dire : JE SUIS LÀ.</p>
<p>J’ai eu le privilège d’interviewer Laetitia qui nous a parlé du deuil périnatal vécu en famille. <a href="https://youtu.be/kaNkw1xbbkY" hreflang="fr" title="Interview de Laetitia sur le deuil périnatal et la fratrie">Écoutez-la, ce qu'elle dit est tellement juste et beau</a>. Parlons, ne laissons pas les parents vivre cela seuls et croire que nous ne sentons pas concernés.</p>
<h3>Un deuil peu connu mais pas si rare.</h3>
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<p>Lors de mes interventions en institut du travail social, intervention sur le deuil, je me souviens d’un étudiant, s’écriant : "Mais même les bébés peuvent mourir ?"</p>
<p>Et oui, en France, le taux de mortalité périnatale oscille entre 0,8 et 1% environ selon les années et les sources. Et ce calcul exclut les arrêts naturels de grossesse avant 22 semaines d’aménorrhée et les décès d’enfants de plus de 7 jours de vie.</p>
<p>Cela concerne donc beaucoup de monde. Et ce traumatisme impacte sur plusieurs plans : la santé mentale des parents, le soutien de leur deuil, le soutien à la parentalité s’ils ont d’autres enfants, un accompagnement adapté lors d’une prochaine grossesse… Il faut prendre soin !</p>
<h3>Merci aux associations !</h3>
<p>Alors un immense bravo aux associations qui proposent un accompagnement à toutes ces familles, aux parents, mais aussi aux fratries durement touchées elles aussi et aux grands-parents. Voici au sein <a href="https://laurencebrun.podia.com/livret-d-accompagnement-au-deuil-perinatal" hreflang="fr" title="livret d'accompagnement au deuil périnatal">un livret d'accompagnement écrit et illustré par des parents endeuillés</a> de l'association Le Chemin des Étoiles 64-40.</p>
<p>Bravo de proposer des cérémonies, des hommages, des groupes de paroles, des ateliers d’écriture… et tout ce que je ne connais pas !</p>
<p>Merci de créer des kits déposés dans les maternités pour informer les parents, pour leur proposer des petites couvertures ou nids d’anges pour envelopper leur bébé dignement, tendrement.</p>
<p>Merci aux équipes médicales qui <a href="https://laurencebrun.podia.com/ef4-le-deuil-perinatal" hreflang="fr" title="formation le deuil périnatal laurence brun en deuil et">se forment, se renseignent, apprennent</a>, soutiennent et accompagnent les parents dans ces moments terribles où tout s’effondre et où il faut prendre mille décisions importantes.</p>
<h3>Ressources</h3>
<p>Elles sont nombreuses. Je vous en présente quelques-unes.</p>
<p>Un épisode de mon podcast en parle : <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?post/2021/01/21/Mes-p-tites-questions-sur-le-deuil-%3A-Nous-avons-perdu-notre-b%C3%A9b%C3%A9-et-nous-avons-peur%2C-c-est-normal" hreflang="fr" title="podcast Mes p'tites questions sur le deuil le deuil périnatal">Mes p’tites questions sur le deuil : Nous avons perdu notre bébé et nous avons peur, c’est normal ?</a></p>
<p>D’autres sur ce thème : mon préféré, c’est <a href="https://podcasts-francais.fr/podcast/au-revoir-podcast" hreflang="fr" title="Au revoir Podcast le deuil périnatal">Au Revoir Podcast</a> qui est consacré au deuil périnatal.</p>
<p>Écoutez aussi le premier épisode de <a href="https://www.lavoixdeslucioles.fr/" hreflang="fr" title="Podcast La voix des lucioles deuil périnatal">La voix des Lucioles</a> où Tiphaine nous raconte son histoire. Écoutez-les, elles ont tant à nous apprendre !</p>
<h3>Les hommages</h3>
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<p>Personne mieux qu’un parent qui a accueilli un enfant né sans vie ne pouvait définir le deuil périnatal. Alors, au nom de notre amitié, si précieuse, et au nom de tous nos partages sur cette thématique, j’ai demandé à Laetitia si elle acceptait d’essayer.</p>
<p>Elle nous offre ses mots, ses ressentis, son vécu. Il est unique et ne ressemble à aucun autre mais je crois que chaque membre d’une famille concernée par le deuil périnatal pourra s’y reconnaître.</p>
<p>Alors merci à toi Laetitia de nous faire ce cadeau. Et je vous envoie à vous toutes, familles en deuil d’un tout-petit, des bulles de douceur et de tendres pensées pour chacun de vos bébés.</p>
<p>Je vous engage, toutes et tous, si vous connaissez des familles touchées, à leur faire un petit signe à toutes les dates importantes, le 15 octobre, date anniversaire de naissance et/ou de décès en leur envoyant un sms, en les appelant, en allant les voir ou en les serrant très fort dans vos bras.</p>
<h3>Les petites attentions</h3>
<p>Vous êtes enceinte et quelqu'un de proche a perdu son tout-petit. Comment annoncer votre grossesse ou la naissance de votre bébé ?</p>
<p>Votre bonheur est merveilleux et tout à fait légitime. Cependant, les parents endeuillés luttent chaque jour pour ne pas s'effondrer, alors il va falloir que vous réussissiez à faire preuve de beaucoup de délicatesse. Sophie de Chivré dans Au revoir Podcast en a fait un épisode entier.</p>
<p>Essayez d'annoncer la nouvelle en douceur, sans explosion de joie, en petit comité et en disant combien vous vous doutez que cette nouvelle puisse être difficile pour eux. Et pour la naissance, un petit mot en nommant le bébé défunt de vos amis, cela montre que vous n'avez pas oublié.</p>
<p>Soyez subtil et surtout, soyez humain et authentique. Dites-leur si vous ne savez comment faire. Ils vous aideront. Le pire, c'est le silence.</p>
<h3>Le co-parent et le deuil périnatal</h3>
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<p>Les papas ou co-parents sont les grands oubliés dans cette difficile aventure. En effet, ils sont spectateurs d’un drame qui les touche en plein cœur et des souffrances physiques et morales de leur compagne. Et ils sont face à cette double impuissance.</p>
<p>Combien de fois leur demande-t-on : « Et la maman, comment ça va ? Ce doit être dur pour elle ! » ou cette incroyable injonction : « Il faut que tu sois fort pour elle ! »</p>
<p>C’est un peu comme si on les mettait à une place de spectateur ou de simple soutien. Alors souvent, ils parlent peu de leur peine. Pas parce qu’elle n’existe pas, oh non, plutôt parce qu’ils ne trouvent pas toujours les mots pour exprimer ce qu’ils vivent et que parler n’est peut-être pas leur mode d’action préféré.</p>
<p>Mais il est très important de prendre de leurs nouvelles : « Et toi, comment vas-tu ? Comment puis-je t’aider ? » Il faut aussi prendre soin d’eux. Et les soutenir particulièrement lors d’une prochaine grossesse qu’ils vivront forcément très différemment.</p>
<h3>Se confier</h3>
<p>J’ai aimé entendre quelques papas venir nous raconter leur histoire et j’ai adoré l’accueil qu’il recevaient dans le groupe Deuil périnatal 64 que j’ai accompagné quelques temps. Certains parleront, d’autres agiront, d’aucuns feront du sport à outrance, celui-ci reprendra une passion de jeunesse. Il y a autant de manière de réagir que de parents.
Mais le 15 octobre, très particulièrement, j’ai une grande pensée pour tous les membres des familles qui vivent le deuil périnatal. J’ai envie de vous envoyer à toutes et tous, petits et grands, beaucoup de douceur, beaucoup d’amour et plein de pensées pour vos tout-petits qui sont bien au chaud dans vos cœurs mais dont l’absence pèse lourd dans vos bras.</p>
<p>Et vous, parents endeuillés, ne restez pas seuls. Ce deuil ne doit être ni tu, ni banalisé, ni minimisé. Il peut être parlé, écouté et doit être soutenu.</p>Rencontre : l'enfant et la morturn:md5:1274de3817ad29240c0710dbeacef88c2022-11-14T10:00:00+01:002022-11-14T10:00:00+01:00Laurence BrunTrucs et astucesAccOMpaGnemeNTaNimALdEuiLEnfaNTLiVre<p><em>Très petit, l'enfant découvre la mort au travers de la nature puis du cycle de la vie. Comment l'accompagner dans cette découverte ?</em></p> <h3>Un petit insecte immobile.</h3>
<p>L’enfant rencontre souvent la mort par la découverte d’un insecte, dans le jardin, qui a fini sa vie et dont le cadavre se trouve sur son chemin. C’est souvent l’occasion de multiples questions pour l’enfant. Que s’est-il passé ? Est-ce que ce petit animal va se remettre en mouvement ? En fonction des réponses, l’enfant se sentira autorisé ou non à en parler.
Puis, le deuil peut arriver par la mort d’un animal de compagnie, un petit poisson rouge, un chien, un chat. Là aussi, les réactions des adultes autour de lui vont beaucoup influencer sa manière d’aborder cette étape.</p>
<p>J’ai entendu moult fois des adultes m’expliquer qu’ils avaient caché la mort de l’animal à l’enfant, soit en le remplaçant, soit en inventant une histoire souvent abracadabrante dans laquelle ils s’emmêlent. Et là, ce que l’enfant va surtout comprendre, c’est qu’il vaut mieux ne pas parler d’un sujet qui met les adultes si mal à l’aise.</p>
<h3>Mais pourquoi une telle réaction ?</h3>
<p>Tout simplement, parce que nous, adultes, tellement mal à l'aise avec Madame La Mort, nous ne savons pas quoi en dire aux enfants. Notre peur de les traumatiser, de devoir répondre à d'autres questions est immense. "Et si à cause de cette discussion, l'enfant devenait insomniaque, hyper actif ou je ne sais quoi d'autres !!" s'était un jour exclamé un parent lors d'une conférence.</p>
<p>En fait, il n'y a pas de risque à répondre aux questions de l'enfant. Lui répondre simplement, factuellement, et juste à la question posée.</p>
<p>C'est quoi être mort ? C'est le coeur qui a arrêté de battre, le corps qui ne fonctionne plus et ne fonctionnera plus jamais et qui ne ressent plus rien.</p>
<p>Question simple = réponse simple.</p>
<p>Vous avez de jolis livres qui peuvent soutenir votre discours.</p>
<h3>Ma petite-fille, 2 ans et demi.</h3>
<p>Un jour, je me promenais avec ma petite-fille. Elle commençait tout juste à parler. Sur notre chemin, un ver de terre séché jonchait la route. Elle s’est arrêtée, a essayé de le pousser du pied. Pas de réaction. Elle m’a demandé pourquoi. J’ai répondu : « Il est mort ». « Et pourquoi ? » J’ai expliqué qu’il était arrivé au bout de sa vie et que son coeur (je n’ai aucune idée de la biologie des vers de terre) avait arrêté de battre. J’ai rajouté qu’il ne bougerait plus jamais et ne sentait plus rien. Pour bien vérifier, elle a marché dessus en me regardant. Pas question de surréagir, il était déjà mort, il me semblait normal qu’elle expérimente.</p>
<p>Nous avons continué notre balade. Au retour, plus de ver de terre séché ! Mince alors ! Elle s’est arrêtée, me regardant sans trop comprendre. J’étais bien embêtée. Pourtant, je vous assure, il était tout sec ! J’ai regardé autour de moi et je l’ai retrouvé quelques mètres plus loin, quelqu’un l’ayant sûrement poussé dans l’herbe.</p>
<p>Elle n’a pas été traumatisée, bien au contraire. C’était une discussion facile qui a pris seulement quelques instants.</p>
<p>Un an plus tard, un de ses chiens est mort pendant ses vacances. Sa maman lui a expliqué. Certainement en miroir aux réactions des adultes autour d'elle, très tristes, elle a pleuré et a voulu faire quelque chose. Sa maman lui a proposé de faire un dessin de son chien. Elles l'ont fait ensemble et le chagrin de la petite s'est estompé.</p>
<p>Rentrée chez elle, elle n'a pas montré de signes particuliers. Sa mère lui a montré où était enterré son chien. Elle n'a pas particulièrement posé de questions et est repartie jouer.</p>
<p>Quelques semaines plus tard, dans une petite ferme où elle a l'habitude d'aller, elle a appris la mort de Pistache, le lapin géant des flandres. Elle a posé plein de questions et au retour, à la maison, nous avons été chercher <a href="https://amzn.to/3EhfDO5" hreflang="fr" title="la mort c'est quoi éditions Usborne">le livre "La mort c'est quoi" aux Éditions Usborne</a> et nous l'avons lu ensemble pour répondre à ses interrogations.</p>
<p>L'enfant chemine et nous devons apporter les réponses qu'il peut entendre. Pour cela, ce livre est intelligemment réalisé avec des questions sur des rabats que l'on soulève ou non à la demande de l'enfant.</p>
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Votre enfant vit un deuil, une bibliographie pour vous accompagnerurn:md5:ed4c2ff90619d3fd72aa4775426ec2382022-11-12T08:03:00+01:002022-11-12T08:03:00+01:00Laurence BrunFamille et DeuilbiBliogrAphiE<p><em>Parfois, on a besoin d'un livre, d'un soutien pour accompagner nos propres mots.</em></p> <h3>Des livres pour vous aider à trouver les mots</h3>
<p>Pour les tout-petits, dans la collection <a href="https://www.amazon.fr/mort-cest-quoi-premi%C3%A8res-questions/dp/1801311439?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=2MLY1NDZXXIH4&keywords=usborne+la+mort&qid=1668207189&qu=eyJxc2MiOiIwLjAwIiwicXNhIjoiMC4wMCIsInFzcCI6IjAuMDAifQ%3D%3D&sprefix=usborne+la+mort%2Caps%2C71&sr=8-2&linkCode=ll1&tag=endeuiletcom-21&linkId=30a3343e712004bdf695c094172533e2&language=fr_FR&ref_=as_li_ss_tl" hreflang="fr" title="lien La mort c'est quoi collection Usborne">Usborne : La mort c'est quoi ?</a></p>
<p><a href="https://amzn.to/3A3gxuN" hreflang="fr" title="La vie la mort chez Milan mes p'tites questions">Mes p’tites questions à partir de 6 ans chez Milan : la vie, la mort.</a> Celui-là, je l’adore car il parle des deux aspects et montre bien leur imbrication. C’est un livre très fluide.</p>
<p>Dès 8 ans, Max et Lili, la collection Caligram, 4 titres à vous recommander : <a href="https://amzn.to/3G6atWw" hreflang="fr" title="Grand Père est mort chez Max et Lili">Grand-père est mort</a> - <a href="https://amzn.to/3tlLZkp" hreflang="fr" title="Le chien de Max et Lili est mort">Le chien de Max et Lili est mort</a> - <a href="https://amzn.to/3UIQOjh" hreflang="fr" title="Lili a peur de la mort">Lili a peur de la mort</a> - <a href="https://amzn.to/3WNIWih" hreflang="fr" title="La copine de Lili a une maladie grave">La copine de Lili a une maladie grave</a>.</p>
<p><a href="https://www.amazon.fr/vie-mort-Brigitte-Labb%C3%A9/dp/2408020611?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=2VZRV8UVNA0G4&keywords=les+go%C3%BBters+philo+la+mort&qid=1668207373&qu=eyJxc2MiOiIxLjE3IiwicXNhIjoiMC4wMCIsInFzcCI6IjAuMDAifQ%3D%3D&sprefix=les+go%C3%BBters+philo+la+mort%2Caps%2C61&sr=8-13&linkCode=ll1&tag=endeuiletcom-21&linkId=02d77b672a9dc8b28d9bb4f3d1a39483&language=fr_FR&ref_=as_li_ss_tl" hreflang="fr" title="les goûters philo la vie la mort">Les goûters philo, la vie, la mort</a> : super outil de discussion, à utiliser en classe aussi !</p>
<p><a href="https://amzn.to/3UrOVYu" hreflang="fr" title="Moi et Rien, école des loisirs">Moi et Rien</a> à l’École des Loisirs de Ketty Crowther : un livre qui montre des stratégies enfantines face à la mort.</p>
<p><em>(Les livres proposés sont des liens affiliés, c'est à dire que si vous les achetez via ce lien, je touche une petite commission dessus. Cependant, je ne vous conseille que des livres que j'ai utilisés et qui me semblent bien adaptés à l'accompagnement de l'enfant en deuil)</em></p>
<p>Vous pouvez aussi retrouver gratuitement <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?post/2021/02/25/Comment-parler-de-l-enterrement-et-de-la-cr%C3%A9mation-aux-enfants" hreflang="fr" title="comment parler de l'enterrement et de la crémation avec un enfant ?">Comment parler de l'enterrement et de la crémation aux enfants ?</a></p>
<p>Avec ces livres, vous allez vous sentir soutenus en tant que parent de l'enfant. Et pour vous les pros, c'est également un outil très intéressant.</p>Apprivoiserurn:md5:0947bb18f436cbeb8c9be8a97c0164eb2022-11-11T10:00:00+01:002022-11-11T10:00:00+01:00Laurence BrunLE RÉSEAU DE CONFIANCE DU DEUIL<p>''« - Que signifie « apprivoiser » ?
Ça signifie « créer des liens… » (…)
- On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux. (…)
- C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »''
Le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry</p> <p>Bon, j’avoue, je suis fan du Petit Prince !
Et particulièrement de ce passage.</p>
<h3>Apprivoiser</h3>
<p>Quand on accompagne quelqu’un sur le chemin du deuil, on crée un lien et donc, on devient un peu responsable. Mais responsable de quoi, de qui ?? Responsable de l’autre ? Je le prends en charge ?</p>
<p>Non, surtout pas. Je deviens responsable de cette relation, fragile, aidante, soutenante et qui ne doit surtout pas devenir aliénante.</p>
<p>Et c'est moins facile qu'il n'y paraît ! Car oui, il y a un lien fort qui se crée entre l'endeuillé et le professionnel qui croise sa route et lui propose du soutien. C'est un subtil équilibre de réussir à tisser ce lien tout en laissant à l'autre son entière liberté !</p>
<p>Alors, de quoi suis-je responsable ? De ce que je transmets à l’autre, du travail que je lui propose. Sa responsabilité, à lui, sera de décider quoi faire de mes propositions, de travailler avec moi, même dans les moments difficiles ou de choisir une autre route sur laquelle il m'emmènera ou pas !</p>
<h3>Responsable</h3>
<p>Je ne peux évidemment pas avoir d’obligation de résultat, ce n’est pas un exercice mathématique. Mais j’ai une obligation de moyens. Je dois mettre tout en œuvre pour proposer la relation la plus soutenante et la moins dépendante possible.</p>
<p>Et pour cela, je dois être formé.e et continuer à développer mes compétences, c'est essentiel. Cela me permet de rester en réflexion, de connaître les découvertes ou les nouveaux questionnements dans mon domaine, de voir l'évolution des auteurs de référence.</p>
<h3>La formation</h3>
<p>Je dois aussi trouver une instance de réflexion et de prise de recul, que cela s’appelle supervision, intervision, ou analyse de pratiques, peu importe. L'essentiel est d'avoir un endroit où je peux faire un pas de côté, avec un professionnel neutre et idéalement avec des pairs afin d'avoir des regards multiples sur les situations que je suis, pour entendre les questionnements des autres et pour garder un regard aiguisé et une distance nécessaire dans les métiers de la relation d'aide. Ainsi, je garantis aux personnes accompagnées une relation d’aide sécure.</p>
<h3>La force du groupe</h3>
<p>Et si tu suis une de mes formations, tu peux rejoindre gratuitement un groupe qui te permettra de ne jamais te sentir seul.e dans ta pratique. On se réunit une fois par mois minimum pour échanger sur nos pratiques, nos questionnements et c'est très enrichissant !</p>
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Votre enfant vit un deuilurn:md5:5fc0c30cea2602890e506a9d45b43d6b2022-11-09T10:25:00+01:002022-12-03T16:03:39+01:00Laurence BrunFamille et DeuilAccOMpaGnemeNTAidEcoMprEndredEuiLEnfaNTfAMilLeParEnTssOutiEn<p><em>Quelque deuil que ce soit, qu'il ait perdu un parent, un frère ou une soeur, un membre de la famille, un ami, son enseignant ou son animal de compagnie, votre enfant est en deuil et vous vous sentez démunis. En plus, quand vous demandez conseil autour de vous, vous entendez plein d'informations contradictoires.</em></p> <p>Sans oublier que vous aussi, vous êtes certainement en deuil. J'ai constaté lors des accompagnements que j'ai réalisés pendant plus de 7 ans auprès des familles que les parents viennent souvent chercher de l'aide pour accompagner leurs enfants.</p>
<h3>Le deuil d'un enfant, c'est différent ?</h3>
<p>Oui, c'est différent. L'enfant, en fonction de son âge, de sa maturité et de son vécu ne comprendra pas la mort de la même manière que les adultes. Il ne vivra donc pas le deuil de la même manière. En grandissant, sa compréhension s'affinera et il voudra en savoir plus, comprendre mieux.</p>
<p>Je parle souvent d'un deuil en pointillé pour imager ce que l'enfant vit. Il a des moments où il ressent très fortement l'absence, le deuil, les émotions qui y sont associées. Il peut le manifester de diverses manières : des larmes de tristesse, un discours triste, angoissé, de la colère, de la peur... À d'autres moments, l'enfant est dans sa vie normale d'enfant, il joue, se dispute avec ses copains, se réconcilie, est heureux d'une réussite sportive, rit devant une belle histoire ou un film. Et il vit le deuil de cette manière. Cette alternance peut durer longtemps.</p>
<p>Dans le même temps, l'enfant est une éponge à émotions, il capte toutes celles qui vibrent autour de lui, il entend ce que vous ne lui dites pas, essaye de reconstituer l'histoire au travers des mots glanés à droite et à gauche. Et il compose avec cette atmosphère à laquelle vous ne pouvez pas grand-chose. Votre enfant est en train de vivre une expérience difficile et douloureuse, et vous pouvez l'accompagner dans ce vécu.</p>
<h3>Partenaires</h3>
<p>Soyez donc partenaire avec lui. N'essayez pas de le protéger, ni par le silence, ni par l'éloignement et encore moins par des "mensonges" ou des non-dits. Bien sûr, vous faites ce que vous pouvez. Vous avez tellement peur de rajouter à sa souffrance, et c'est bien normal. Nous aimerions tant éviter à nos petits de souffrir. Hélas, ce n'est pas possible.</p>
<p>En étant partenaires, en montrant raisonnablement vos émotions, vous l'autorisez à faire de même. En parlant du défunt, vous l'autorisez à poser des questions. Vous l'aiderez également à garder vivace le stock de souvenirs toujours plus volatile chez les petits que chez nous, adultes.</p>
<p>Il y a des professionnels, des pédo-psychiatres, des neuro-psychologues et bien d'autres thérapeutes. Peut-être votre enfant aura-t-il besoin de leur aide, mais ce n'est pas systématique.</p>
<h3>Le choix de l'enfant</h3>
<p>Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'enfant choisira son interlocuteur. Et ce sera peut-être vous qui me lisez, que vous soyez parent, oncle ou tante, grand-parent, que vous soyez enseignant, animateur, que vous soyez éducateur de jeunes enfants, personnel de crèche... Si l'enfant vous choisit, c'est parce qu'il vous fait CONFIANCE !! Soyez-en honoré !</p>
<p>Et si vous êtes saisis par sa question, si vous ne savez que répondre, et bien, dites-le lui. Il pourra le comprendre. Et donnez-vous rendez-vous, quelques heures ou jours plus tard, pour lui répondre dans un endroit tranquille.</p>
<p>En tant qu'adulte par rapport à l'enfant, nous nous voyons comme "sachant". Alors qu'en fait, un enfant qui pose une question a déjà élaboré une réponse. Et ça, ça va drôlement bien vous aider. Et puis, retenez bien ceci : l'enfant veut simplement la réponse à sa question, pas un développement en trois parties.</p>
<p>À suivre : des exemples de situations et des conseils de lecture.</p>
<h3>Exemple</h3>
<p>Allez, je suis sympa. Je vous donne un exemple de situation (j'en ai raconté plusieurs sur mon compte Instagram si ça vous intéresse). Un enfant qui voit un insecte mort, voilà une très bonne introduction. <br /></p>
<p>- "Qu'est-ce qu'il a ? Pourquoi il ne bouge plus ?<br /></p>
<p>- Parce qu'il est mort. (silence) Tu sais ce que ça veut dire ?<br /></p>
<p>Si réponse de l'enfant, vous repartez de ses mots. <br />
Sinon, vous expliquez simplement :<br /></p>
<p>- Ça signifie qu'il a fini de vivre, que son coeur ne bat plus, que son corps ne fonctionne plus et qu'il ne ressent plus rien. Et que il ne sera plus jamais vivant.<br /></p>
<p>Et voilà. On s'arrête là, sauf si l'enfant a d'autres questions. Pas de grand développement sur le fait que tout le monde meure un jour (il ne vous l'a pas demandé, mais ne désespérez pas, cela viendra, quand il sera prêt pour la réponse)</p>
<p>Bon je vous accorde que là, c'était facile, c'était un petit scarabée que ni vous ni l'enfant ne connaissiez. Autre exemple, plus difficile. Annoncer à l'enfant la mort de sa grand-mère par exemple.</p>
<p>Se mettre dans un endroit tranquille et neutre (évitons sa chambre).<br /></p>
<p>-"As-tu remarqué que je suis triste, ainsi que ton papa ?<br /></p>
<p>- Oui<br /></p>
<p>- Est-ce que tu sais pourquoi ? (soit l'enfant a une hypothèse dont vous repartez, soit non)<br /></p>
<p>- Tu te souviens que Mamie ne se sentait pas très bien l'autre jour ?<br /></p>
<p>- Et bien, malgré tout ce que les médecins ont essayé, elle est morte. (silence) Est-ce que tu sais ce que cela veut dire ? (silence. Attendez la réponse de l'enfant)<br /></p>
<p>- Cela signifie que nous ne la reverrons plus jamais, que son coeur a cessé de battre et que son corps ne fonctionne plus et ne fonctionnera plus jamais. Elle ne sent plus rien, ne parle plus. Ce n'est la faute de personne, c'est comme ça, elle a fini de vivre.<br />
<br /></p>
<p>Laissez toujours un temps d'intégration à l'enfant. Proposez-lui vos bras s'il montre une émotion de tristesse. Dites-lui qu'il pourra venir vous poser toutes les questions quand il voudra. Et puis, prévoyez un petit livre pour vous aider à répondre à des questions qui vous mettraient mal à l'aise.</p>
<h3>Des livres me viennent à l'esprit.</h3>
<p>Pour les tout-petits, dans la collection Usborne : La mort, c'est quoi ? Un joli livre à rabats sur lequel sont écrites et illustrées les questions, si l'enfant le souhaite, on soulève le rabat et on lit la réponse.</p>
<p>Mes p’tites questions à partir de 6 ans chez Milan : la vie, la mort. Celui-là, je l’adore car il parle des deux aspects et montre bien leur imbrication. C’est un livre très fluide.</p>
<p>Dès 8 ans, Max et Lili, la collection Caligram, 4 titres à vous recommander : Grand-père est mort - Le chien de Max et Lili est mort - Lili a peur de la mort - La copine de Lili a une maladie grave.</p>
<p>Les goûters philo : la vie, la mort : un super outil de discussion, à utiliser en classe aussi !</p>
<p>Moi et Rien à l’École des Loisirs de Ketty Crowther : un livre qui montre des stratégies enfantines face à la mort.</p>
<h3>Je ne m'en sens pas capable !</h3>
<p>Vous avez le droit de ne pas vous sentir capable d'avoir cette discussion avec votre enfant. Plusieurs options s'offrent à vous. Trouver quelqu'un dans votre entourage proche qui accepte de le faire.</p>
<p>Et moi, je vous propose <a href="https://calendly.com/en-deuil-et/rendez-vous-individuel" hreflang="fr" title="Rdv individuel">une rencontre, entre vous adulte et moi, en visio</a>, où nous parlerons de votre situation et de celle de votre enfant, des difficultés que vous rencontrez. Je vous donnerai des pistes et je vous proposerai des jeux de rôle où je jouerai votre enfant pour que vous vous entraîniez avec moi.</p>
<p>Parce que, je vous le redis, votre enfant choisira son interlocuteur. Et ce sera peut-être vous. Et moi je sais que, qui que vous soyez, vous en êtes capable !!</p>
<p>Alors contactez-moi au 06.58.92.50.53, ou si vous préférez une première rencontre en visio, prenez <a href="https://calendly.com/en-deuil-et/seance-30mn" hreflang="fr" title="Rendez-vous gratuit">un rendez-vous gratuit dans mon agenda en ligne</a> et puis, si cela vous convient, nous pourrons faire <a href="https://calendly.com/en-deuil-et/rendez-vous-individuel" hreflang="fr" title="Rdv individuel">une séance ensemble</a>. Je ne vous propose pas un accompagnement, mais bien de vous "outiller" pour être ensuite en autonomie sur cette question comme vous l'êtes dans tant d'autres domaines avec votre enfant. Nous pourrons, si vous le souhaitez, faire, quelques semaines plus tard, une autre séance bilan.</p>
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Le deuil animalierurn:md5:a1da813ae3aa9de5707f75842d9858d22022-11-09T10:00:00+01:002022-11-09T10:00:00+01:00Laurence BrunThéorieAccOMpaGnemeNTaNimALdEuiLTrisTeSSe<p><em>Le 4 octobre c'est la Journée Mondiale des Animaux, l’occasion de vous parler de ces petites boules de poils, plumes ou écailles qui enchantent notre quotidien.</em></p> <h3>Quelques chiffres !</h3>
<p>En France, en 2022, ils sont près de 75 millions pour un peu plus de 67,5 millions d’humains ! 50,5% des foyers français possèdent au moins un animal et 43,5% au moins un chat ou un chien. Le lien tissé avec l'animal est très différent suivant les situations. Dans certains cas, c'est un véritable compagnon de vie, un booster d'énergie, un compagnon d'infortune, le plus grand confident, le lien fidèle, dans d'autres cas, la place sera moins importante.</p>
<p>Ce qui est sûr, c'est que lorsqu'on entend les gens parler de leur animal, on entend l'amour, le lien, la force de ce lien si particulier.</p>
<p>Et dans le même temps, un animal s'achète, la plupart du temps, comme un objet ! C'est toute l'ambivalence de la place de l'animal de compagnie dans notre société.</p>
<h3>Le deuil animalier, un deuil peu reconnu.</h3>
<p>Vous le savez, mon expertise, c’est le deuil. Notre société commence tout juste à nommer le deuil animalier, disons qu’on voit émerger un début de discours, quelques professionnels qui se spécialisent dans ce domaine et tant mieux. Je peux vous parler d'<a href="https://optionbonheur.fr/" hreflang="fr" title="Irène Combres Option bonheur Deuil animalier">Irène Combres</a> qui s'est spécialisée dans ce domaine.</p>
<p>Mais je crois qu'il est encore interdit de se faire inhumer avec son petit compagnon, même si le sujet commence à être débattu.</p>
<p>Et souvent, il est très difficile de voir mourir ce petit compagnon de vie avec lequel s’était tissé un lien souvent très fort. Et il est insupportable que ce deuil soit banalisé, nié, voire moqué ! Une fois encore, c'est une technique contre-productive qui envoie comme message à la personne en deuil que sa souffrance n'est pas légitime. Alors qu'elle est totalement légitime.</p>
<p>J'ai eu la chance de partager ma vie avec quatre chiens. Princesse, ma première compagne a quatre pattes a laissé un grand vide lorsqu'elle est morte. Elle avait vécu une belle et longue vie, je regrette d'avoir été mal accompagnée par un vétérinaire qui ne savait pas y faire et même si elle est morte depuis plus de 15 ans, je me souviens avec tendresse de son regard, de la douceur de son pelage et j'aime raconter ses bêtises. Bali est arrivée chez nous sur la fin de vie de Princesse. Petite boule de poil blanche, elle a mis une énergie folle dans la maison. Elle aussi est morte après une belle et longue vie. Elle nous a apporté des millions de câlins et nous a fait souvent rire. Et pour elle, nous avons été merveilleusement accompagnés par le vétérinaire, prévenant, rassurant, nous épaulant dans chaque étape. Aujourd'hui, deux loulous partagent mon quotidien et leur joie de vivre, leurs facéties comme leurs câlins me comblent. Je sais bien que le jour où ils mourront, je serai très triste. C'est le prix à payer pour tout cet amour qu'ils me donnent et que je leur rends bien.</p>
<h3>Mon chat est mort et je suis malheureuse...</h3>
<p>Je me souviens d’une jeune femme m’appelant d’une voix presque inaudible, demandant si elle pouvait venir me voir car son chat était mort. Elle n'était pas certaine que j'accepte de la recevoir, ne sachant pas si sa douleur était recevable.</p>
<p>Je lui ai tout de suite posé le mot « deuil », le deuil de son chat, et comme mon travail était d’accueillir et accompagner les personnes en deuil, elle était tout à fait légitime à me rencontrer. Comme toujours, autour de ce deuil, plein d'éléments venaient rajouter de la fragilité et de la peine. Et un point en particulier : l'incompréhension de son entourage, même proche, des phrases terribles comme : "Tu n'as qu'à en reprendre un autre, ce n'est pas ça qui manque", niant totalement la relation unique qu'elle avait avec son chat.</p>
<p>Ce fut un très bel accompagnement, nous avons beaucoup travaillé ensemble, ce ne fut pas très long mais intense et j’aurais aimé que plus de personnes concernées osent pousser la porte de mon cabinet.</p>
<p>Alors, si vous avez perdu votre petit compagnon à poils, plumes ou écailles, si vous êtes malheureux, et si ce deuil prend beaucoup de place dans votre vie, surtout, faites-vous accompagner.</p>
<p>Vous pouvez retrouver <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?pages/Carte-des-professionnels-form%C3%A9s-%C3%A0-l-accompagnement-du-deuil" hreflang="fr" title="carte des professionnels formés au deuil par Laurence Brun">sur la carte</a> les professionnels qui ont suivi mes formations.</p>
<p>Prenez soin de vous, c’est un deuil important ! Et prenez soin de celles et ceux qui vivent ce deuil ! Et parlez-en autour de vous pour lever petit à petit ce tabou.</p>
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Halloweenurn:md5:69ec2604428205280c1983657fae08d32022-10-31T10:13:00+01:002022-11-08T09:27:15+01:00Laurence BrunDeuil et Fêtes<p><em>Attention, le 31 octobre, des bonbons ou un sort !!</em></p> <p>Halloween, les citrouilles, les têtes de mort, les petits fantômes et les chapeaux de sorcière, Ok !</p>
<h3>Mais d’où vient cette tradition ?</h3>
<p>Des Celtes irlandais nous apprend le site <em>Mômes Parents</em>.
Il y a 3000 ans, le calendrier celte se terminait le 31 octobre et cette nuit-là, on célébrait le Dieu de la Mort : <strong>Samain</strong>. Les nuits rallongeant, les fantômes avaient la coquine habitude de venir tourmenter les vivants. Alors les Celtes avaient des rituels, dont celui de s’habiller de manière terrifiante pour effrayer les ectoplasmes. En émigrant aux Etats-Unis, ils ont emmené avec eux cette tradition.
Avec le temps, cette fête s’est agrémentée des traditions mexicaines avec El dia de los muertos et du personnage de Monsieur Jack de l’étrange Noël.</p>
<h3>Aujourd'hui</h3>
<p>En France, la fête d’Halloween se vit entre amis, lors de soirées ou goûters selon les âges. Cependant, dans le Nord de la France, à la Saint-Martin, le 11 novembre, les enfants creusaient des betteraves et négociaient des bonbons contre une chanson.
Les changements de saison ont toujours été l’occasion de traditions et de rituels.</p>
<h3>Des rituels qui jouent avec la mort</h3>
<p>Ceux-là ont un sacré avantage : ils permettent de jouer avec les symboles de la mort, d’en parler, de l’apprivoiser cette grande faucheuse qui nous fait si peur et nous rend muets le reste de l’année ?
Alors vive Halloween et les citrouilles. D’ailleurs, quelqu’un a-t-il une bonne recette de tarte à la citrouille sans gluten ?? Je rêve de découvrir ces saveurs. J’ai hâte de lire vos commentaires.
Et sinon, tu connais d’autres traditions autour de l’automne, du mois de novembre ou de la mort ?
Raconte… J’adore les histoires !!</p>
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Écrire les pages de son histoireurn:md5:7f3afcadde5539afd47a84da50976dee2022-10-31T10:00:00+01:002022-10-31T10:00:00+01:00Laurence BrunCitationsAccOMpaGnemeNTdEuiLgRouPe<p>Avec ce qu’on maîtrise et ce qui nous échappe !</p> <h3>Notre histoire.</h3>
<p>Elle s’écrit petit à petit, page après page. Sur certains événements, nous avons du pouvoir de décision : est-ce que j’accepte ce travail, est-ce que je décide de déménager, est-ce que je vis à proximité de ma famille, est-ce que je me rends à ce rendez-vous… Sur des choses plus subtiles aussi : est-ce qu’à ça vaut le coup que je me mette en colère ou pas ? Est-ce que j’arrive à prendre les choses du bon côté ?</p>
<p>Et puis, il y a ces pages qui nous tombent dessus, sans prévenir, où le stylo nous échappe. Par exemple, le jour où j’ai appris la mort de ma grand-mère, je m’apprêtais à écrire le chapitre où elle allait partager mon bonheur de devenir maman pour la première fois.</p>
<h3>Et le stylo m’a échappé...</h3>
<p>La vie, le destin, Dieu, le hasard, peu importe comment on le nomme, mais quelque chose que je ne maîtrisais absolument pas a pris les commandes de ma vie.
Au-delà de la peine, du chagrin immense, de l’état de choc bien souvent, prévaut ce sentiment d’injustice hurlant, incompréhensible. Et comment écrire l'indicible, auprès de qui exprimer ce qui n'a aucun sens, ce qui échappe et fait tellement mal.</p>
<h3>La suite de l'histoire.</h3>
<p>L’accompagnement, quel qu’il soit, par un professionnel, une association ou les proches, va permettre petit à petit de reprendre le stylo et d’écrire la suite de l’histoire en intégrant ce chapitre-là.</p>
<p>Je ne vais pas vous dire que vous pouvez décider d’aller mieux et de bien vivre les événements. Désolée, je ne crois pas que ce soit aussi simple. Mais je sais qu’en étant bien accompagné, vous reprendrez le fil de l’histoire et que de beaux chapitres valent le coup d’être écrits. En tous les cas, vous ne le saurez qu'en essayant, qu'en reprenant le stylo, qu'en vous asseyant à la table pour entamer les chapitres suivants. Ce sera sûrement difficile, certains paragraphes seront très sombres, d'autres seront incompréhensibles, et un jour, une ou deux lignes seront chouettes à lire, vous feront sourire peut-être, vous mettront du baume au coeur. Quelques chapitres plus loin, ce sera à nouveau douloureux. Il y aura des rebondissements, d'autres moments où le stylo vous échappera, des héros inimaginables à ce moment de l'histoire s'inviteront dedans, d'autres, essentiels trois chapitres avant s'en iront vers d'autres chemins...</p>
<h3>La place du professionnel de la relation d'aide formé à l'accompagnement du deuil.</h3>
<p>Et toi, le pro, tu es là pour être aux côtés de la personne qui vit cette transformation douloureuse, pour lui rappeler avec tout ton professionnalisme qu’au bout du tunnel, il y a une lumière. Tu la préviendras des cailloux et des trous qui pourraient la faire trébucher. Tu la soutiendras pour qu'elle se relève chaque fois qu'elle tombera. Tu discuteras avec elle lorsqu'à la croisée des chemins elle hésitera sur le chemin à prendre, parce que c'est plus facile de prendre une décision quand on peut en parler avec quelqu'un de neutre, de bienveillant et qui connaît un peu cette route. C’est un beau travail que tu fais là.</p>
<p>Je trouve que le groupe est très aidant dans ces moments de doute. Voir que d’autres s’en sortent, c’est tellement porteur. Et puis, savoir que d'autres sont passés par un chemin similaire et qu'ils s'en sont sortis, qu'ils ont survécu à tout cela, qu'ils ont trouvé un chemin, cela permet de se sentir moins seul et moins différent. D'un coup, alors que personne ne semble comprendre ce que l'on vit, les membres du groupe hochent la tête, finissent la phrase qui reste en suspens, te racontent des anecdotes quand ils en étaient là. Comme c'est réconfortant !</p>
<h3>L'accompagnement du deuil en groupe et l'effet miroir.</h3>
<p>As-tu déjà pensé à ce format d’accompagnement ? En vrai, dans une pièce cosy ou en distanciel grâce aux nouvelles technologies ? Car le groupe apporte du réconfort, le sentiment d’être compris, de ne pas être seul à affronter cet énorme difficulté, puis de l’espoir en voyant celles et ceux qui ont avancé et vont mieux, refont des projets, ont le sourire, vivent des moments heureux, tout cela saupoudré de l’effet miroir.</p>
<h3>L'effet miroir ou écho-résonance.</h3>
<p>Parlons un peu de celui-ci. Le deuil abîme l'estime de soi, de manière inconsciente. Qui suis-je si je ne peux sauver ceux que j'aime ? Qu'est-ce que je vaux si je ne suis pas capable de me relever et de reprendre le cours de ma vie avec courage et dignité ? Ces questions et mille autres déclinaisons viennent envahir l'endeuillé et fragilisent beaucoup son estime de soi.</p>
<p>Dans le groupe, il y a la rencontre avec les autres endeuillés, qui, eux aussi, expriment, souvent avec une grande confiance et une belle liberté, leurs ressentis, leurs questionnements, leur désespoir, leurs interrogations, leurs espoirs aussi... Et quand je rencontre quelqu'un, je me fais une opinion qui évoluera avec le temps. Souvent, cette opinion est positive : on se reconnaît, on trouve de l'empathie chez l'autre, on reçoit des mots gentils, de l'attention. Et si celui qui a vécu un drame similaire au mien est "quelqu'un de bien", alors cela restaure un peu l'estime de soi. Cet effet-là est impossible en face à face avec le thérapeute. Bien sûr que le professionnel a un rôle à jouer dans la restauration de l'estime de soi, mais les deux approches sont tellement complémentaires. C'est vraiment passionnant de travailler le deuil en groupe.</p>
<h3>Comment faire ?</h3>
<p>Plein de formats sont possibles, le groupe s'adresse à tous les âges, des jeunes enfants aux personnes âgées. Il peut être basé sur la parole ou sur des médias : l'art, la musique, la danse, le théâtre, sur des pratiques psycho-corporelles : la sophrologie, la relaxation, le mime et sur toutes les portes que votre professionnalisme et votre imagination ouvriront.</p>
<p>Si ça t’intéresse, j’ai une <a href="https://laurencebrun.podia.com/formation" hreflang="fr" title="Formation sur le deuil Laurence Brun">formation</a> pour toi si tu as envie de créer un groupe de soutien aux endeuillés. <a href="https://calendly.com/en-deuil-et/seance-30mn" hreflang="fr" title="agenda en ligne Laurence Brun ">Viens m’en parler !</a></p>
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