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<p>Chaque matin, chaque soir<br /></p>
<p>Chaque soir, chaque matin<br /></p>
<p>A toutes les heures<br /></p>
<p>Entretemps<br /></p>
<p>A chaque souffle<br /></p>
<p>A tous ces battements de coeur<br /></p>
<p>Vides.<br />
<br /></p>
<p>Ce n’est pas qu’il n’y aurait plus de joies,<br /></p>
<p>Plus de devoirs, plus de buts<br /></p>
<p>Plus de sens, plus de chemins<br /></p>
<p>Ce n’est pas ainsi.<br />
<br /></p>
<p>C’est seulement,<br /></p>
<p>Que tu me manques<br /></p>
<p>Tant<br /></p>
<p>Chaque matin, chaque soir,<br /></p>
<p>Chaque soir, chaque matin<br /></p>
<p>A toutes les heures.</p>Prière Indienne, Auteur inconnuurn:md5:af75dab57fff97bff307a51da534b8802017-09-26T19:26:00+02:002017-09-26T18:30:53+02:00Laurence BrunTextes CérémonieCÉrémONiedEuiLpoÈMe <blockquote><p>À ceux que j’aime... et ceux qui m’aiment ...<br /></p>
<p>
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,<br /></p>
<p>
Laissez-moi partir,<br /></p>
<p>
J’ai tellement de choses à faire et à voir<br /></p>
<p>
Ne pleurez pas en pensant à moi,<br /><br /></p>
<p></p>
<p>
Soyez reconnaissants pour les belles années,<br /></p>
<p>
Je vous ai donné mon amitié,<br /></p>
<p>
Vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m’avez apporté. <br /></p>
<p>
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré, <br /></p>
<p>
Maintenant, il est temps de voyager seul.<br />
<br /></p>
<p>
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.<br /></p>
<p>
La confiance vous apportera réconfort et consolation.<br /></p>
<p>
Nous serons séparés pour quelque temps.<br /></p>
<p>
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,<br /></p>
<p>
Je ne suis pas loin, et la vie continue...<br />
<br /></p>
<p>
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,<br /></p>
<p>
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,<br /></p>
<p>
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement<br /></p>
<p>
La douceur de l’amour que j’apporterai.<br />
<br /></p>
<p>
Et quand il sera temps pour vous de partir,<br /></p>
<p>
Je serai là pour vous accueillir.<br /></p>
<p>
Absent de mon corps, présent avec Dieu.<br />
<br /></p>
<p>
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,<br /></p>
<p>
Je ne suis pas là, je ne dors pas,<br /><br /></p>
<p></p>
<p>
Je suis les mille vents qui soufflent,<br /></p>
<p>
Je suis le scintillement des cristaux de neige,<br /></p>
<p>
Je suis la lumière que traverse les champs de blé,<br /></p>
<p>
Je suis la douce pluie d’automne,<br /></p>
<p>
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,<br /></p>
<p>
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,<br /><br /></p>
<p></p>
<p>
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,<br /></p>
<p>
Je ne suis pas là,<br /></p>
<p>
Je ne suis pas mort.<br /></p></blockquote>Perdre quelqu’un qu’on aime, Auteur inconnuurn:md5:3fbe2388b70048fde4e2f551d95f60ab2017-09-26T18:04:00+02:002017-09-26T18:04:00+02:00Laurence BrunTextes CérémonieCÉrémONiedEuiLpoÈMe <blockquote><p>
Perdre quelqu’un qu’on aime, c’est perdre une partie de soi-même. <br /></p>
<p>
Bien sûr, ceux que nous aimons ne nous appartiennent pas,<br /></p>
<p>
Mais notre coeur leur appartient...<br />
<br /></p>
<p>
Celui que tu aimes fait partie de toi.<br /></p>
<p>
Le perdre, c’est souffrir dans ton corps. <br />
<br /></p>
<p>
Cette blessure en toi est aussi tangible <br /></p>
<p>
Que le vide que tu ressens autour de toi.<br />
<br /></p>
<p>
Tu te demandes si tu auras la force de marcher dans un monde <br /></p>
<p>
Où la personne aimée ne laissera plus jamais ses empreintes. <br />
<br /></p>
<p>
Tu te demandes comment la Terre peut continuer de tourner <br /></p>
<p>
Alors que ton univers s’est arrêté.<br />
<br /></p>
<p>
Tu parles en silence le langage des larmes, et ton coeur s’efforce <br /></p>
<p>
De comprendre ce que personne ne peut comprendre.<br />
<br /></p>
<p>
Les pensées spirituelles, les convictions religieuses,<br /></p>
<p>
La philosophie, sont impuissantes à guérir tes blessures.<br /></p>
<p>
Mais le pouvoir de l’Amour te réconfortera.<br />
<br /></p>
<p>
Tu trouveras l’Amour dans le coeur de ceux qui t’entourent et <br /></p>
<p>
Qui se préoccupent de toi.<br /></p>
<p>
Ceux qui ont traversé le pays des larmes où tu te perds aujourd’hui <br /></p>
<p>
Te montreront le chemin.<br />
<br /></p>
<p>
Le soleil se lèvera chaque jour et, chaque nuit,<br /></p>
<p>
La lune et les étoiles brilleront dans le ciel.<br />
<br /></p>
<p>
Tu entameras le rituel sacré du souvenir.<br /></p>
<p>
Le chagrin deviendra ton compagnon de route...<br /></p>
<p>
Il nourrira cette partie de toi qui sait ce que signifient <br /></p>
<p>
Compassion, force et profondeur.<br />
<br /></p>
<p>
Ton chagrin te donnera le courage d’affronter<br /></p>
<p>
Les défis les plus exigeants de la vie...<br /></p>
<p>
De savoir accepter ce que donne la vie et ce que la vie reprend... <br /></p>
<p>
De savoir accepter les mystères qui font partie intégrante de la vie.<br /></p>
<p>
Un beau jour, la paix reviendra.<br />
<br /></p>
<p>
Peut-être la paix reviendra-t-elle dans un timide rayon de soleil <br /></p>
<p>
A travers la fenêtre close.<br /></p>
<p>
Peut-être la paix reviendra-t-elle dans le chant d’un oiseau. <br /></p>
<p>
Avec le temps, le voile du chagrin se lèvera.<br /></p>
<p>
La paix reviendra dans ton coeur... et tu sauras que <br /></p>
<p>
L’amour partagé est un don du ciel qui ne meurt jamais.<br />
<br /></p>
<p>
Tu sauras que l’amour partagé est la plus précieuse et la plus sacrée <br /></p>
<p>
De nos richesses en ce monde<br />
<br /></p>
<p>
Cet Amour est éternel.<br /></p>
<p></p></blockquote>Le crépuscule, Paul Verlaineurn:md5:0cffcbeb64bcdbf833e417bb49540ed82017-09-26T17:56:00+02:002017-09-26T17:56:00+02:00Laurence BrunTextes CérémonieCÉrémONiedEuiLpoÈMeVERLAINE <blockquote><p>Le Souvenir avec le Crépuscule <br /></p>
<p>
Rougeoie et tremble à l'ardent horizon <br /></p>
<p>
De l'Espérance en flamme qui recule<br /></p>
<p>
Et s'agrandit ainsi qu'une cloison <br /></p>
<p>
Mystérieuse où mainte floraison<br /></p>
<p>
- Dahlia, lys, tulipe et renoncule - <br /></p>
<p>
S'élance autour d'un treillis, et circule <br /></p>
<p>
Parmi la maladive exhalaison<br /></p>
<p>
De parfums lourds et chauds, dont le poison <br /></p>
<p>
- Dahlia, lys, tulipe et renoncule - <br /></p>
<p>
Noyant mes sens, mon âme et ma raison, <br /></p>
<p>
Mêle dans une immense pâmoison<br /></p>
<p>
Le Souvenir avec le Crépuscule.<br />
<br /></p>
<p></p></blockquote>Le dernier adieu, René François Sully Prudhommeurn:md5:84fd7b47698f496633aa9379f128b5fd2017-09-26T17:52:00+02:002017-09-26T17:52:00+02:00Laurence BrunTextes CérémonieCÉrémONiedEuiLpoÈMeSULLY PRUDHOMME <blockquote><p>Quand l'être cher vient d'expirer, <br /></p>
<p>
On sent obscurément la perte,<br /></p>
<p>
On ne peut pas encor pleurer : La mort présente déconcerte ;<br />
<br /></p>
<p>
Et ni le lugubre drap noir,<br /></p>
<p>
Ni le Dies irae farouche,<br /></p>
<p>
Ne donnent forme au désespoir : La stupeur clôt l'âme et la bouche.<br />
<br /></p>
<p>
Incrédule à son propre deuil,<br /></p>
<p>
On regarde au fond de la tombe, <br /></p>
<p>
Sans rien comprendre à ce cercueil <br /></p>
<p>
Sonnant sous la terre qui tombe.<br />
<br /></p>
<p>
C'est aux premiers regards portés, <br /></p>
<p>
En famille, autour de la table,<br /></p>
<p>
Sur les sièges plus écartés,<br /></p>
<p>
Que se fait l'adieu véritable.<br />
<br /></p>
<p></p></blockquote>Des traces éternelles, Jules Verneurn:md5:26f01f150c8eb48d93d679c02715e6c82017-09-26T17:47:00+02:002017-09-26T16:52:37+02:00Laurence BrunTextes CérémonieCÉrémONiedEuiLpoÈMeVERNE <blockquote><p>Nous mourrons mais nos actes ne meurent pas,<br /></p>
<p>
Car ils se perpétuent dans leurs conséquences infinies.<br />
<br />
Passants d’un jour,<br /></p>
<p>
Nos pas laissent dans le sable de la route<br /></p>
<p>
Des traces éternelles.<br />
<br /></p>
<p>
Rien n’arrive qui n’ait été déterminé par ce qui l’a précédé, <br /></p>
<p>
Et l’avenir est fait des prolongements inconnus du passé.<br /></p>
<p></p></blockquote>L’aube est moins claire, Victor Hugourn:md5:09dab8515d3732c99c51719f620f97ec2017-09-26T17:34:00+02:002017-09-26T18:32:18+02:00Laurence BrunTextes CérémonieCÉrémONiedEuiLHUGOpoÈMe <blockquote><p>L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l’azur.<br /></p>
<p>
Les longs jours sont passés ; les moins charmants finissent.
Hélas ! Voici déjà les arbres qui jaunissent ! <br />
Comme le temps s’en va d’un pas précipité !<br /></p>
<p>
Il semble que nos yeux, qu’éblouissait l’été,
Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.<br /></p>
<p>
Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,
L’automne est triste avec sa bise et son brouillard,
Et l’été qui s’enfuit est un ami qui part.<br /></p>
<p>
Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleur,
Adieu, ciel bleu !
Beau ciel qu’un souffle tiède effleure ! <br /></p>
<p>
Voluptés du grand air, bruit d’ailes dans les bois,
Promenades, ravins pleins de lointaines voix,
Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,
Adieu, rayonnements !<br /></p>
<p>
Aubes ! Chansons ! Rosées !<br /></p>
<p>
Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux ! <br /></p>
<p>
Hélas ! Vous reviendrez !
Me retrouverez-vous ?<br /></p></blockquote>Je suis juste de l’autre côté, Henry Scott Hollandurn:md5:fa2628fcd9e5ca2f7faf243d0fd8833d2017-09-26T17:30:00+02:002017-09-26T17:30:00+02:00Laurence BrunTextes CérémonieCÉrémONiedEuiLHOLLANDpoÈMe <blockquote><p>La mort n’est rien,
Je suis seulement passé dans la pièce à côté. <br /></p>
<p>
Je suis moi.
Vous êtes vous.<br /></p>
<p>
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné, Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.<br /></p>
<p>
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.<br /></p>
<p>
Que mon nom soit prononcé à la maison
Comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte,
Sans une trace d’ombre.<br /></p>
<p>
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.<br /></p>
<p>
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.<br /></p>
<p>
Vous voyez, tout est bien.<br />
<br /></p>
<p></p></blockquote>Comme un voilier, William Blakeurn:md5:03be8ce732ee42095da166aed0b75d1c2017-09-26T17:25:00+02:002017-09-26T17:25:00+02:00Laurence BrunTextes CérémonieBLAKECÉrémONiedEuiLpoÈMe <blockquote><p>Je suis debout au bord de la plage<br /></p>
<p>
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan. Il est la beauté, il est la vie.<br /></p>
<p>
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.<br /></p>
<p>
Quelqu’un à mon côté dit :
« Il est parti ! »<br /></p>
<p>
Parti ? Vers où ?<br /></p>
<p>
Parti de mon regard. C’est tout...<br /></p>
<p>
Son mât est toujours aussi haut,
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi,
Pas en lui.<br /></p>
<p>
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : « Il est parti ! » Il en est d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux S’exclament avec joie :
« Le voilà ! »...
C’est ça la mort.</p></blockquote>Demain, dès l'aube, Victor Hugourn:md5:bb5e6b0820581456ca4b98971e22c9e92017-09-26T17:22:00+02:002017-09-26T18:32:36+02:00Laurence BrunTextes CérémonieCÉrémONiedEuiLHUGOpoÈMe <blockquote><p>Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.<br /></p>
<p>
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.<br /></p>
<p>
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.<br />
<br /></p>
<p></p>
<p>
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,<br /></p>
<p>
Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,<br /></p>
<p>
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.<br />
<br /></p>
<p></p>
<p>
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,<br /></p>
<p>
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,<br /></p>
<p>
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe<br /></p>
<p>
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.<br /></p>
<p></p></blockquote>