En deuil et... - Mot-clé - ÉmoTioNTu soutiens des endeuillés ? Mes formations sont pour toi ! Professionnel, avec ces formations sur le deuil, tu auras les clés pour renforcer ta posture pro et booster tes compétences. Tu es en en deuil ? Ici, de nombreuses ressources pour t'accompagner : des contenus gratuits, des ressources multi-supports, articles, podcasts, conférences, lives... et même un réseau de professionnels formés à l'accompagnement du deuil pour t'accompagner si besoin. ✨Bonne visite ✨2024-02-18T21:19:07+01:00Laurence Brunurn:md5:ded78a95b5837e114e8aebc475a465e2DotclearParent'Aideurn:md5:59bb8fbff380b6675a8c06dc0549badf2023-04-24T07:30:00+02:002023-04-25T16:57:35+02:00Laurence BrunLE RÉSEAU DE CONFIANCE DU DEUILAccOMpaGnemeNTdEuiLDeuiL AniMaliErEnfaNTfAMilLemaMaNpApapArenTaLitÉParEnTspArlErsOutiEnsoUveniRtOut-peTitStrAvaiL du DeUilvÉriTéÉmoTioN<p>Votre famille est touchée par le deuil et vous avez des enfants. Comment les accompagner et les soutenir pour que cette épreuve s'inscrive dans leur vie ?</p>
<p>Je vous présente <a href="https://youtu.be/Xh7NcbWYr48" hreflang="fr" title="Présentation de Parent'Aide sur YouTube">Parent'Aide</a>.</p> <h3>Qui est votre famille ?</h3>
<p>Est-elle composée de plusieurs adultes, de plusieurs enfants ? Quel est leur âge ? Qui est décédé ? Quelle relation les différents membres de votre famille entretenaient-ils avec le défunt ? Que s'est-il passé ? Est-ce suite à une longue maladie ? Est-ce un décès inattendu, imprévisible ? Comment l'avez-vous appris et comment cela a-t-il été annoncé aux enfants, par qui, avec quels mots ?</p>
<h3>Vous voici dans un rôle difficile : <a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia">accompagner vos enfants endeuillés</a>.</h3>
<p>Surtout qu'il y a de grandes chances pour que vous aussi, vous soyez en deuil. Quoi que, pas toujours ! Je parle aussi du deuil animalier ici, car c'est souvent le premier deuil que les enfants rencontrent, à condition qu'on les accompagne dans cette étape.</p>
<p>Oui, je me permets cet aparté car souvent, pour protéger nos petits, nous tentons de contourner la souffrance du deuil. En plus, nous ne savons pas comment faire ! Alors, parfois, on s'arrange avec la vérité et on invente une histoire souvent abracadabrante : on remplace le poisson rouge qui n'est plus tout à fait le même, on raconte que le chat est parti avec son amoureuse ou encore que le chien a décidé de voyager à travers le monde. En faisant cela, malheureusement, non seulement nous ne protégeons pas les enfants, mais surtout, nous ne leur apprenons pas à vivre le deuil, or, ils y seront forcément confrontés dans leur vie.</p>
<p>Votre enfant peut aussi vivre le deuil après le décès d'un de ses amis ou camarade de classe. Dans ce cas, le soutien que vous lui apporterez sera essentiel pour affronter cette nouvelle incroyable pour un enfant : on ne meurt pas que quand on est vieux ! Difficile apprentissage !</p>
<h3><a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia">Accompagner les familles</a></h3>
<p>Cela a été mon métier pendant 8 belles années. J'ai soutenu de nombreux parents venus me rencontrer afin d'aider leur enfant à vivre le deuil. J'ai également animé des groupes d'entraide pour les parents et des ateliers pour se souvenir avec les enfants.</p>
<p>De ce fait, ayant accompagné plus de 300 familles, j'ai mesuré la détresse dans laquelle vous plonge la tristesse et le chagrin de vos enfants.</p>
<h3>Vous avez les ressources !</h3>
<p>Seulement, vous ne le savez pas. Votre enfant le sait car c'est souvent vers vous qu'il se tournera pour toutes les questions importantes, et celles concernant la mort sont très importantes.</p>
<p>Vous avez juste besoin d'un petit coup de pouce, d'une malle dans laquelle vous trouverez des idées pour soutenir vos petits et les plus grands. Vous avez besoin d'être rassurés sur ce qui est judicieux et ce qu'il vaut mieux éviter.</p>
<h3><a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia">Parent'Aide répond à ces besoins</a> !</h3>
<p>J'ai conçu ce format pour ceux d'entre vous qui ne souhaitent pas un accompagnement mais plutôt un soutien et une aide pour comprendre ce qui vous arrive et ce que vous pouvez mettre en place pour aider au mieux vos enfants.</p>
<p>J'ai enregistré des vidéos. Tout d'abord, je vous dis quelques mots sur le deuil. Puis, je questionne la manière dont cet évènement a été annoncé aux enfants. Je vous explique comment un enfant comprend la mort en fonction de son âge, du tout petit bébé à l'adolescent. Je vous parle aussi des différentes étapes juste après le décès : le funérarium ou salon mortuaire, les obsèques et le cimetière. Comment aborder ces questions avec vos enfants.</p>
<p>Puis, je vous invite au travers des vidéos suivantes à découvrir de très nombreux outils pour aider votre enfant à réussir à intégrer cet évènement tragique dans sa vie. Je vous propose de multiples manières d'entretenir sainement le souvenir du défunt afin que les enfants puissent grandir sereinement, j'évoque l'épineuse question des dates significatives et ce que vous pouvez imaginer pour les rendre plus agréables, et je vous montre plusieurs outils issus de la sophrologie, qui apprennent qu'on peut utiliser son corps pour mieux vivre une situation douloureuse.</p>
<h3>Une rencontre ?</h3>
<p>Vous aurez peut-être envie de me rencontrer en visio pour que nous parlions plus précisément de votre situation. En effet, j'ai essayé de parler de manière générale et j'espère que vous pourrez vous retrouver dans mes propos, cependant, rien de tel qu'un entretien individuel. Si cela vous intéresse, je vous ai glissé un coupon de réduction de 50% sur une séance individuelle avec moi.</p>
<h3><a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia">FAQ</a></h3>
<h4>Je dois prendre des notes pour me souvenir de ce qui est dit dans les vidéos ?</h4>
<p>Non, pas du tout. Vous pouvez visionner les vidéos autant de fois que vous le souhaitez. Vous pouvez prendre des notes si c'est plus confortable pour vous. Cependant, vous avez le cahier d'activités dans lequel tous les exercices sont bien expliqués, pas à pas.</p>
<h4>Je suis obligé de faire la séance individuelle ?</h4>
<p>Oh non, c'est une offre supplémentaire que je vous propose pour des réponses plus précises. Les vidéos et le cahier d'activités, ainsi que tous les liens supplémentaires que je vous ai préparés sont amplement suffisants.</p>
<h4>C'est une forme de thérapie à distance ?</h4>
<p>Non, une thérapie est une relation qui se crée entre le thérapeute et le client, basée sur la confiance et sur une analyse fine de votre situation. Il ne me semble pas possible de faire cela avec le format que je vous propose. C'est plutôt une boîte à outils qui peut d'ailleurs être complémentaire d'un accompagnement thérapeutique.</p>
<h4>Les exercices demandent des compétences particulières ?</h4>
<p>Pas vraiment. Vous pouvez toujours adapter les idées proposées à vos passions, votre mode de vie, vos capacités physiques. Les activités physiques peuvent se faire debout, assis ou allongé. Les activités artistiques sont d'un niveau très accessible.</p>
<h4>Combien ça coûte ?</h4>
<p>En 2023, au moment du lancement, cela coûte le prix d'une séance individuelle, soit 60€. Vous pouvez régler en 2 fois, avec un petit surcoût lié aux frais bancaires.</p>
<h4>Et si je suis perdu ?</h4>
<p>Vous pouvez me contacter par mail si vous avez une ou deux questions. Je me ferai un plaisir de vous répondre (prévoyez un petit délai de réponse, je ne traite mes mails qu'une seule fois par jour et ni le week-end, ni les vacances). En cas d'urgence, je vous rappelle les numéros d'urgence : le 15 pour le SAMU, le 18 pour les Pompiers. Si un membre de votre famille présente des signes de grande souffrance psychique, de nombreux hôpitaux proposent des urgences psychiatriques qui savent très bien gérer les crises. Ne restez pas seul.</p>
<p><a href="https://laurencebrun.podia.com/parent-aide" hreflang="fr" title="Parent'Aide sur Podia"><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.0P_A_R_E_N_T__A_I_D_E_s.jpg" alt="0P A R E N T' A I D E.jpg, avr. 2023" style="display:table; margin:0 auto;" title="0P A R E N T' A I D E.jpg, avr. 2023" /></a></p>Le deuil et la solitudeurn:md5:9f9a14ca754e922dc12ca699de0f614d2022-11-25T10:00:00+01:002022-11-25T10:00:00+01:00Laurence BrunThéorieAccOMpaGnemeNTacCuEilAidEdEuiLfAMilLeForMatiOnsOlitUdEsOutiEnThéRapeutEÉmoTioN<p><em>Christophe Fauré dit « le deuil, c’est l’expérience de la solitude ultime ». Oui, même vécu en famille, le deuil reste une expérience unique.</em></p> <p>Autant de deuils que d’endeuillés autour du même défunt.</p>
<h3><a href="https://amzn.to/3fSqq7S" hreflang="fr" title="La consolation d'Anne Dauphine Julliand">La consolation</a></h3>
<p>La peine est unique, elle peut être soulagée à certains moments, par des gestes de <a href="https://amzn.to/3fSqq7S" hreflang="fr" title="Consolation d'Anne Dauphine Julliand">consolation</a> décrits magnifiquement par Anne-Dauphine Julliand (@Rosanbelle sur Instagram) dans son livre homonyme.</p>
<p>Mais, bien qu’essentielle, la consolation est temporaire, tout comme le sourire que les clowns d’hôpital amènent sur le visage des enfants. La cicatrisation de cette peine est longue et douloureuse. Et à plusieurs reprises, sur ce long chemin, très bien représenté par le film "<a href="https://etjechoisisdevivre.fr/" hreflang="fr" title="Film Et je choisis de vivre">Et je choisis de vivre</a>", l'endeuillé vivra de grands moments de solitude, comme il fera aussi de belles rencontres.</p>
<h3>La solitude</h3>
<p>Le deuil coupe des autres, de la société, qui continue à vivre et dont l’endeuillé se sent tellement loin. Et pourtant, ce sont ces autres qui lui redonneront le goût de vivre, c’est avec eux qu’il refera un jour des projets.</p>
<p>Situation difficile, inextricable parfois. Comment conseiller, accompagner ? Accompagner l'endeuillé en le ramenant dans la réalité de son entourage, juste pour qu'il comprenne ce qu'il vit souvent comme un rejet, accompagner les proches en parlant du deuil et des besoins des endeuillés.</p>
<p>Je proposais souvent aux endeuillés de mettre la distance utile le temps nécessaire mais sans couper le lien.</p>
<h3>Trouver de l'aide autour de soi</h3>
<p>Puis de lister celles et ceux sur qui ils pensaient pouvoir vraiment compter et les compétences de chacun. Avec l’un, je parle du défunt, avec l’autre, je sors boire un verre, avec le troisième je règle mes difficultés administratives…</p>
<p>Chacun a ses compétences et ses ressources. Nous ne sommes pas tous égaux dans notre vécu du deuil ni dans notre capacité à accompagner nos amis ou notre famille dans ces moments douloureux. Mais cela ne signifie pas un désintérêt ou un désamour. Il est utile de repérer et de faire appel à la zone de génie de chacun.</p>
<p>Il existe aussi des ressources extérieures, solides, aidantes. Je pense forcément à la plateforme <a href="https://mieux-traverser-le-deuil.fr/" hreflang="fr" title="Mieux traverser le deuil, plateforme d'information et d'écoute">Mieux traverser le deuil</a>, créée au moment de la sortie du film Et je choisis de vivre et qui réunit nombre d'articles, d'idées et des espaces d'échange.</p>
<p>Au début du chemin ou lorsque celui-ci devient trop escarpé, il faut chercher et accepter toute l'aide possible.</p>
<h3>Et dire...</h3>
<p>Les endeuillés ont besoin de verbaliser ce qu’ils vivent, ressentent. Et moins c’est compréhensible et plus on en parle. Ainsi, on coupe l’herbe sous le pied à la solitude qui cherche à s’immiscer, qui s’enroule autour de l’endeuillé comme ces plantes parasites qui finissent par étouffer l’arbre. Pour ne pas être asphyxié par la souffrance trop immense.</p>
<p>Souvent, en parlant, en prononçant le prénom ou en racontant un souvenir, on a peur de déclencher une vague d'émotion, de tristesse. Oui, c'est effectivement le risque. Mais cela fait tellement de bien de ne pas être seul à se souvenir et de pouvoir le partager et laisser les émotions s'exprimer. Alors que faire, en face ? Accueillir ce chagrin, le nommer, le valider et selon le degré d'intimité, oser un geste doux : une main sur le bras, une main qui frotte le dos, des bras qui s'ouvrent... A vous de voir !</p>
<h3>Viens te former !</h3>
<p>Dans <a href="https://laurencebrun.podia.com/formation" hreflang="fr" title="Formations sur le deuil">mes formations</a>, je te donne plein d’exemples inspirés de situations vécues. Et puis, je te propose un protocole, un guide pour tes premières fois. Je te souffle des idées, des mots, des postures, des trucs et plein d’astuces. Pour te sentir moins seul, plus serein.</p>
<p>Et puisque je forme des professionnels de la relation d'aide au deuil, et que toi, peut-être, tu cherches de l'aide, <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?pages/Carte-des-professionnels-form%C3%A9s-%C3%A0-l-accompagnement-du-deuil" hreflang="fr" title="cartes des professionnels formés au deuil par Laurence Brun">tu peux les retrouver sur cette carte</a>. Regarde bien leur profession, contacte-les, certains travaillent aussi à distance. J'espère que cela t'aidera.</p>
<p>J’installe pas à pas <a href="https://laurencebrun.podia.com/community/home" hreflang="fr" title="Réseau professionnels formés au deuil">une communauté de pros du deuil</a>, bienveillante, accueillante. Si ça te dit, <a href="https://laurencebrun.podia.com/" hreflang="fr" title="Boutique Laurence Brun EI">tu peux découvrir tout ça</a>. On en discute quand tu veux ! À bientôt !</p>
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User ses émotionsurn:md5:e5b677723b03c473961ea83485cecc422022-06-28T13:04:00+02:002022-06-28T13:04:00+02:00Laurence BrunTrucs et astucesAccOMpaGnemeNTAidEdEuiLsoiN De sOisOutiEnÉmoTioNÉmoTionS<p>Consoler : Soulager, apaiser, adoucir.</p> <div style="text-align: center;">
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<p>Christophe Fauré explique dans son livre Vivre le deuil au jour le jour que, lorsqu’on est en deuil, il faut trouver des moyens d’user ses émotions pour qu’elles soient plus supportables.<br />
<br /></p>
<p>Alors oui, parler de ses peines, c’est déjà se consoler, parce que, en parlant on exprime, et en exprimant, on use les émotions.<br />
<br /></p>
<p>J’avais du mal à comprendre cette notion d’user ses émotions. Deux images à partager avec vous.<br />
<br /></p>
<p>La première : la différence entre un angle pointu et un angle arrondi. Dans les deux cas, l’angle est là, il existe et pourtant il est différent. Il est plus doux dans le second cas, si on se cogne, on se fera certainement moins mal.<br />
<br /></p>
<p>La seconde : vous regardez un film très émouvant. Peut-être allez-vous pleurer, avoir la gorge serrée selon votre mode d’expression des émotions. Regardez une deuxième fois, puis une troisième, puis une dixième fois : ressentez-vous la même émotion, avec la même intensité ? C’est rare ! En général, au fur et à mesure des visionnages, le niveau émotionnel baisse. Parfois même, cela va finir par nous agacer.<br />
<br /></p>
<p>Alors bien sûr, vivre le deuil ou regarder un film, c’est évidemment très différent. Il n’empêche que le curseur émotionnel baisse au fur et à mesure que l’on arrive à exprimer sa peine et ses émotions.<br />
<br /></p>
<p>Exprimer, ce n’est pas forcément parler. Peut-être que pour vous c’est chanter, danser, marcher, sculpter, jouer d’un instrument, dessiner, peindre, bricoler, colorier, méditer… Du moment que vous y mettez cette intention, votre cerveau va décharger un petit peu de ce trop plein émotionnel qui vous empêche de vivre.<br />
<br /></p>
<p>J’adorais travailler ces options avec les personnes que j’accompagnais. Les résultats les surprenaient toujours.<br />
<br /></p>Ne pas avoir pu voir le corps de ma Mamieurn:md5:e120cbc626d2e9a2767f02ac0020e5d82022-06-18T14:04:00+02:002022-06-18T14:04:00+02:00Laurence BrunTÉMOIGNAGESAccOMpaGnemeNTAdiEuaMiApaiSeMentcoNsEilSConSolaTioNcoUraGedEuiLEmpaThiEeXpRimeRfUnéRaRiuMiMagiNaiRePleiNe conScieNcePréPareRÉcouTeÉmoTioN<p>Cela a entraîné des pensées et images obsédantes.</p> <div style="text-align: center;">
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<source src="https://www.en-deuil-et.com/public/Ne_pas_avoir_pu_voir_Mamie3.mov">
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<p>Vous vous en souvenez peut-être si vous avez lu d'autres posts sur ce sujet mais je résume ici pour que tout le monde puisse comprendre. Ma Mamie a été assassinée il y a plus de 30 ans. A cette époque, aucun accompagnement ne nous a été proposé, je ne peux même pas vous dire si cela existait, à vrai dire, je n'ai pas cherché. Je ne savais pas que j'avais besoin d'aide.<br />
<br /></p>
<p>Du fait des circonstances de son décès, il y a eu une enquête, une autopsie, et comme les faits se sont passés loin de son lieu de résidence, son corps a été rapatrié. De ce fait, le cercueil était plombé et il nous a été impossible de la voir une dernière fois.<br />
<br /></p>
<p>Si j'en parle, ce n'est pas pour vous émouvoir, mais pour vous faire partager mon ressenti, mon vécu, unique forcément. Nous ne sommes pas très à l'aise dans notre société avec le corps mort. Nous hésitons à aller le voir, nous le déconseillons aux plus fragiles, aux plus jeunes, aux plus âgés aussi... Et pourtant, voir le corps, s'il présente un aspect apaisé, si l'endeuillé est préparé et accompagné, cela peut apporter un grand réconfort.<br />
<br /></p>
<p>Si vous saviez le nombre de fois où j'ai entendu dans mon cabinet de thérapeute du deuil le soulagement d'avoir vu le visage serein, d'avoir pu constater la réalité de la mort, d'avoir pu dire quelques mots, d'avoir pris le temps de l'adieu. Oui, c'est cela qui m'a manqué ! Sa mort étant tellement inattendue, je ne lui avais pas dit adieu, bien au contraire, je lui avais dit : "A bientôt !", convaincue de la retrouver quelques jours plus tard.<br />
<br /></p>
<p>Dans tous les articles où je vous parle des enfants, je vous dis qu'il est important de leur expliquer avec des mots vrais pour que leur imaginaire ne s'emballe pas. Et bien, moi, mon imaginaire est parti au triple galop et il m'a fait faire deux grands cauchemars. Le premier : "Et si on s'était trompé, si ce n'était pas elle, en fait, personne de la famille ne l'a vue, et si..." et le second : des images cauchemardesques liées aux circonstances de sa mort. Si je l'avais vue, peut-être en aurait-il été autrement. Mais c'est ainsi et l'on n'y peut rien changer ! Enfin si, justement, on peut y changer quelque chose !!<br />
<br /></p>
<p>C’est possible d’aider les personnes à se défaire de ces images, de ces interrogations pour ne plus être parasité. C’est long, mais ça marche. Plusieurs techniques existent. Si c'est un trauma, les techniques de mouvements alternatifs, EMDR et dérivés sont très efficaces. Cela peut être aussi une action très consciente. Ainsi, grâce à une amie sophrologue, je suis venue remplacer, consciemment, ces images difficiles par une photo que j'avais toujours avec moi et que je regardais en ravivant mes souvenirs es-sens-tiels (par les 5 sens : où était-ce, quel temps faisait-il, quelles odeurs nous entouraient, quels vêtements je portais, est-ce que nous mangions quelque chose...). Petit à petit, avec beaucoup de constance, ces images réelles sont venues remplacer les imaginaires. On peut s’aider aussi d’une musique, d’un parfum… qui vient petit à petit remplacer la pensée ou l’image difficile.<br />
<br /></p>
<p>Et pour gérer la lancinante question du : "Et si on s'était trompé ?", j'ai décidé, le jour de ses 100 ans, que même si elle avait été amnésique quelque part, sans aucun moyen de recouvrer son identité, elle était sûrement morte désormais. Et j'ai arrêté de la chercher partout, dans chaque rue, dans chaque silhouette, dans chaque reflet... Quel soulagement ! Plus besoin d'être en alerte tout le temps ! <br />
<br /></p>
<p>J'ai trouvé très intéressant de vivre ce chemin, qui est le mien propre, j'en suis bien consciente ! Je ne peux que conseiller, après cette expérience, et en m'appuyant sur les recherches théoriques de Christophe Fauré et d'autres, d'essayer de voir le corps, de vivre cette rencontre avec la réalité de la mort et ainsi, de pouvoir s'engager sur le chemin du deuil en toute conscience.<br />
<br /></p>
<p>Pour vous donner un autre exemple, je me souviens d'un jeune homme qui venait de perdre son meilleur ami, qui ne pouvait y croire et qui était terrifié d'aller voir le corps. Accompagné d'un de ses amis, il s'est rendu au funérarium. Il est resté dans le hall d'accueil et son camarade est entré dans la pièce, est resté quelques instants et est venu lui confirmer que c'était bien leur ami qui était là. Il n'a pas eu besoin d'aller voir, il savait car il avait une totale confiance en ce copain. Il y a toujours un moyen de réussir à se confronter à la mort sans aller au-delà de ses limites.</p>Le soleilurn:md5:35af79af6a8614abbb0d5547f3379d3c2022-06-17T13:45:00+02:002022-06-17T13:45:00+02:00Laurence BrunTrucs et astucesAccOMpaGnemeNTApaiSeMentaPPriVoisercHagRinConSolaTioNCréAtiVitéCâlinoThéraPiedEuiLDuRéefOrCeIdÉeSMéTéoOuTilsPleiNe conScieNcepRenDre SoiNReSpiReSanTésoiN De sOiÉCoutEÉmoTioNéTé<p>Thématique soufflée par la Journée Mondiale du Soleil !</p> <div style="text-align: center;">
<video controls="" preload="auto" width="400" height="300">
<source src="https://www.en-deuil-et.com/public/Le_soleil.MP4">
</video>
</div>
<p><br />
<br /></p>
<p>Je cherchais un lien entre le deuil et le soleil !<br />
<br /></p>
<p>Le soleil : il réchauffe, illumine, symbolise la vie, l’été, la belle saison.
Le deuil est plutôt représenté par l’hiver, le froid, la nuit…<br />
<br /></p>
<p>Pourtant, le deuil concerne bel et bien des gens vivants ! Alors le soleil, comme le rire dont je parle dans un autre article, il est vital pour les endeuillés.<br />
<br /></p>
<p>Et comme le rire, il apporte de nombreux bienfaits. Il réchauffe les corps souvent endoloris par les courbatures liées à la trop grande peine, il aide à se détendre. Se poser au soleil (en se protégeant, bien sûr), c'est aussi lâcher prise, s'abandonner. C'est difficile à faire dans ces moments-là. <br />
<br />
Que pouvez-vous conseiller à l'endeuillé ?<br />
<br />
D'abord, demandez-lui s'iel aime le soleil, si la chaleur lui est agréable. Si oui, demandez-lui quels bons souvenirs sont associés au soleil et proposez-lui de s'installer confortablement et de ressentir ces souvenirs. Iel peut vous le raconter ou se le remémorer en silence, à son choix. Guidez-le, un peu comme une méditation. Et puis, à la fin, si cela lui a fait du bien, proposez-lui d'imaginer la même chose en vrai et de le faire la prochaine fois qu'il y aura du soleil.<br />
<br /></p>
<p>L'idée est de l'aider à lâcher le mental, à juste apprécier l'instant, dans le corps, avec les 5 sens, tranquillement, "juste comme une pause, un répit" comme le chantaient Céline Dion et Garou ! Vous pouvez évoquer aussi la pleine conscience, le proposer comme un exercice de soin de soi. A vous d'adapter en fonction des réactions de la personne que vous accompagnez.<br />
<br /></p>
<p>Et j'aurais toujours le même conseil pour vous : testez-le pour mieux en parler, mieux le proposer et pour accompagner la personne dans cette découverte !</p>Le rireurn:md5:044c48f87c02585e4ead72aace1db9362022-06-16T13:52:00+02:002022-06-16T13:52:00+02:00Laurence BrunTrucs et astucesAccOMpaGnemeNTApaiSeMentcoMprEndreConSolaTioNcuRiosiTédEuiLRiReÉmoTioNÉmoTionS<p>Parler du rire sur un blog consacré au deuil, ça vous paraît étrange ?</p> <div style="text-align: center;">
<video controls="" preload="auto" width="400" height="300">
<source src="https://www.en-deuil-et.com/public/Le_rire.MP4">
</video>
</div>
<p><br />
<br /></p>
<p>Le premier dimanche du mois de mai c’est la Journée Mondiale du rire.<br />
<br /></p>
<p>Le rire est essentiel à la vie. Et rire fait du bien au moral. Est-ce qu’on a le droit de rire quand on est en deuil ?<br />
<br /></p>
<p>Ma réponse est OUI, bien sûr ! Évidemment ! C’est même une question de survie !<br />
<br /></p>
<p>Alors bien sûr, au début, on n’en a pas envie. Rire nous paraît incongru, impossible, ou alors c’est un rire nerveux. Mais il arrive toujours un moment où une situation cocasse, une bonne blague, le rire de quelqu’un d’autre fait renaître notre rire.<br />
<br /></p>
<p>Et cela peut faire bizarre, rire alors qu’on est encore tellement malheureux au fond de soi ! Oui, bien sûr, c’est étrange ! Accueillir ce rire comme un cadeau, comme un petit instant de légèreté, comme une accalmie dans la tempête, sans culpabilité, sans se prendre la tête, tout simplement, comme il vient, c’est certainement ça la recette.<br />
<br /></p>
<p>Et sinon, savez-vous qu’il existe du yoga du rire, des festivals du rire, de la zygomathérapie et des coaching sourire ? Je vous envoie vers le compte Instagram de Sylvie @sylvie.cormouls_houles.coach ou sur <a href="https://www.unsouriredanslatete.com/" hreflang="fr" title="Site un sourire dans la tête">son site</a>, allez y faire un tour ! Le rire, c’est une très bonne thérapie et sans aucun effet secondaire néfaste ! Bien au contraire !</p>
<p>Sur Avenir Santé Mutuelle, on peut lire qu'il "provoque une onde musculaire qui implique involontairement les muscles du visage (zygomatiques, temporaux, frontaux, lèvres, paupières…) puis qui se transmet aux épaules, aux cuisses, etc. Le diaphragme est notamment fortement sollicité, ce qui se traduit par de violents mouvements d’inspiration et d’expiration. Les bronches s’ouvrent plus largement, la ventilation est plus importante, les échanges respiratoires sont favorisés, les défenses immunitaires augmentent et le cerveau est mieux oxygéné. Le rythme cardiaque s’accélère brièvement puis ralentit petit à petit. Le sang circule mieux, les artères se dilatent, la pression artérielle diminue, les toxines sont alors mieux éliminées.<br />
<br /></p>
<p>En stimulant la production d’endorphines (l’hormone du bonheur), le rire diminue le stress et évacue les tensions de l’organisme. Il contribue aussi à la production de dopamine, un autre neurotransmetteur qui renforce la sensation de plaisir et stimule la motivation. C’est un bon remède à la dépression, à l’anxiété, aux phobies, aux crises de spasmophilie et aux maladies psychosomatiques.<br />
<br /></p>
<p>Le rire aide à forcer l’optimisme, à adopter des attitudes positives face à des situations difficiles ou des décisions importantes à prendre. On reste lucide, on change sa vision des choses et on reprend confiance en soi."<br />
<br /></p>
<p>Sur Passeport Santé, on peut lire que "l'enfant rit 300 à 400 fois par jour quand l'adulte ne rit plus que 20 fois en moyenne. Et pourtant, 10 à 15 mn de rire par jour contribueraient à nous maintenir en bonne santé". Alors, vive les vidéos rigolotes, les jeux de société en famille qui font rire, les livres drôles, et les ateliers de yoga du rire... et osez rire, osez rire à pleine gorge, à pleine voix...<br /><br /></p>5 idées pour apprivoiser la peine du deuilurn:md5:dc7c79b12b09e7997c1e7ca04795787f2022-06-05T13:15:00+02:002022-06-05T13:15:00+02:00Laurence BrunTrucs et astucesAccOMpaGnemeNTAidEdEuiLdoUceUrEntouReRIdÉeSPenSéespRenDre SoiNsoiN De sOiViVre sEs ÉmoTionSÉcouTeÉmoTioNétApeS<p>Juste quelques petites idées glanées par-ci, par-là et que je vous confie.</p> <div style="text-align: center;">
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</div>
<p><br />
<br /></p>
<p>Quelques semaines après le décès de son bébé, de son enfant, de son conjoint ou de son proche, nous vivons une souffrance omniprésente et notre cerveau essaye de nous en protéger. Alors, sans même s’en rendre compte, nous cherchons des objets doudous pour nous consoler, nous rassurer.<br /><br /></p>
<p>Est-ce une bonne idée ou une façon de rester dans la souffrance ?<br /><br /></p>
<p>Écoutez-vous, écoutez votre besoin, cherchez ce qui vous fait du bien, ce qui vous apaise, même un petit peu. Il n’y a que vous qui sachiez ce qu’il vous faut, ce qui va vous aider.<br /><br /></p>
<p>On donne un doudou à l’enfant pour qu’il s’habitue à une nouvelle situation. Nous y avons le droit aussi lorsque nous sommes en deuil.<br />
<br /></p>
<p>Sur le net et sur les réseaux, j’ai glané quelques idées, à voir si certaines vous plaisent :<br />
<br /></p>
<p>Izzy Bear, un ours en peluche fait avec les vêtements prévus pour le bébé et lesté pour peser dans les bras des parents, projet uniquement réalisable au Canada ou que vous pouvez faire vous-même,
garder précieusement des petits vêtements pour l’enfant suivant,
réaliser ou faire réaliser un cadre avec des objets importants pour vous, une photo, un symbole…<br />
<br /></p>
<p>Est-ce que vous lui donniez un petit nom : ma coccinelle, mon petit chou, mon petit chat, mon loukoum…? Si vous n’avez pas de photos, un joli cadre avec ce symbole peut marquer la place de votre enfant dans votre intérieur.<br />
<br /></p>
<p>Fabriquer de jolis objets mémoriels en résine, vu sur Tik Tok.<br />
<br /></p>
<p>Prendre un vêtement et le porter, une écharpe qui vous réchauffera, une goutte de son parfum…<br />
<br /></p>
<p>Tout est possible du moment que cela vous fait du bien. Cette démarche peut aussi vous aider à donner sa juste place au défunt. Écoutez-vous et prenez soin de vous. Vous seuls savez quel est votre besoin du moment.</p>Le Câlin Papillonurn:md5:2b68463a0abfb3db0866294cbd3bcf772022-05-31T13:23:00+02:002022-05-31T13:23:00+02:00Laurence BrunTrucs et astucesdEuiLdoUceUrsoiN De sOiÉmoTioN<p>Cette technique se fonde sur l’EMDR, l’EFT et le Taping.</p> <div style="text-align: center;">
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<p><br />
<br />
L’objectif est de donner aux personnes en deuil un moyen de s’apaiser. L’EMDR car les mouvements sollicitent alternativement les deux cerveaux. L’EFT et le taping car ce sont des moyens de libérer le mental et les émotions.<br />
<br /></p>
<p>La technique est très simple et on peut l’apprendre à n’importe quel âge.<br />
<br /></p>
<p>On met les bras en croix, on tapote alternativement le haut de chaque bras, assez fort pour le sentir sans avoir mal, au rythme qui convient (cela peut être très lent ou assez rapide) et on fait cela longtemps, en respirant bien, jusqu’à ressentir de l’apaisement.<br />
<br /></p>
<p>Vous êtes professionnel : testez le sur vous ! Puis proposez-le aux personnes que vous accompagnez. Il n’y a aucun risque à faire le câlin papillon, que des bénéfices.<br />
<br /></p>
<p>Bonne expérimentation !</p>Journée internationale de la Conscienceurn:md5:7141f7a82611586acd1a907f6dcab4902022-05-29T16:35:00+02:002022-05-29T16:35:00+02:00Laurence BrunThéorieCNVComMuniCatiOnCâlinoThéraPiedEuiLÉmoTioN<p>Le 5 avril, c’est la journée internationale de la conscience, journée initiée par l’UNESCO pour inviter à instituer une culture de la paix ancrée dans l’amour et la conscience dans le respect de la culture et d’autres particularités ou coutumes locales, nationales ou régionales.</p> <div style="text-align: center;">
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<p><br />
<br />
<strong>La paix</strong>, nous dit l’UNESCO, est un processus positif, dynamique et participatif, intrinsèquement lié à la démocratie, à la justice et au développement pour tous, par lequel les différences sont respectées, le dialogue est encouragé.</p>
<p>Quel rapport avec le deuil ? En temps de deuil, toutes les émotions sont exacerbées et chaque membre de la famille vit le deuil différemment. C’est souvent une période d’incompréhension et de tensions familiales. Et, paradoxalement, le besoin de chacun est plutôt dans la douceur, la compréhension, l’empathie.</p>
<p>Je ne sais pas comment établir la paix dans le monde, la mission me paraît colossale. Au sein des familles que j’ai accompagnées, j’ai souvent oeuvré au rétablissement du dialogue, de l’écoute de l’autre, de la prise en considération de chacun.</p>
<p>Quels outils pour cela ? La <strong>CNV, communication non violente</strong> qui m'enseigne de parler de mon besoin et de mon ressenti sans accuser l’autre. <strong>Les accords toltèques</strong> qui nous proposent que notre parole soit impeccable, de ne pas prendre les choses personnellement, de ne pas faire de supposition et de toujours faire de notre mieux. Je proposais des petits jeux de rôle pour s’entraîner. Et <strong>la câlinothérapie</strong> pour remettre de la douceur et de l’harmonie dans les familles.</p>
<p>Et vous, vous utilisez quoi comme outils ? Vous savez que vous en trouverez plein dans <a href="https://laurencebrun.podia.com/" hreflang="fr" title="Accès au site des formations">les formations que je vous propose</a> et dans le <a href="https://laurencebrun.podia.com/carnet-outils-du-deuil" hreflang="fr" title="carnet outils du deuil podia">Carnet Outils du deuil</a> que vous pouvez télécharger.</p>La posture professionnelleurn:md5:f064795fa080c799c14abc8efda58ca62022-04-28T14:25:00+02:002022-05-25T15:40:34+02:00Laurence BrunThéorieCARL ROGERScoMpéTeNceSconScieNtiSercuRiosiTédEuiLForMatiOnPosTurE pRoFesSionNellESuperViSionThéRapeutEÉcouTeÉmoTioN<p><em>Selon les enseignements de Carl Rogers</em><br /></p>
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<p>La posture professionnelle est essentielle dans l’accompagnement du deuil et elle est au centre de toutes mes <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?post/2022/04/21/Laurencebrun.podia.com" hreflang="fr" title="Boutique ">formations</a>. Plus généralement, elle est très importante dans la relation d’aide. C’est une alchimie, un ensemble de petites choses qui permettent de trouver la posture adéquate. Je vais essayer de résumer ici quelques enseignements de <strong>Carl Rogers</strong>.<br />
<br /></p>
<p>Le <strong>non-jugement</strong> est la première valeur. <strong>L’accueil inconditionnel</strong> de l’autre, de ce qu’il apporte dans l’entretien, prendre ses paroles à la hauteur de ce qu’il exprime, être totalement à son écoute.</p>
<p>Carl Rogers parle <strong>d’écoute active</strong>, celle qui reformule (avec les mots exacts que l’autre a prononcé), celle qui questionne, qui s’intéresse, qui réagit, qui s’exprime.</p>
<p>La <strong>bienveillance</strong>, <strong>l’empathie</strong> ! Ah, j’en profite pour vous donner ma définition de l’empathie : comprendre ce que l’autre ressent sans le ressentir moi-même. C’est donc très différent de la sympathie ou de la compassion.</p>
<p><strong>Accueillir ses émotions, les miennes</strong>, celles qui sont provoquées par le discours verbal et non-verbal de la personne que j’accompagne. Les accueillir, les reconnaître et <strong>travailler avec</strong>.</p>
<p><strong>Conscientiser mes projections</strong> : nous en avons tous et quelle que soit notre bonne volonté, elles sont présentes. Si je vous parle d’une jeune femme qui a perdu son conjoint, vous avez tout de suite plein d’images et d’émotions qui s’activent, en fonction de votre histoire, de vos connaissances et de vos expériences. C’est normal et humain. Et ce n’est pas grave si vous en avez conscience et que vous travaillez avec, évidemment ! La PNL (Programmation Neuro Linguistique) parle de <strong>Carte du Monde</strong>, c’est à dire toutes les informations à notre disposition qui nous permettent de comprendre ce qui nous entoure et qui n’est donc jamais neutre.</p>
<p><strong>Être supervisé</strong> par un professionnel : le garant de votre posture professionnelle, la sécurité pour vos accompagnés et pour vous, c’est essentiel ! Vous retrouverez <a href="https://laurencebrun.podia.com/supervision-et-soutien-technique-sur-le-deuil-pour-les-pros" hreflang="fr" title="Supervision">mes offres de supervision sur ma boutique</a>.</p>
<p>La posture professionnelle ne s’improvise pas, elle s’apprend et se travaille tout au long de la vie professionnelle.</p>Deuil normal…urn:md5:559315e227b95c5603b27a36e49e89322022-04-22T01:40:00+02:002022-05-25T16:04:20+02:00Laurence BrunThéoriedEuiLÉmoTioN<p><em>Ça existe ? C’est quoi ?</em><br /></p>
<div style="text-align: center;">
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</video>
</div>
<p>Je vais vous raconter une histoire. Celle du deuil normal de mon tonton. <br />
<br />
J’avais un tonton, pas un seul en vrai, mais l’un d’entre eux était mon tonton. J’adorais l’appeler comme ça, même adulte je continuais à l’appeler Tonton ! <br />
<br /></p>
<p>Je ne le voyais pas très souvent. Mais j’ai quelques très bons souvenirs avec lui. C’était un ours mal léché, souvent ronchon. Je sais qu’il n’a pas forcément été cool avec son entourage, il était loin d’être parfait. Mais c’était mon tonton et je l’aimais beaucoup.<br />
<br /></p>
<p>Quand il est tombé malade une première fois, je n’ai pas voulu le savoir. Puis il s’est rétabli et j’ai mesuré ma chance qu’il soit toujours avec nous. Et j’ai décidé d’arrêter de remettre à plus tard.<br />
<br /></p>
<p>L’été suivant, je suis allée le voir, passer un peu de temps avec lui, lui dire combien il comptait pour moi. L’été d’après, j’ai recommencé et ça m’a fait du bien.<br />
<br /></p>
<p>Lorsque quelques mois plus tard, mon cousin m’a annoncé son décès, j’étais prête. Oh, j’ai été triste, très triste même. Surtout que je ne pouvais pas me rendre à ses obsèques. Il m’a manqué, il me manque toujours. Savoir qu’il n’est plus là, quelque part sur la terre, c’est toujours un grand vide en moi. <br />
<br /></p>
<p>Chaque deuil est différent. La tristesse n’est pas proportionnelle à l’amour qu’on porte au défunt. L’alchimie est beaucoup plus subtile que cela. Je ne saurais même pas vous l’expliquer. Par contre, je sais qu’il n’existe pas d’échelle de souffrance du deuil.<br />
<br /></p>
<p>Dans les accompagnements, j’ai souvent constaté ce phénomène. Certaines personnes venaient, inquiètes de ne pas assez pleurer, d’aller « trop bien », se questionnant sur la force des sentiments qui les unissaient au défunt.<br />
<br />
Mais alors, du coup, c’est quoi un deuil normal ? Et bien, c’est lorsque cet évènement s’inscrit dans notre vie, que la peine ressentie n’est pas envahissante sur une longue période, que l’endeuillé se sent capable de faire face même si c’est dur. C’est lorsque le deuil n’empêche pas de vivre tout le temps. Il y a autant de deuil que de décès et de vivants. Je n’ai pas connu deux deuils pareils dans ma vie. Ils sont tous uniques, comme l’était ma relation avec le défunt et ils ont résonné plus ou moins fort selon ce que je vivais par ailleurs. Certains ont été des déflagrations qui m’ont mise par terre, d’autres m’ont semblé supportables, d’autres encore sont presque passés trop vite (aimais-je assez la personne ?).<br />
<br />
Je vous le disais plus haut, il n’y a pas d’échelle de valeurs. Alors vivons les deuils comme ils se présentent, accueillons-les, et professionnellement, soutenons les personnes et aidons-les à comprendre ce qu’elles traversent en les rassurant sur la force du lien qui les unissait au défunt.<br />
<br />
Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez suivre <a href="https://laurencebrun.podia.com/formation" hreflang="fr" title="Les formations sur le deuil de En Deuil Et EI">mes formations sur le deuil</a>, <a href="https://laurencebrun.podia.com/formation-sur-le-deuil-les-essentiels" hreflang="fr" title="Bundle Les Essentiels, formation sur le deuil">le bundle Les Essentiels</a> vous donne des bases très solides pour accompagner les endeuillés.</p>
<ol>
<li>endeuilet #deuil #émotions #deuilnormal #echelledelatristesse #sentiments #résilience</li>
</ol>La météo du coeururn:md5:5d504a12d88a1e4a72e66046dcfbb0c12022-04-22T01:00:00+02:002022-04-22T01:00:00+02:00Laurence BrunTrucs et astucesCarTesCréAtiVitédEuiLMéTéoÉmoJiÉmoTioN<p><em>Très utile en formation ou en séance pour aider à verbaliser l’état émotionnel !</em><br /></p>
<div style="text-align: center;">
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</div>
<p>Aux gens que je forme et à ceux que j’accompagnais, je propose la météo du coeur et des émotions.<br />
<br /></p>
<p>J’ai toute une panoplie de smileys (images libres de droit, bien sûr !) plutôt rigolos, imprimés, plastifiés par mes soins, et je les pose sur la table.<br />
<br /></p>
<p>La consigne est simple. Chacun choisit son smiley, le décrit (parce qu’on ne voit pas tous la même chose) et explique en quoi il représente son humeur du moment.<br />
<br /></p>
<p>En formation, cela détend l’atmosphère, brise les barrières, souvent les premiers rires retentissent. J’adore le faire plusieurs fois dans la session de formation.<br />
<br /></p>
<p>En accompagnement, parfois, les personnes ne savent plus dire comment elles vont, avec une image, c’est parfois plus facile. Dans ce cas, je peux aussi sortir mes cartes Dixit, cartes assez fantastiques qui libèrent facilement la parole. En individuel, il m’est arrivé aussi de proposer de commencer par le faire pour rasséréner la personne. C’est toujours un exercice passionnant.</p>Les larmesurn:md5:ce716ad073c401dafe086030068778fd2022-04-21T00:42:00+02:002022-04-20T23:52:40+02:00Laurence BrunThéoriecHagRindEuiLlaRMesTrisTeSSeÉmoTioN<div style="text-align: center;">
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</div>
<p><em>Elles sont inhérentes au deuil, sont impossibles à contenir, refusent de couler, expriment mille émotions. C’est difficile de les accueillir chez soi, chez l’autre.</em></p> <p>Alors, comment accueillir les larmes ?<br />
<br /></p>
<p>Si c’est un ami, un parent, en le prenant dans mes bras, en posant ma main sur la sienne, en lui glissant : « Laisse couler, ça fait du bien », et si une larme me vient, je la laisse couler aussi !<br />
<br /></p>
<p>Si c’est dans le cadre professionnel, moi, je ne suis pas tactile, alors je reste sur mon fauteuil et j’accueille en silence, en laissant mon regard croiser celui de la personne en pleurs, et j’essaye d’avoir un sourire tout doux. Si la personne s’excuse de pleurer, je la remercie de sa confiance en s’autorisant à pleurer devant moi. Et je valide le droit de sangloter. Le temps qu’elle ne semble pas gênée par ses larmes, je ne propose pas de mouchoirs (ils sont toujours à disposition près de la personne accueillie). J’ai remarqué, quand je propose un mouchoir, que les pleurs se tarissent, comme si ces mots censuraient les larmes. <br />
<br /></p>
<p>Une fois, un jeune enfant s’est effondré avec un très, très gros chagrin. Voyant que cela le débordait et le sentant perdu, je lui ai demandé si je pouvais m’asseoir près de lui et je lui ai ouvert les bras. Il a pleuré longtemps, il fallait user ce très gros chagrin.<br /><br /></p>
<p>Une petite pensée pour Anne-Dauphine Julliand, autrice qui dit : « <em>Il n’y a pas de consolation sans chagrin et il ne devrait jamais y avoir de chagrin sans consolation.</em> Consoler, c’est déjà être présent, pleinement, attentif totalement au chagrin de l’autre et l’accompagner en lui laissant le temps.<br />
<br /></p>
<p>Quelques fois, assez rarement, des personnes ont présenté des difficultés à bien respirer pendant l’expression de leur peine. J’ai verbalisé ce constat et leur ai proposé une petite respiration tranquille en me suivant : au début, de petites inspirations et expirations, puis de plus en plus amples. La sérénité que je leur montrais les a aidés à s’apaiser.<br /><br /></p>
<p>Dans mon bureau, j’ai accueilli de nombreuses larmes, et aussi des rires, des colères, des peurs, des joies… Des émotions et leur manifestation !<br />
<br /></p>
<p>Je crois que c’est important que nous prenions le temps d’accueillir ces pleurs qui soulagent un peu la pression du chagrin.<br />
<br /></p>
<p>Et vous, comment accueillez-vous ces moments ?</p>
<ol>
<li>endeuilet #deuil #eau #larmes #chagrin #tristesse #expressiondesemotions</li>
</ol>Les mécanismes de défensesurn:md5:9aa239e3043909d90193d1426aed04a02022-04-20T11:09:00+02:002022-04-20T11:09:00+02:00Laurence BrunThéorieAccOMpaGnemeNTdEuiLMécaNisme de DéfeNseResPecTrythMeÉmoTioN<div style="text-align: center;">
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</video>
</div>
<p>Les mécanismes de défense, vous connaissez ? Terme de la psychanalyse (Merci Freud), les mécanismes de défense sont des processus psychiques souvent inconscients visant à réduire l’angoisse de la personne.</p>
<p>Pourquoi vous en parler ? Parce que, les endeuillés, comme tout le monde, mettent des mécanismes de défense en place pour survivre à ce tsunami émotionnel. Moi, je les appelle des béquilles. Et c’est important de ne pas enlever ses béquilles à quelqu’un trop tôt ! Pareil pour les mécanismes de défense. Ne confrontez pas l’endeuillé trop tôt à ces défenses. S’il les a mises en place, c’est qu’il en a besoin pour le moment.</p>
<p>Votre rôle est de surveiller l’évolution des mécanismes de défense, pour voir si la personne que vous accompagnez s’enferme dans ce comportement ou non.</p>
<p>Quelques mécanismes de défense : l’idéalisation du défunt, le repli sur soi, l’isolement, l’identification à la personne, la surprotection de certains membres de la famille…</p>
<p>Avez-vous déjà rencontré ce phénomène dans vos accompagnements ?</p>La fratrie et le deuil périnatalurn:md5:bad0c39e102d27383aa25e089079a84a2022-04-20T00:13:00+02:002022-04-19T23:24:58+02:00Laurence BrunLIVEAccOMpaGnemeNTAidEaSSociATioNbÉBédEuiLDEuil PéRinaTalDisCusSiONdoUceUrDuRéedÉmaRcHesIMGmoRtMoRt d Un eNfAntÉmoTioN<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.LIVE_s.png" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Live avec Laetitia, le 14 avril 2022</p> <p>Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de discuter avec Laetitia, maman de quatre enfants, 3 qui partagent son quotidien et une toute petite fille logée dans son cœur. Ensemble, nous avons discuté de la place de la fratrie lorsqu’une famille est confrontée au deuil périnatal.</p>
<p>Vous pouvez retrouver Laetitia sur son compte Instagram @laetitiamilhe et l’association de soutien au deuil périnatal, Le Chemin des Étoiles 64/40 @deuilperinatal64.</p>
<p>Nous avons vu comment vivre les étapes d’une grossesse à risque en famille, avec de très jeunes enfants, comment partager des moments si douloureux en incluant les enfants, comment vivre une nouvelle grossesse et accueillir ce petit enfant. Nous avons aussi évoqué le co-parent et nous ferons peut-être un jour un live à ce sujet.</p>
<p>Vous pouvez regarder le live sur <a href="https://youtu.be/kaNkw1xbbkY" hreflang="fr" title="youtube">ma chaîne YouTube</a>.</p>
<p>Vous pouvez retrouver des associations près de chez vous. Laissez-nous leur coordonnées en commentaire pour aider d’autres familles.</p>
<p>Vous pouvez retrouver des articles et des ressources gratuites sur ce site ainsi que des formations dont une sur le deuil périnatal sur <a href="https://laurencebrun.podia.com/ef4-le-deuil-perinatal" hreflang="fr" title="boutique podia">ma boutique</a>.</p>
<p>Merci pour votre présence et votre écoute.</p>Annoncer un décès à un bébéurn:md5:8ed3be9e7cc96c7af0718854094550402022-04-04T10:27:00+02:002022-04-20T19:33:54+02:00Laurence BrunFamille et DeuilAccOMpaGnemeNTbÉBécHagRincoMprEndrecuRiosiTédEuiLfAMilLeRacoNterÉmoTioN<p>Quelles étapes ? Comment faire ? Que dire ? Ne vaudrait-il pas mieux se taire ?
<img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.Carrousel-bebe-deuil-1_s.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p> <p>Le bébé, avant l’acquisition de la parole, n’est pas trop petit pour comprendre, il exprime ses émotions différemment des adultes. L’exclure ou lui mentir ne le protège pas, bien au contraire, cela le met dans un contexte anxieux. Le tout-petit, dès la gestation, ressent les changements émotionnels. Il perçoit la détresse des adultes qui s’occupent de lui.<br /><br /></p>
<p>Il peut vivre deux types de deuils : le deuil direct lorsque le défunt est une figure d’attachement ou un deuil indirect lorsqu’une figure d’attachement est en deuil. Dans les deux cas, il ressent un sentiment d’insécurité.<br /><br /></p>
<p>Qu’est-ce qui doit être surveillé dans le comportement du bébé ? Un changement fondamental de comportement qui s’installe dans le temps, un refus de contact, d’interaction, une déconnexion de ses émotions…<br /><br /></p>
<p>Quand la mort entre dans la famille, le chaos émotionnel touche tout le monde. Il faut absolument mettre des mots sur cette situation, même si le bébé est tout petit, même s’il est encore dans le ventre de sa mère.<br /><br /></p>
<p>Ce ne sont pas les mots qui traumatisent, c’est l’absence de sens.<br /><br /></p>
<p><strong>Comment faire ?</strong><br /><br /></p>
<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.Carrousel-bebe-deuil-2_s.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p>Lui dire que quelqu’un, que l’on nomme par le prénom et le lien de parenté avec le bébé ou la figure d’attachement, est mort… Et on utilise le mot MORT, parce que c’est le vrai mot. <br /><br /></p>
<p>Lui expliquer que c’est pour cela que son entourage a changé de comportement, que papa ou maman pleure.<br />
<br />
Le rassurer en lui disant qu’il n’y est pour rien, et que d’ailleurs, personne n’y est pour rien.<br />
<br />
Lui affirmer qu’il est en sécurité, que les adultes qui l’entourent feront en sorte que ce soit toujours le cas et que cela leur fait beaucoup de bien de s’occuper du bébé.<br />
<br />
Vous êtes un professionnel de l’accompagnement : informez les parents, demandez-leur ce qu’ils ont dit au tout-petit, quels mots ils ont utilisés. Expliquez-leur l’importance de nommer l’évènement et proposez-leur votre soutien et même si besoin, de faire un test avec vous, de vous parler comme si vous étiez le bébé.<br />
<br /><br />
Et si du temps est passé, il est toujours possible de raconter l’événement. On expliquera à l’enfant qu’à l’époque, il était petit, on ne savait pas comment faire. Que l’on vient d’apprendre et de comprendre à quel point c’est important qu’il connaisse tous les éléments importants de l’histoire familiale, même quand il était tout petit et que maintenant qu’il est grand, ça va être plus facile de lui expliquer. Et on déroule l’événement en le datant par rapport à l’enfant.
<img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.Carrousel-bebe-deuil-3_s.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br />
<br />
Voici <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?post/2017/10/10/Le-b%C3%A9b%C3%A9-est-il-en-deuil" hreflang="fr" title="Article bébé en deuil">un article plus ancien et encore plus complet</a> sur ce thème.</p>
<p>Vous retrouverez une formation sur le bébé en deuil prochainement sur la <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?post/2022/04/04/Laurencebrun.podia.com" hreflang="fr" title="Boutique">boutique</a>.</p>La sylvothérapie ou thérapie par les arbres ou bain de forêturn:md5:b8ce970837f26b22fee52caf346635e52022-03-21T12:53:00+01:002022-04-03T23:35:47+02:00Laurence BrunTrucs et astucesAidEbiEn-ÊtrEcuRiosiTédEuiLfOrCefOrÊtMédiTaTionviSualiSatioNÉmoTioN<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.787E94D8-B0D7-4DA7-9F54-EEEFB2073660_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Une nouvelle pratique venue du Japon.</p> <p>Connaissez-vous cette médecine préventive venue du Japon ? Elle suggère promenades dans les bois ou les parcs, respiration de tous les bienfaits de cet environnement et reconnexion à soi et à la nature.</p>
<p>Le Monde en parlait en 2018 pour nous présenter le docteur Qing Li qui publiait Shinrin Yoku, l’art et la science du bain de forêt.</p>
<p>Des études scientifiques réalisées entre 2004 et 2012 montrent un véritable bénéfice en termes de santé pour les « baigneurs » réguliers.</p>
<p>Alors comment faire et surtout, pourquoi je vous en parle ici ?</p>
<p>Lorsqu’on est en deuil, l’esprit et le coeur sont malheureux et souffrent mais le corps aussi est impacté. Des études ont démontré que l’endeuillé subit une baisse de son immunité, une augmentation du cortisol, l’hormone du stress, des maladies cardiaques, dermatologiques et articulaires qui se réactivent et tout cela provoque de nombreux problèmes de santé. Bien sûr, si vous vivez de tels symptômes, commencez par consulter votre médecin qui saura vous accompagner dans cette épreuve.</p>
<p>Je vous parle ici d’une activité qui peut vous apporter un véritable bien-être, un soulagement de certains désagréments et qui vient en complément d’une prise en charge médicale.</p>
<p>Peut-être aurez-vous la chance de trouver près de chez vous une association, un naturopathe, un thérapeute des bois ou encore un sylvothérapeute qui vous accompagnera dans cette découverte.</p>
<p>Si ce n’est pas le cas, voici quelques pistes pour vous guider dans cette promenade méditative. Vous pourrez télécharger l’audio si vous voulez l’emmener avec vous en forêt. Je vous le mettrai sur ma boutique en accès gratuit.</p>
<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.A2CBBD26-3D2C-4DA6-894C-93DB273360CB_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Tout d’abord, éteignez tout ce qui vous relie à la technologie (montre connectée, téléphone portable…) ou mettez-les en mode avion. OK. Maintenant, choisissez un coin de forêt dans lequel vous vous sentez bien, en sécurité, dans une atmosphère qui vous convient. Cela peut être un tout petit bois pas loin de chez vous, une grande forêt dans laquelle vous pourrez vous enfoncer en toute tranquillité, un parc arboré accessible… Prévoyez d’y passer entre une et deux heures pour commencer. Emmenez une petite bouteille d’eau, et un plaid pour vous asseoir si vous le souhaitez. Ne vous chargez pas trop cependant.</p>
<p>Commencez par vous promener pour apprivoiser et découvrir votre environnement. Regardez, observez autour de vous. Comment est la lumière, fait-il chaud ou frais, y a-t-il du vent, comment sont les arbres qui vous entourent ?</p>
<p>Sentez, inspirez par le nez et cherchez à identifier chaque odeur, pas par son nom, mais par sa particularité. Prenez le temps, prenez plusieurs inspirations, tranquillement. Puis, laissez ces inspirations gonfler légèrement votre ventre, sentez l’air se promener dans votre corps, le ressourcer et soufflez doucement en laissant votre ventre se dégonfler. Faites-le encore deux ou trois fois. OK ! Vous êtes entré en contact avec la forêt, bravo !</p>
<p>Écoutez autour de vous, le bruissement dans les feuilles, les branches qui craquent, les oiseaux qui chantent, tous les petits bruits qui habitent la forêt. Prenez le temps de bien écouter, d’écouter attentivement tout ce que vous raconte la forêt.</p>
<p>Vous pouvez faire tout cela en marchant ou en restant sur place, yeux ouverts ou fermés, selon votre préférence.</p>
<p>Restez dans cette posture d’observation et promenez-vous, changez d’endroit et observez les variations. Marchez encore et recommencez.</p>
<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.chemin_fleuri_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Si vous le souhaitez et si le terrain le permet, vous pouvez vous mettre pieds nus pour sentir sur vos plantes de pieds le contact avec les éléments de la nature. Si cela n’est pas possible ou ne vous plaît pas, c’est OK. Vous pouvez aussi choisir un endroit où l’herbe vous paraît particulièrement douce pour essayer sur quelques pas.</p>
<p>Il est temps de choisir un arbre, un arbre qui vous attire, que vous trouvez beau, fort, puissant, apaisant, ressourçant… Prenez le temps de regarder autour de vous. Vous l’avez trouvé ? Super ! Approchez-vous de lui, posez votre main sur son tronc et sentez les sensations sur la paume de votre main. Si cela ne vous paraît pas trop bizarre, demandez à l’arbre l’autorisation de le prendre dans vos bras. Approchez-vous lentement, laissez vos bras glisser autour de son tronc. Laissez votre corps s’appuyer contre le tronc, les pieds restant bien au sol, ancrés, enracinés, comme l’arbre. Posez votre oreille contre l’écorce, fermez les yeux et écoutez attentivement tous les sons qui parviennent à votre cerveau.</p>
<p>Respirez tranquillement, laissez-vous gagner par la force tranquille de l’arbre. Si des émotions viennent, laissez-les s’exprimer : larmes, rires, colère, peur, l’arbre peut tout accueillir.Et restez, encore et encore. Oubliez tout ce qui vous entoure. Il n’y a plus que vous et votre arbre, cet arbre et son humain et la communion qui vous lie. Profitez pleinement de ce moment, aussi longtemps que vous en avez envie.</p>
<p>Parfois, on peut avoir envie ou besoin de s’asseoir. Pour ne pas perdre le contact avec l’arbre, asseyez-vous le dos contre son tronc, en essayant de faire le plus possible corps avec lui. Vous pouvez installer un plaid pour vous asseoir ou vous poser directement sur le sol. Faites toujours ce qui est le plus confortable pour vous.</p>
<p>Lorsque des pensées vous traversent, laissez-les passer. Ne leur accordez pas trop d’importance. Et si elles s’accrochent, revenez à vos cinq sens. Que voyez-vous, qu’entendez-vous, que sentez-vous, que ressentez-vous sur votre peau, avez-vous un goût dans la bouche ?</p>
<p>Quand vous en avez envie, reprenez votre marche. Le rythme de la marche importe peu. Vous n’êtes pas dans une démarche sportive mais de bien-être et de détente.</p>
<p>Pensez à votre respiration. Est-ce que l’air pénètre bien dans vos poumons, jusqu’où sentez-vous l’air frais dans votre corps, est-ce que le rythme de votre respiration vous apaise ?
Ressentez les sensations sur la peau, le tissu de vos vêtements, l’air au contact de votre peau, la fraîcheur ou la chaleur de l’air.</p>
<p>Écoutez tous les bruits qui vous entourent, une forêt c’est vivant, c’est bruyant, c’est bruissant.</p>
<p>Observez ce qui vous entoure, regardez les tout petits animaux, insectes sur le chemin, levez les yeux vers la cime des arbres, cherchez l’oiseau dans les branches, regardez le ciel, la lumière qui vous entoure.</p>
<p>Et marchez, encore, et encore. Jusqu’à, comme dans un bain relaxant, ce que vous vous sentiez plein d’une douce énergie et d’envie de repartir vers votre quotidien.</p>
<p>Prenez encore le temps de remercier la forêt si c’est OK pour vous. Et reprenez le chemin vers la civilisation et vos obligations.</p>
<p>J’espère que vous testerez cette expérience. Personnellement, j’ai essayé d’aller prendre des arbres dans mes bras et j’en ai retiré un immense bien-être. L’expérience est différente à chaque fois, les sensations aussi. J’espère que cela vous apportera une pause dans votre journée, un moment de détente et de ressourcement. N’hésitez pas à venir partager sur les réseaux @en<sub>deuil</sub>et sur Instagram ou Laurence Brun sur Facebook et LinkedIn. Je ferai des posts de temps en temps pour vous rappeler cet outil que je trouve assez génial.</p>L'ancrageurn:md5:76b6489bd4eacda77a7142cb01793b9d2021-12-02T10:09:00+01:002022-12-03T16:03:39+01:00Laurence BrunTrucs et astucesAidEanCrAgEcHagRindEuiLdoUceUrsOutiEnTrisTeSSeviSualiSatioNviVreÉCoutEÉmoTioNÉmoTionS<p>Une séance de visualisation positive à écouter, pour vous ancrer !
<img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.mandala_plume_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />
Et bien évidemment, à utiliser avec les personnes que vous accompagnez !</p> <p>Je vous propose un outil de visualisation, outil de bien-être. Il s'agit de trouver votre lieu sécure, votre ancrage, afin de vous y réfugier lorsque vous vous sentez angoissé, triste, insécurisé. Pour faire cette séance, choisissez un endroit tranquille, installez-vous confortablement et écoutez. Bonne séance !<br />
Merci à Ehma pour la musique.
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<p><a href="https://laurencebrun.podia.com/l-ancrage-seance-audio" hreflang="fr" title="L'ancrage, séance de visualisation positive">L'ancrage, à télécharger gratuitement.</a></p>Virginie : La Bulle, journée parent-enfanturn:md5:e72a7a9500665d0b8cbeaceb0623b9d52020-12-10T20:13:00+01:002022-03-06T23:01:37+01:00Laurence BrunTÉMOIGNAGESAidEBuLLedEuiLEnfaNTfAMilLeHomMagEParEnTssOutiEnTémOignAgeÉcouTeÉmoTioN<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.Bulle-lieu1_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /> Ce samedi 3 octobre 2020 était consacré à l’accompagnement de familles endeuillées. Avec Anaïs Sindera, nous leur avions concocté de multiples activités pour avancer sur leur chemin de deuil. Cette journée était pleine d’énergie et de douceur, de temps de partages et de réflexion dans un cadre magnifique au Pays Basque. <br />
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Ce moment a été proposé par l’association <a href="https://www.ledeuiljenparle.com/index.php?post/2020/10/04/Journ%C3%A9e-Souvenirs-en-famille" hreflang="fr" title="La bulle">Le Deuil j’en parle</a> et financé par la fondation d’entreprise OCIRP. Merci à tous pour la confiance !<br />
<br /></p> <p>Témoignage de Virginie Houette : <br /></p>
<p>J'ai eu cet immense privilège de pouvoir participer à cette journée. Les mots sont difficiles à choisir pour pouvoir retranscrire les émotions que nous avons pu ressentir. Cette journée fut une bulle de douceur pour pouvoir aborder nos chemins propres face au deuil. <br /></p>
<p>Cela est bouleversant mais toute cette journée a permis de sécuriser nos émotions. <br />
<br /><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.bulle-seance-photo_s.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br />
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<p>Laurence et Anais ont formé un duo d'une profonde qualité et nous ont amenés, avec leur savoir faire et leur profonde humanité à nous outiller. Un grand merci pour cette journée inoubliable. C'est un point d'ancrage réel pour les moments qui seront plus douloureux. Longue et prospère vie à ces instants de soutien et de bienveillance. <br />
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<img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.bulle-lieu2_s.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br />
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<p><em>Merci Virginie pour tes mots et pour ta confiance ! Cette journée a été très riche émotionnellement et très intéressante pour nous aussi. Une belle synergie nous a tous portés durant toute la journée.</em>
Laurence 06.58.92.50.53</p>Prendre soin de soi en deuilurn:md5:bba718392fb9f9d9c68e2a2566952dc62017-11-01T23:07:00+01:002022-04-03T23:40:33+02:00Laurence BrunTrucs et astucesAidEdEuiLdoUceUrEspOirpRocHeprOfesSioNnelssoiN De sOisOutiEnÉcouTeÉmoTioN<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.decoration-lampe-bougie_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><em>C'est difficile de prendre soin de soi lorsqu'on est en deuil, voici quelques conseils. Le premier : écoutez vous !</em></p> <p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.eaux_tranquilles_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><strong><ins>Prenez votre temps pour faire face au deuil</ins></strong> : Le deuil va générer des modifications profondes de votre identité et cela vous demande beaucoup de temps, bien plus que ce que vous imaginez. Acceptez de laisser le temps agir, ne veuillez pas faire tout trop vite, cela est essentiel. Le processus de deuil doit être vécu dans sa totalité, mais dans une temporalité pour le gérer de manière mature.</p>
<p><strong><ins>Ne prenez aucune décision radicale dans l’urgence</ins></strong> : Vous n’êtes pas au meilleur de votre forme pour prendre des décisions. De plus, vous êtes vulnérable. Faites-vous aider par des proches en qui vous avez toute confiance jusqu’à ce que vous soyez sûr d’avoir recouvré toute votre énergie.</p>
<p><strong><ins>Exprimez votre peine</ins></strong> : Vous avez besoin de pouvoir dire votre peine, votre douleur, vos inquiétudes, vos angoisses, votre manque. Vous avez besoin de vous exprimer : dansez, criez, chantez, écrivez, sifflez, murmurez tout ce que vous ressentez. Trouvez des proches, des associations, des professionnels, des forums pour vous exprimer. Trouvez des moyens d'expression qui vous ressemblent : danse, chant, peinture, sculpture, poterie, écriture, théâtre, sport. Vous pouvez aussi faire un album souvenir, dans lequel vous racontez la personne défunte. Vous pouvez faire cet album grâce à un site internet ou de manière plus traditionnelle, sous forme de scrapbooking. Ainsi vous pourrez raconter tous vos souvenirs, vos anecdotes.</p>
<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.liberte_-cage-oiseau-arbre_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><strong><ins>Demandez de l’aide</ins></strong> : Les premiers jours, vous êtes entouré. Puis, quelques jours après les obsèques, chacun doit retourner à sa vie, à son quotidien. Beaucoup de vos proches ne sauront pas trop comment vous aider ni même comment vous parler, comment se comporter envers vous. Cela ne signifie pas qu’ils ne s’en préoccupent pas mais, pris par leurs obligations et leurs préoccupations, le temps ne passera pas à la même vitesse pour eux et pour vous. Vous pouvez les solliciter. Vous êtes la personne la mieux placée pour connaître vos besoins à un instant T. N’hésitez pas à les appeler, à leur donner votre mode d’emploi du moment. Ils se sentiront utiles en répondant présent. Osez aussi organiser des relais pour vos enfants, qu’ils puissent vous retrouver un peu reposé et qu’ils puissent être dans des endroits moins en deuil que chez eux. Cela permettra à chacun de respirer un peu et de mieux se retrouver.</p>
<p><strong><ins>Faites du tri dans votre carnet d’adresses</ins></strong> : Le deuil est un moment où vous allez vous rendre compte que certains amis sont moins présents que vous ne pouviez l’espérer. Vous allez donc pouvoir opérer du tri dans votre carnet d’adresses. Mais, la bonne nouvelle, parce qu’il y en a une, c’est que vous allez certainement aussi découvrir de très belles personnes dans votre entourage. Vous aurez peut-être moins de gens autour de vous, mais vous aurez des gens sincères, et cela n’a pas de prix.</p>
<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.equilibre-arbre-basket_rose_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><strong><ins>Un nécessaire rééquilibrage</ins></strong> : Lorsqu’un membre d’une famille décède, au-delà de la douleur, cela entraîne un grand déséquilibre dans la famille. En effet, il manque quelqu’un qui tenait un rôle forcément essentiel. Du coup, tous les autres membres vont modifier leur rôle pour « combler » ce manque. Cela se fait de manière tout à fait inconsciente et c’est inévitable. Parfois, cela provoque des disputes, d’autant plus que chacun est dans la douleur du deuil qui met les nerfs à vif, fait dire des mots qui dépassent les pensées et décuple les émotions. Mettez-vous à distance le temps que tout cela se calme, protégez-vous, limitez les disputes le plus possible. Mais ne cherchez pas à régler quoi que ce soit, ce n’est pas forcément le bon moment. Laissez passer le temps.</p>
<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.arbre_e_quilibre_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><strong><ins>Affrontez les moments difficiles</ins></strong> : La première année du deuil est la plus difficile car vous allez devoir affronter toutes les premières fois sans votre proche : le premier anniversaire, les premières vacances, le premier Noël, le premier évènement familial (mariage, anniversaire...), votre anniversaire, celui de vos enfants, le sien, la fête des pères ou des mères... Chaque fois, l’absence de la personne que vous aimez vous paraîtra encore plus criante qu’au début et tellement difficile à supporter. Du coup, vous pouvez être tenté de faire comme si c’était un jour normal... hélas, il y a beaucoup de risques que cela ne fonctionne pas. Mon expérience me permet de vous conseiller de plutôt anticiper, affronter, inventer une nouvelle manière de faire, oser casser les habitudes. Puis-je vous donner des exemples ? Décider que cette année, Noël se passera dans un club de vacances où les enfants pourront profiter des animations de Noël sans vous obliger à faire la décoration du sapin, ou que pour le prochain évènement familial, toute la famille se retrouvera dans un gîte pour le week-end, ou que cette année vous partirez randonner pour la fête des mères dans une région où vous adoriez retrouver votre enfant, ou que pour le Nouvel An, vous prendrez une coupe de champagne et vous irez la boire avec vos amis au cimetière. Quelle que soit l’idée, même si c’est finalement de rester sous votre couette, ce qui est important, c’est d’affronter l’évènement. Même si cela demande un immense courage.</p>