En deuil et... - Mot-clé - ComMuniCatiOnTu soutiens des endeuillés ? Mes formations sont pour toi ! Professionnel, avec ces formations sur le deuil, tu auras les clés pour renforcer ta posture pro et booster tes compétences. Tu es en en deuil ? Ici, de nombreuses ressources pour t'accompagner : des contenus gratuits, des ressources multi-supports, articles, podcasts, conférences, lives... et même un réseau de professionnels formés à l'accompagnement du deuil pour t'accompagner si besoin. ✨Bonne visite ✨2024-02-18T21:19:07+01:00Laurence Brunurn:md5:ded78a95b5837e114e8aebc475a465e2DotclearLe pire deuil, c’est quoi ?urn:md5:cb32052b4ea47d1b5651e14fb511b7d42022-07-27T00:46:00+02:002022-12-03T16:03:39+01:00Laurence BrunThéorieAccOMpaGnemeNTAidEApaiSeMentComMuniCatiOncoMprEndreConSolaTioNdEuiLDisCusSiONEntouReReXpRimeRÉCoutE<p>Hiérarchiser les deuils et la souffrance, quel intérêt ?</p> <div style="text-align: center;">
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<p>L’intensité du deuil, c’est dû à quoi ?</p>Homme et Femme, réactions différentesurn:md5:c79f69be84d5d39d2925226a42c5611d2022-06-18T13:33:00+02:002022-06-18T13:33:00+02:00Laurence BrunThéorieAccOMpaGnemeNTApaiSeMentcHagRinComMuniCatiOncoMprEndredEuiLDisCusSiONEmpaThiEeXpRimeRFeMmehOmmEsOutiEnSépAratiOnThéRapeutEViVre sEs ÉmoTionSÉCoutEÉmoTionS<p>Des réactions qui, par leurs différences, peuvent entraîner de l'incompréhension et des souffrances supplémentaires !</p> <div style="text-align: center;">
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<p>Pour la rédaction du <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?post/2022/06/03/La-mort-inattendue-de-son-enfant-adulte" hreflang="fr" title="Mémoire DU Deuil">mémoire pour l’obtention du Diplôme Universitaire sur le deuil</a>, j’ai exploré la question des particularités du deuil. Pour ce travail, je me suis penchée sur le vécu du deuil. Sachant que chaque histoire et chaque vécu est particulier et unique, est-il possible de trouver des points communs selon des critères comme l’âge ou le sexe ? Et dans quel but ?<br />
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<p>Alors oui, nous pouvons noter des différences du vécu du deuil selon que l’on est un homme ou une femme. Même si les émotions ressenties sont semblables, la manière de les vivre diffère.<br />
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<p>Ainsi, les femmes vont plus souvent avoir besoin d’exprimer leurs émotions, leur culpabilité, de parler du défunt pour faire vivre son souvenir. En parler les soulage, leur permet d’avancer dans leur travail de deuil. Par ce moyen, elles pourront, petit à petit, intérioriser leur relation avec l’être aimé disparu. Nous pouvons le constater lors des groupes de soutien, largement féminins.<br />
<br /></p>
<p>Pendant ce temps, les hommes, eux, se trouvent souvent en difficulté pour verbaliser leurs émotions. En se taisant, ils apprivoisent la nouvelle situation petit à petit, à leur rythme. En parler, cela donnerait encore plus de poids à la violence de cette situation. C’est souvent dans des actions (construire, marcher, faire du sport, se lancer des défis…) qu’ils vont trouver un peu d’apaisement.<br />
<br /></p>
<p>En quoi cela est-il intéressant ? Du fait de ces différences, qui comme toutes généralités sont à prendre avec prudence, dans ce moment de douleur extrême, le couple parental peut entrer en conflit, interprétant l’attitude de l’autre en fonction de ses propres besoins, ce qui va générer de l’incompréhension, de la mésentente et parfois même une séparation au moment où le soutien est le premier besoin.<br />
<br /></p>
<p>En tant que professionnel, il est alors possible d’être médiateur, de revenir à la parole de chacun quasi comme un traducteur et d’apporter un peu d’apaisement dans la famille.<br />
<br /></p>
<p>Cela a souvent été pour moi l'occasion de proposer des entretiens de couple, pour que chacun puisse entendre ce que l'autre dit et ressent, dans un cadre contenant et rassurant. J'ai toujours trouvé ces entretiens très riches et je me souviens d'un couple, venu me voir après le décès de leur bébé, et découvrant avec stupeur leur douleur commune jamais exprimée liée à une grossesse arrêtée naturellement des années avant. Pouvoir s'exprimer sans crainte de se laisser déborder par les émotions, dans un cadre d'écoute neutre et bienveillant peut aussi faire émerger des problématiques tues jusque là.<br />
<br /></p>
<p>Le thérapeute a alors une fonction de médiateur, de soutien à la parole et à l'écoute, de reformulation, de questionnement. J'ai eu la chance de suivre un cursus en fac de psychologie et de faire des ateliers d'animation d'entretiens familiaux qui m'ont beaucoup appris.<br />
<br /></p>Mère et Filleurn:md5:53bd0585d958e2cf62c2e1dfdd9db9e92022-06-13T13:53:00+02:002023-05-10T14:01:21+02:00Laurence BrunTÉMOIGNAGESCNVComMuniCatiOndEuiLfAMilLe<p>Quand la <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?post/2022/05/31/La-Communication-Non-Violente"></a>CNV vient au secours d'une famille endeuillée.</p> <div style="text-align: center;">
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<p>Je voudrais vous raconter une histoire.<br /><br /></p>
<p>Une dame est venue me voir après le décès de son fils, jeune adulte.<br /><br /></p>
<p>Elle et sa fille adolescente étaient dévastées par sa mort. Elles essayaient tant bien que mal de vivre malgré son absence et l’immense douleur qui les habitaient.<br /><br /></p>
<p>Un jour, elle m’explique qu’elle est souvent en conflit avec sa fille. Avec une adolescente et en vivant un tel drame, rien de bien étonnant ! Je lui propose de me raconter les scènes de conflit.<br /><br /></p>
<p>« C’est toujours la même chose ! Elle met à fond les musiques préférées de son frère ! Moi, ça me rend malade et quand je lui dis d’arrêter, elle ne m’écoute pas. Il faut que je me fâche et souvent je me mets à pleurer. Alors elle se fâche à son tour et m’interdit de pleurer, disant qu’elle n’en peut plus de me voir me complaire dans ma douleur. Mais je fais ce que je peux ! »
<br /><br /></p>
<p>Comment les aider à mieux se comprendre ? Sa fille ne veut pas la faire souffrir, c'est certain. Je propose alors la CNV, communication non violente qui consiste à exprimer ses besoins et non ses frustrations :<br /></p>
<p>- Identifier la raison, de manière factuelle : <em>« quand tu écoutes les musiques qu’aimait tant ton frère… »</em><br /></p>
<p>- Verbaliser le ressenti <em>« cela me fait beaucoup de peine de les entendre car ça me rappelle sa mort. »</em><br /></p>
<p>- Dire le besoin <em>« j’aurais besoin que tu les écoutes moins fort, et/ou dans une autre pièce et/ou avec des écouteurs… »</em><br /></p>
<p>- Solliciter l’avis de l’autre : <em>« Qu’en penses-tu ? »</em><br />
<br /></p>
<p>Et la fille pourrait certainement dire :<br /></p>
<p>- <em>Quand tu pleures…</em><br /></p>
<p>- <em>Je me sens impuissante et malheureuse et j'ai l'impression de ne pas compter.</em><br /></p>
<p>- <em>J’aurais besoin que tu vives tes émotions à l’écart de moi et que tu me consacres quelques moments.</em><br /></p>
<p>- <em>Est-ce que ce serait possible pour toi ?</em><br /><br /></p>
<p>En les aidant à retrouver une communication plus fluide, le thérapeute accompagne le renforcement du lien social, vital et essentiel. Limiter les conflits, souvent créés par des biais de communication, c'est vraiment l'un des rôles qui m'importait.</p>La Communication Non Violenteurn:md5:c52eaafef96cc64bbf206f8fe5a3fbb62022-06-11T13:33:00+02:002022-06-11T13:33:00+02:00Laurence BrunFORMATIONSApaiSeMentCNVComMuniCatiOndEuiLdoUceUrprOfesSioNnels<p>ou CNV</p> <div style="text-align: center;">
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<p>Mise au point par Marshall B. Rosenberg, élève de Carl Rogers dont je vous parle souvent, elle nous donne des clés de compréhension sur notre fonctionnement. Elle propose une autre forme de pensée, d’expression et de pouvoir.
Elle invite à concentrer notre attention sur ce qui est en jeu chez nous et chez l’autre et à réfléchir à notre intention.
Elle est une base essentielle pour résoudre les conflits et améliorer les relations.<br />
<br /></p>
<p>Comment l’utiliser avec les personnes en deuil ? Avez-vous remarqué, lorsque quelqu’un est en deuil, il se sent souvent incompris, peu reconnu et parfois mal aimé.<br />
<br /></p>
<p>Les professionnels de la relation d’aide sont face à l’endeuillé et donc, ne peuvent pas aider l’entourage à réfléchir à une autre manière d’être, de parler, d’aider.<br />
<br /></p>
<p>Du coup, je conseillais souvent à l’endeuillé de changer son mode de communication :<br /></p>
<p>D’abord, dire son besoin. Aujourd’hui, j’ai besoin d’écoute, de tranquillité, de solitude, de légèreté, de discussion, de câlin, de promenade…<br /></p>
<p>Puis, lorsque quelque chose lui fait de la peine, de le dire sur le modèle de la CNV (je précise que je ne suis pas une pro de la CNV mais que je m’y suis beaucoup intéressée en autodidacte) : « quand il s’est passé cela, quand tu as dit cela, je me suis senti… »<br /></p>
<p>C’est dire à la personne en deuil qu’elle peut faire bouger les relations et aider ceux et celles qui veulent l’aider à savoir comment faire. Et c'est important, car c'est lui rendre de l'autonomie, de la puissance sur son destin au lieu d'être ballotée comme sur un océan en furie. Le maintien de la communication, c'est aussi le maintien du lien social, qui est un soutien essentiel en période de deuil. <br /><br /></p>
<p>En France, c'est Thomas d'Ansembourg, psychothérapeute, qui continue à enseigner et vulgariser la CNV.</p>Le bébé est-il en deuil ?urn:md5:cee012ec4b3ecc0396c6604024a0514f2022-06-08T23:58:00+02:002022-06-08T23:41:16+02:00Laurence BrunLIVEbÉBéComMuniCatiOncoMprEndrecoMpéTeNceScoNsEilSdEuiLeXpRimeRmaMaNpApaParEnTspArlErpRenDre SoiNSenSibiliSationsOutiEnÉmoTionS<div style="text-align: center;">
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<p>Lorsque j'ai fait mes études sur le deuil, je me suis rapidement questionnée sur la manière dont le bébé vivait cet évènement. J'ai fait des recherches, en particulier pour animer une conférence puis pour créer des formations sur le sujet et je me suis rendue compte qu'il n'existait que très peu d'écrits sur ce sujet. J'ai donc croisé mes connaissances sur le deuil et des références sur le développement du bébé pour proposer des pistes de compréhension, souvent confirmées par les expériences des personnes présentes lors des conférences.</p>
<p>Quand j'ai rencontré Alexandra, j'ai compris son intérêt pour le tout petit, dans ses premiers mois de vie et j'ai repéré ses connaissances aussi bien théoriques qu'empiriques sur le développement et le mode de compréhension du bébé. C'est donc tout naturellement que je lui ai proposé de me rejoindre sur un Live pour parler des <strong>réactions du bébé dans une famille en deuil</strong>.</p>
<p>Vous pouvez visionner le live sur Instagram, il est dans mes stories à la une ou sur <a href="https://www.youtube.com/watch?v=4c1N2caOXBg&t=196s" hreflang="fr" title="Live Alexandra le bébé est-il en deuil ?">ma chaîne YouTube</a>.</p>
<p>Elle nous a présenté les <strong>ateliers Dunstan Baby Language</strong>, une méthode qu'elle enseigne aux parents et aux professionnels de la petite enfance pour repérer les sons que produit le bébé pour exprimer ses besoins fondamentaux.</p>
<p>Nous avons évoqué le fait de <strong>parler au bébé</strong>, dès sa présence dans le ventre de sa maman, pour lui expliquer avec des mots vrais ce qui se passe et le rassurer sur sa sécurité. Même si nous ne savons pas exactement ce que l'enfant comprend, nous avons remarqué et la littérature le confirme, l'apaisement que cela procure à l'enfant, apaisement quasi immédiat et qui dure. A ce propos, Alexandra nous a cité une scène du file "Pupilles" que je vous laisse retrouver ou découvrir.</p>
<p>Nous avons précisé que <strong>ce qui fait difficulté, c’est le silence</strong>, le non-dit et qu’à tout âge on peut reprendre avec l’enfant l’événement pour le nommer et en parler avec lui. Il n'est jamais trop tard pour donner du sens aux évènements et il est assez facile de dire à l'enfant : "Quand tu étais tout petit, il s'est passé cela. À l'époque, je pensais que tu était trop petit pour comprendre. Maintenant, je sais que j'aurais pu t'en parler. Alors, si tu veux, je vais te raconter et nous pourrons en discuter."</p>
<p>Alexandra a eu cette très belle expression de dire que <strong>lorsqu’une femme enceinte vit une forte émotion, le bébé la ressent mais ne l’éprouve pas.</strong> Et cette information, je la trouve primordiale et trop peu diffusée. Elle va peut-être permettre aux mamans de se déculpabiliser des émotions qu'elles vivent. Il est normal de vivre des émotions, c'est humain. Prenez un petit moment, quand vous êtes apaisée, pour expliquer au bébé que vous portez votre émotion et cela lui suffira amplement.</p>
<p>A la question souvent posée : "Qu'est-ce qui doit m'inquiéter chez mon bébé alors que notre famille est endeuillée ?", nous avons noté que c’est le <strong>changement notable et durable</strong> de comportement du bébé qui doit vous alerter et vous motiver à aller chercher de l’aide auprès d'un professionnel de santé.</p>
<p>Et pour les professionnels de l'accompagnement, vous pouvez expliquer ces éléments aux parents et les épauler dans la verbalisation à l'enfant. Et pour les professionnels de la toute petite enfance, vous pouvez relayer aussi ces informations pour rassurer les parents !</p>
<p>Vous pouvez retrouver <strong>Alexandra sur Instagram : @alexandrajacobparentalite, ou sur son site Internet <a href="https://www.amotsdoux.fr/" hreflang="fr" title="A mots doux coach parental">A mots doux</a></strong> D'ici l'été 2022, elle n'a pas prévu de nouveaux ateliers. Par contre, vous pouvez l'appeler pour un coaching, une séance de Dunstan Baby Language ou toute question qui concerne les enfants. N'attendez pas d'être en grande difficulté pour la rencontrer !</p>
<p>Merci pour votre écoute. Merci Alexandra pour ce partage très riche.</p>Journée internationale de la Conscienceurn:md5:7141f7a82611586acd1a907f6dcab4902022-05-29T16:35:00+02:002022-05-29T16:35:00+02:00Laurence BrunThéorieCNVComMuniCatiOnCâlinoThéraPiedEuiLÉmoTioN<p>Le 5 avril, c’est la journée internationale de la conscience, journée initiée par l’UNESCO pour inviter à instituer une culture de la paix ancrée dans l’amour et la conscience dans le respect de la culture et d’autres particularités ou coutumes locales, nationales ou régionales.</p> <div style="text-align: center;">
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<strong>La paix</strong>, nous dit l’UNESCO, est un processus positif, dynamique et participatif, intrinsèquement lié à la démocratie, à la justice et au développement pour tous, par lequel les différences sont respectées, le dialogue est encouragé.</p>
<p>Quel rapport avec le deuil ? En temps de deuil, toutes les émotions sont exacerbées et chaque membre de la famille vit le deuil différemment. C’est souvent une période d’incompréhension et de tensions familiales. Et, paradoxalement, le besoin de chacun est plutôt dans la douceur, la compréhension, l’empathie.</p>
<p>Je ne sais pas comment établir la paix dans le monde, la mission me paraît colossale. Au sein des familles que j’ai accompagnées, j’ai souvent oeuvré au rétablissement du dialogue, de l’écoute de l’autre, de la prise en considération de chacun.</p>
<p>Quels outils pour cela ? La <strong>CNV, communication non violente</strong> qui m'enseigne de parler de mon besoin et de mon ressenti sans accuser l’autre. <strong>Les accords toltèques</strong> qui nous proposent que notre parole soit impeccable, de ne pas prendre les choses personnellement, de ne pas faire de supposition et de toujours faire de notre mieux. Je proposais des petits jeux de rôle pour s’entraîner. Et <strong>la câlinothérapie</strong> pour remettre de la douceur et de l’harmonie dans les familles.</p>
<p>Et vous, vous utilisez quoi comme outils ? Vous savez que vous en trouverez plein dans <a href="https://laurencebrun.podia.com/" hreflang="fr" title="Accès au site des formations">les formations que je vous propose</a> et dans le <a href="https://laurencebrun.podia.com/carnet-outils-du-deuil" hreflang="fr" title="carnet outils du deuil podia">Carnet Outils du deuil</a> que vous pouvez télécharger.</p>