En deuil et... - CitationsTu soutiens des endeuillés ? Mes formations sont pour toi ! Professionnel, avec ces formations sur le deuil, tu auras les clés pour renforcer ta posture pro et booster tes compétences. Tu es en en deuil ? Ici, de nombreuses ressources pour t'accompagner : des contenus gratuits, des ressources multi-supports, articles, podcasts, conférences, lives... et même un réseau de professionnels formés à l'accompagnement du deuil pour t'accompagner si besoin. ✨Bonne visite ✨2024-02-18T21:19:07+01:00Laurence Brunurn:md5:ded78a95b5837e114e8aebc475a465e2DotclearQuand les beaux esprits se rencontrent !urn:md5:a94a2bb6cde50aedc6c7cc7eb475735d2022-11-23T10:00:00+01:002022-11-23T10:00:00+01:00Laurence BrunCitationsCARL ROGERScoNgrUenCedEuiLForMatiOnPosTurE pRoFesSionNellE<p><em>Mahatma Gandhi et Carl Rogers, deux grands hommes, deux maîtres à penser !</em></p> <h3>La congruence</h3>
<p>Comment définir ce concept à la fois évident et profondément complexe exprimé par Carl Rogers et qui a évolué au fil de ses textes. Pour faire le plus simple possible, je vais vous dire ce que j'en comprends. La congruence est une posture du thérapeute, posture d'alignement entre ce qu'il pense et ce qu'il dit, ce qu'il montre ce qu'il est. Cette notion d'alignement est très importante et centrale dans ce concept.</p>
<p>Mais cela veut dire aussi qu'en cas de situation inconfortable, alors, il faut le faire savoir à la personne accompagnée. Et là, cela se corse ! Et pourtant, nous parlons là de l'alignement du thérapeute, celui qui est le garant de la sécurité physique et psychique de l'accompagné. Combien de fois vous êtes-vous senti inconfortable lors d'un entretien ? Rassurez-moi, dites-moi que je ne suis pas la seule à qui c'est arrivé !</p>
<h3>Des exemples</h3>
<p>Des exemples d'inconfort, je pourrais vous en raconter plein. Il y a d'abord eu les premiers entretiens, ceux où mon syndrome de l'imposteur murmurait à mon oreille que j'étais nulle et que je ne servais à rien. Bon, ça, je ne l'ai pas partagé avec ceux que j'accompagnais, non, je l'ai partagé avec ma superviseuse pour vite le remettre à sa place !</p>
<p>Puis, ces entretiens où j'ai le sentiment de ne pas servir à grand-chose. Avec cette jeune fille qui vient me voir suite au décès d'une de ses amies. Je ne note pas d'évolution particulière, je me sens assez inutile. Et je sais, je sens que cela se perçoit. Je le vois à des détails infimes : son regard qui s'arrête sur moi, certains silences, son air étonné, presque choqué quant à chaque fin de séance je lui demande si nous reprenons rendez-vous. Je sens que mon inconfort prend une place dans l'entretien et je ne veux pas lui laisser car en effet, je ne suis plus alignée. Alors je lui en parle, je lui demande ce que lui apportent nos entretiens. C'est aussi une manière pour la personne de prendre conscience de ce qu'elle vient chercher ici.</p>
<p>Des exemples de congruence : en entretien avec un monsieur qui avance petit à petit et qui, parce qu'il est énervé (pour de très bonnes raisons) monte le ton, parle de plus en plus fort. Je constate que je me recule, que je ne suis pas à l'aise. Et là, je mets un stop ! Calme et posé, mais un stop ferme. Je lui explique que son attitude me donne l'impression que sa colère est dirigée contre moi et que je ne veux pas prendre ce rôle là même si je légitime sa colère. Nous nous mettons sur un signe de ma main pour lui montrer mon inconfort et il baisse la voix et se calme immédiatement à chaque fois.</p>
<h3>Comment travailler la congruence ?</h3>
<p>En étant authentique, vraie et respectueuse de l'autre et en travaillant en partenariat avec mon client, je favorise la congruence.</p>
<p>Et puis, je trouve cette citation de Mahatma Gandhi qui nous parle lui aussi de congruence !</p>
<p>Et qu’est-ce que j’aime cela ! Je parle aussi d’être aligné.e dans sa posture professionnelle. Et je me souviens, pour cela, des deux questions que me posait toujours une de mes formatrices à l’école d’assistante sociale : « Laurence, ce que vous faites, pour qui le faites-vous et pour quoi le faites-vous ? » Ces questions continuent à me guider chaque fois que je recherche l’intérêt d’agir comme je le fais.</p>
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Écrire les pages de son histoireurn:md5:7f3afcadde5539afd47a84da50976dee2022-10-31T10:00:00+01:002022-10-31T10:00:00+01:00Laurence BrunCitationsAccOMpaGnemeNTdEuiLgRouPe<p>Avec ce qu’on maîtrise et ce qui nous échappe !</p> <h3>Notre histoire.</h3>
<p>Elle s’écrit petit à petit, page après page. Sur certains événements, nous avons du pouvoir de décision : est-ce que j’accepte ce travail, est-ce que je décide de déménager, est-ce que je vis à proximité de ma famille, est-ce que je me rends à ce rendez-vous… Sur des choses plus subtiles aussi : est-ce qu’à ça vaut le coup que je me mette en colère ou pas ? Est-ce que j’arrive à prendre les choses du bon côté ?</p>
<p>Et puis, il y a ces pages qui nous tombent dessus, sans prévenir, où le stylo nous échappe. Par exemple, le jour où j’ai appris la mort de ma grand-mère, je m’apprêtais à écrire le chapitre où elle allait partager mon bonheur de devenir maman pour la première fois.</p>
<h3>Et le stylo m’a échappé...</h3>
<p>La vie, le destin, Dieu, le hasard, peu importe comment on le nomme, mais quelque chose que je ne maîtrisais absolument pas a pris les commandes de ma vie.
Au-delà de la peine, du chagrin immense, de l’état de choc bien souvent, prévaut ce sentiment d’injustice hurlant, incompréhensible. Et comment écrire l'indicible, auprès de qui exprimer ce qui n'a aucun sens, ce qui échappe et fait tellement mal.</p>
<h3>La suite de l'histoire.</h3>
<p>L’accompagnement, quel qu’il soit, par un professionnel, une association ou les proches, va permettre petit à petit de reprendre le stylo et d’écrire la suite de l’histoire en intégrant ce chapitre-là.</p>
<p>Je ne vais pas vous dire que vous pouvez décider d’aller mieux et de bien vivre les événements. Désolée, je ne crois pas que ce soit aussi simple. Mais je sais qu’en étant bien accompagné, vous reprendrez le fil de l’histoire et que de beaux chapitres valent le coup d’être écrits. En tous les cas, vous ne le saurez qu'en essayant, qu'en reprenant le stylo, qu'en vous asseyant à la table pour entamer les chapitres suivants. Ce sera sûrement difficile, certains paragraphes seront très sombres, d'autres seront incompréhensibles, et un jour, une ou deux lignes seront chouettes à lire, vous feront sourire peut-être, vous mettront du baume au coeur. Quelques chapitres plus loin, ce sera à nouveau douloureux. Il y aura des rebondissements, d'autres moments où le stylo vous échappera, des héros inimaginables à ce moment de l'histoire s'inviteront dedans, d'autres, essentiels trois chapitres avant s'en iront vers d'autres chemins...</p>
<h3>La place du professionnel de la relation d'aide formé à l'accompagnement du deuil.</h3>
<p>Et toi, le pro, tu es là pour être aux côtés de la personne qui vit cette transformation douloureuse, pour lui rappeler avec tout ton professionnalisme qu’au bout du tunnel, il y a une lumière. Tu la préviendras des cailloux et des trous qui pourraient la faire trébucher. Tu la soutiendras pour qu'elle se relève chaque fois qu'elle tombera. Tu discuteras avec elle lorsqu'à la croisée des chemins elle hésitera sur le chemin à prendre, parce que c'est plus facile de prendre une décision quand on peut en parler avec quelqu'un de neutre, de bienveillant et qui connaît un peu cette route. C’est un beau travail que tu fais là.</p>
<p>Je trouve que le groupe est très aidant dans ces moments de doute. Voir que d’autres s’en sortent, c’est tellement porteur. Et puis, savoir que d'autres sont passés par un chemin similaire et qu'ils s'en sont sortis, qu'ils ont survécu à tout cela, qu'ils ont trouvé un chemin, cela permet de se sentir moins seul et moins différent. D'un coup, alors que personne ne semble comprendre ce que l'on vit, les membres du groupe hochent la tête, finissent la phrase qui reste en suspens, te racontent des anecdotes quand ils en étaient là. Comme c'est réconfortant !</p>
<h3>L'accompagnement du deuil en groupe et l'effet miroir.</h3>
<p>As-tu déjà pensé à ce format d’accompagnement ? En vrai, dans une pièce cosy ou en distanciel grâce aux nouvelles technologies ? Car le groupe apporte du réconfort, le sentiment d’être compris, de ne pas être seul à affronter cet énorme difficulté, puis de l’espoir en voyant celles et ceux qui ont avancé et vont mieux, refont des projets, ont le sourire, vivent des moments heureux, tout cela saupoudré de l’effet miroir.</p>
<h3>L'effet miroir ou écho-résonance.</h3>
<p>Parlons un peu de celui-ci. Le deuil abîme l'estime de soi, de manière inconsciente. Qui suis-je si je ne peux sauver ceux que j'aime ? Qu'est-ce que je vaux si je ne suis pas capable de me relever et de reprendre le cours de ma vie avec courage et dignité ? Ces questions et mille autres déclinaisons viennent envahir l'endeuillé et fragilisent beaucoup son estime de soi.</p>
<p>Dans le groupe, il y a la rencontre avec les autres endeuillés, qui, eux aussi, expriment, souvent avec une grande confiance et une belle liberté, leurs ressentis, leurs questionnements, leur désespoir, leurs interrogations, leurs espoirs aussi... Et quand je rencontre quelqu'un, je me fais une opinion qui évoluera avec le temps. Souvent, cette opinion est positive : on se reconnaît, on trouve de l'empathie chez l'autre, on reçoit des mots gentils, de l'attention. Et si celui qui a vécu un drame similaire au mien est "quelqu'un de bien", alors cela restaure un peu l'estime de soi. Cet effet-là est impossible en face à face avec le thérapeute. Bien sûr que le professionnel a un rôle à jouer dans la restauration de l'estime de soi, mais les deux approches sont tellement complémentaires. C'est vraiment passionnant de travailler le deuil en groupe.</p>
<h3>Comment faire ?</h3>
<p>Plein de formats sont possibles, le groupe s'adresse à tous les âges, des jeunes enfants aux personnes âgées. Il peut être basé sur la parole ou sur des médias : l'art, la musique, la danse, le théâtre, sur des pratiques psycho-corporelles : la sophrologie, la relaxation, le mime et sur toutes les portes que votre professionnalisme et votre imagination ouvriront.</p>
<p>Si ça t’intéresse, j’ai une <a href="https://laurencebrun.podia.com/formation" hreflang="fr" title="Formation sur le deuil Laurence Brun">formation</a> pour toi si tu as envie de créer un groupe de soutien aux endeuillés. <a href="https://calendly.com/en-deuil-et/seance-30mn" hreflang="fr" title="agenda en ligne Laurence Brun ">Viens m’en parler !</a></p>
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Apprendre, c'est se retrouver - Citation de Malcolm de Chazalurn:md5:5bcdc1854b328e64ea6aaa024f1b6a622022-10-14T10:00:00+02:002022-10-14T10:00:00+02:00Laurence BrunCitationsaPpRenDreaUthenTicitÉBonHeurCARL ROGERSciTaTioncoMprEndreConFéRencEconScieNtiSercOnviVialiTécoUraGecuRiosiTédEuiLDisCusSiONdéFiniTionLiVeLiVrePoDcasT<p><strong>Apprendre</strong>, pour toi, c'est quoi ? Quelles émotions te viennent ? C'est agréable, lourd, ennuyeux, triste, exaltant ?</p> <h3>Apprendre</h3>
<p>Moi, j'ai eu plusieurs phases. Petite, j'aimais découvrir et apprendre. J'étais très curieuse. J'adorais expérimenter aussi.</p>
<p>Mais très vite, on m'a expliqué comment faire et il fallait suivre pas à pas le mode d'emploi et LA méthode au risque d'être punie. Et c'était vrai dans tous les domaines : à l'école, même en cours de musique, de dessin ou d'activités manuelles, au cours de piano où il fallait suivre note à note la partition, ou encore à la danse classique qui ressemblait plus à de la torture qu'à de l'expression artistique. Nulle place à l'improvisation ni à l'imaginaire...</p>
<p>Heureusement, j'ai fait partie des Jeannettes, les fillettes de 7 à 12 ans chez les Guides de France et là, j'ai pu laisser ma curiosité s'exprimer et s'épanouir.</p>
<h3>L'école</h3>
<p>Très vite, à l'école, l'apprentissage m'a semblé rébarbatif. Je m'ennuyais ! Je ne trouvais pas cela intéressant du tout. Certaines matières me passionnaient et je lisais beaucoup à côté pour compléter mes connaissances alors que d'autres ne provoquaient rien en moi et c'était une souffrance d'apprendre par coeur des choses qui me semblaient inintéressantes au possible.</p>
<p>Pourtant, je me suis assez bien débrouillée, mais pas de manière agréable. J'adorais lire et des genres différents : fantasy, romans d'amour ou d'aventure, biographie, poésie, nouvelles. Je n'ai jamais apprécié les romans policiers ni les histoires qui faisaient peur et c'est toujours vrai aujourd'hui. Ah oui, et je pouvais passer des heures à colorier aussi, mais très vite, on m'a expliqué que je perdais mon temps et que je n'avais pas de talent.</p>
<h3>Un métier</h3>
<p>Pendant quelques années, j'ai exercé un métier dans lequel je m'ennuyais beaucoup, celui de secrétaire. Savez-vous pourquoi je l'avais choisi ? J'adorais l'idée de taper à la machine, la musicalité des doigts, le rythme, une certaine magie à voir des touches écrire des lettres qui formaient des mots puis des phrases... Quelle motivation ! Cependant, c'était une très bonne idée car depuis des années, cela me sert au quotidien pour écrire mes mémoires de fin d'étude, mes posts, mes courriers, bref, tout ce qui est sur mon ordinateur. Mais le métier de secrétaire m'ennuyait vraiment.</p>
<h3>Une pause qui réfléchit</h3>
<p>J'ai arrêté de travailler à la naissance de mon fils, suivi 18 mois plus tard de sa petite soeur. Je m'éclatais à m'occuper d'eux, cela libérait mon mari des contraintes horaires. C'était il y a plus de 30 ans et à cette époque, en entreprise, qu'un homme annonce qu'il devait partir à 18h pour aller chercher ses enfants chez la nounou était très mal vu. Heureusement, tout cela évolue.</p>
<p>J'ai pu refaire du coloriage, de la pâte à modeler, des légos, des jeux de construction, jouer à la dînette... et j'ai vraiment beaucoup aimé cette période de ma vie. Bon, mais bien évidemment, ils ont grandi, sont entrés à l'école et petit à petit, ils ont eu de moins en moins besoin de ma présence H24. Je me suis aussi réalisée dans diverses associations, et c'était vraiment chouette.</p>
<p>J'avais un peu plus de 31 ans quand ma petite dernière est entrée en CP. Il était temps pour moi de me poser des questions : que faire des années à venir ? Dans quelle direction aller ? Je me suis souvenue de mes rêves de jeune fille. Il y en avait 2 : psycho et assistante sociale !</p>
<h3>Retour sur les bancs d'école</h3>
<p>J'ai commencé par la psycho qui se faisait à distance et me permettait de gérer quand même les journées de mes loulous. Et là, grande découverte : mon plaisir d'apprendre était revenu comme dans mes premières années. Un plaisir fou à appréhender un monde inconnu. J'ai obtenu mon DEUG (aujourd'hui L2 de Psycho). Je savais que je n'en ferai pas mon métier.</p>
<p>Alors direction la préparation du concours d'entrée à l'institut du travail social. Quel bonheur de découvrir, apprendre, tester, réfléchir, seule parfois, en groupe souvent ! 3 ans de kiff absolu !</p>
<h3>Et maintenant</h3>
<p>Depuis, j'apprends chaque jour : au contact des autres, dans les livres, avec des formations, grâce à des tutoriels, en écoutant des conférences ou des podcasts, en m'inspirant de ce que font les autres... et j'adooooooore ça !!!</p>
<p>Alors oui, pour moi, apprendre c'est me retrouver, c'est me découvrir et c'est toujours exaltant !</p>
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<p>Et pour toi, c'est comment ? Viens me le raconter par mail, on pourra en discuter car c'est comme ça que j'apprends le mieux !</p>