En deuil et... - Mot-clé - peUrTu soutiens des endeuillés ? Mes formations sont pour toi ! Professionnel, avec ces formations sur le deuil, tu auras les clés pour renforcer ta posture pro et booster tes compétences. Tu es en en deuil ? Ici, de nombreuses ressources pour t'accompagner : des contenus gratuits, des ressources multi-supports, articles, podcasts, conférences, lives... et même un réseau de professionnels formés à l'accompagnement du deuil pour t'accompagner si besoin. ✨Bonne visite ✨2024-02-18T21:19:07+01:00Laurence Brunurn:md5:ded78a95b5837e114e8aebc475a465e2DotclearSages-femmes et Maïeuticiensurn:md5:ab53b637d163d8efed1f11d8933a28d72022-06-19T13:19:00+02:002022-06-19T13:19:00+02:00Laurence BrunThéorieAccOMpaGnemeNTAdiEuApaiSeMentbÉbécoMprEndrecoNsEilSConSolaTioNdEuiLDEuil PéRinaTaldoUceUrDouLaEmpaThiEEntouReReNtrAidEHomMagEIMGlaRMesmaMaNMaïeuTiqueMoRt d Un eNfAntmÈrepApapeUrPosTurE pRoFesSionNellEpRenDre SoiNPréPareRPrésenCePèReResPecTsiLenCessouLaGerTrisTeSSeÉCoutEÉmoTionS<p>Partenaires essentiels de la vie de la femme, les maïeuticien-ne-s ont une place très importante dans le deuil périnatal.</p> <div style="text-align: center;">
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<p>En effet, dans les suites d’un accouchement, que le bébé soit vivant ou non, le corps de la femme nécessite des soins. Lors d’une grossesse suivante, les parents ont besoin d’une attention particulière. Lors de grossesses à risque, compliquées médicalement, les parents ont besoin d’un interlocuteur pour échanger et comprendre les informations médicales.<br />
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<p>La sage-femme ou le maïeuticien est ce partenaire privilégié, unique, essentiel. En libéral, ils se déplacent au domicile, ils pratiquent également la rééducation du périnée.<br />
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<p>A chaque intervention, à chaque geste médical, à chaque fois qu’ils prennent soin du corps de la mère, ils peuvent également prendre soin du mental, du psychisme des deux parents. Venant au domicile, ils ont une proximité avec toute la famille qui leur permet de repérer les difficultés et de proposer des aides si besoin.<br />
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<p>A l’hôpital, ils vont accompagner les parents dans la rencontre avec leur bébé, même quand il est décédé. Préparer les parents à cette éventualité, c’est leur donner un vrai choix, plein et entier dans leur parentalité si douloureuse. Les accompagner dans cette rencontre, en les entourant de sérénité, de professionnalisme et de douceur, c'est leur permettre de tricoter un souvenir précieux avec leur enfant et les reconnaître parents à part entière. Parfois, vous montrez votre émotion, par une note de votre voix plus rauque, une larme qui perle au coin de votre oeil, vous montrez votre solidarité par un geste doux, des soins particuliers, des regards appuyés et cela fait un bien incroyable aux parents qui vous rencontrent.<br />
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<p>En écoutant tous les témoignages que j’ai reçus, j’ai mesuré combien vous étiez, Mesdames et Messieurs, des piliers, des bouées de secours, dans cet océan de souffrances dans lequel se débattent les parents.<br />
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<p>Alors Merci à vous toutes et à vous tous. Votre humanité aide beaucoup les parents dans ces traversées difficiles.<br />
<br /></p>Apprivoiser le cimetièreurn:md5:62a3fdc3507c872d8e80f1aee4e50f452022-04-20T12:36:00+02:002022-04-20T13:57:55+02:00Laurence BrunFamille et DeuilaPPriVoiserCimEtièReconScieNtiSerdEuiLEnfaNTForMatiOngranDs-pArenTspeUr<p>J’ai 8 ans et j’ai très peur d’aller dans un cimetière.</p>
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<p>Hier, je vous ai expliqué que dans ma famille, lorsque quelqu'un meurt on n'en parle plus et qu'il n'y a pas de photos. La personne disparaît ! Alors en fait, ce n'est pas tout à fait exact.</p>
<p>Après la mort de mon pépé, la réaction de quelques-uns a été la même. Il est décédé au mois de février. Et un an et demi après, je vais, pour la première et unique fois, passer une semaine de vacances chez ma mamie.</p>
<p>Pourquoi je vous parle de cela ?
D'abord pour vous redire rapidement ce qui se passe dans la tête d'un jeune enfant, de moins de 8 ans environ. La mort, pour l'enfant, ce n'est pas définitif, ce n'est pas pour toujours. L'enfant perçoit tout de suite que ce qui se passe est très grave, mais il ne sait pas qu'il va falloir apprendre à vivre sans l'autre. Il ne sait pas trop non plus ce que signifie le mot « mort".</p>
<p>Du coup, encore un grand "Big up" à l'adolescent qui n'a pas mâché ses mots. C'est en effet ce qu'il faut faire. Dire à l’enfant, quel que soit son âge, la vérité avec des mots simples et adaptés. C'est encore mieux si on lui demande ce que ça veut dire pour lui, ce qu'il en comprend. Et ainsi, on peut répondre à ses questions. Oui, quand on est mort, c'est pour toujours. Non, le corps ne sent plus rien, le mort n'a ni faim, ni soif, ni mal. Non, nous ne le reverrons plus jamais. Oui, nous pouvons parler de lui et nous souvenir.
Ah, le souvenir ! Le soutien principal du travail de deuil.</p>
<p>Le souvenir, c’est un pilier pour les adultes. Pour l’enfant, là aussi, c’est différent selon son âge. Pour faire court, plus il est jeune et plus ses souvenirs sont éphémères, fugaces, fragiles… Aux adultes de l’aider à entretenir ses souvenirs. Et pour cela, il faut parler du défunt, de ce qu’il aimait, d’anecdotes…</p>
<p>Bon, dans ce chapitre, on n’en est pas encore là. Je suis chez ma Mamie et je vais au cimetière. Bien sûr, je n’ai pas vu mon grand-père mort et je ne suis pas allée aux obsèques. Je ne me souviens même pas qu’on me l’ait proposé. Je rappelle que c’était il y a presque 50 ans !</p>
<p>Je ne suis encore jamais allée dans un cimetière lorsque j’arrive chez ma grand-mère l’été de mes 8 ans. Cela me fait très peur quand elle m’y emmène. Et là, je découvre une communauté de femmes de l’âge de ma grand-mère, communauté joyeuse qui prend soin de ses morts en entretenant les tombes. A ce moment-là, ses visites sont quotidiennes. Je ne sais pas combien de temps elle a fait cela : s’y rendre tous les jours.</p>
<p>Et je partage cela avec elle. Et bien sûr, le matin, en cueillant les fleurs, on parle de pépé. En allant au cimetière, on parle de pépé. En revenant du cimetière, on discute toujours de pépé et en même temps, on parle de la journée qu’on va passer, de ce qu’on va manger le midi, de qui on va voir, du programme télé. La vie et la mort cohabitent avec une certaine légèreté, dans mon souvenir d’enfant tout du moins. C’est parce que sa parole est libre et naturelle que la mienne peut le devenir. Et parfois, je vois son regard qui s’embue, et je lui prends juste la main, on se comprend.</p>
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Accompagner un enfant au funérariumurn:md5:3802e7d51bdc146514695590d69c0e442022-03-14T00:55:00+01:002022-08-16T22:34:27+02:00Laurence BrunFamille et DeuilAccOMpaGnemeNTAidEaSSociATioNcoMprEndredEuiLfUnéRaRiuMmoRtpeUrPréPareRriTueLRésiLieNceséCuRitéTraUmAtiSme<p>Lorsque la mort s'invite dans une famille, la question de la place des enfants revient souvent.
<img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.maison_fune_raire_fune_rarium_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />
Le funérarium, l'enfant doit-il, peut-il s'y rendre ?</p> <p>J’écris cet article grâce à mes connaissances théoriques et empiriques et également grâce à l’éclairage de l’article Accompagner la fratrie au funérarium de Muriel Derome dans le Carnet PSY 2013/8 (N°175) p. 38 à 41. <a href="https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2013-8-page-38.htm" hreflang="fr" title="Cairn">Lien pour retrouver l’article</a></p>
<p>Accompagner un enfant dans le moment du deuil est souvent l’affaire d’une famille elle-même fortement éprouvée qui doit prendre des décisions qui demanderaient une grande réflexion en quelques heures ou jours. C’est pourquoi cet article s’adresse plutôt aux professionnels qui les entourent et qui sont, eux, à une plus grande distance émotionnelle de l’évènement.</p>
<p><strong>Faut-il accompagner un enfant au funérarium ? Faut-il lui montrer le corps du défunt ? A partir de quel âge ? Comment faire ?</strong></p>
<p>Il y a autant de réponses que de familles, car chaque histoire familiale est unique et singulière. Cependant, deux choses pour commencer me paraissent très importantes ;
Quoi que vous fassiez, vous faites de votre mieux dans une situation très difficile. Il n’y a aucune obligation dans ce domaine. Écoutez-vous, faites-vous confiance et demandez de l’aide si vous en avez besoin.
Il n’y a pas d’âge minimum pour aller au funérarium et bien accompagné, l’enfant ne sera pas traumatisé par cette visite.</p>
<p>Si l’enfant, même très jeune, en fait la demande, il est préférable qu’il puisse se rendre au funérarium en étant accompagné d’un adulte qui s’en sent capable. L’enfant est curieux, il a besoin de mettre des images concrètes sur ce concept très flou qu’est la mort. Les enfants en fin de vie nous apprennent qu’ils peuvent parler de la mort, même de la leur et que souvent, s’ils se taisent, c’est pour protéger les adultes qu’ils sentent très vulnérables sur cette question. Voir le corps du défunt permet d’en parler et de mieux comprendre la mort. Muriel Derome parle des études qui montrent qu’être en contact avec le corps du défunt préserve généralement du deuil pathologique.</p>
<p>Si l’enfant ne le demande pas, un adulte (pas forcément son ou ses parent(s) fortement impacté eux-mêmes) peut lui proposer avec l'accord des parents, bien évidemment. Il est probable que l’enfant n’ait pas osé le demander ou ne sache même pas que cela est possible.</p>
<p>Si l’enfant semble terrorisé et refuse d’y aller, il est très intéressant de lui demander comment il imagine les choses : le lieu, le corps du défunt afin d’identifier ce qui lui fait peur et de lui proposer de venir vérifier par lui-même afin de calmer son imaginaire qui, faites-moi confiance, est débordant d’activité et d’inventivité souvent peu en lien avec la réalité qui, la plupart du temps, va apaiser l’enfant. « L’enfant a besoin d’une explication qu’il puisse relier aux émotions qu’il ressent ou perçoit chez ceux qui l’entourent : tristesse, angoisse, colère… Si rien ne lui est expliqué, il va se faire son propre scénario à partir de toutes ses terreurs internes encore plus terrifiantes que la réalité. Il fera alors comme si de rien n’était, mais pensera que tout ce qui est arrivé est de sa faute, qu’on ne lui fait pas confiance et que les adultes lui mentent » (Muriel Derome).</p>
<p><strong>Comment préparer l’enfant et sa visite au funérarium ?</strong></p>
<p>Avec un enfant, il est important de toujours s’assurer qu’il comprend ce dont vous lui parlez. J’aime bien commencer par une question : « A ton avis, comment c’est l’endroit où est le corps du défunt ? » Et ainsi, l’enfant peut vous expliquer ce qu’il a déjà élaboré comme hypothèse.
Soyez précis et factuel. Par exemple : c’est un bâtiment avec une grande porte vitrée. A l’intérieur, il y a comme une salle d’attente avec des sièges et des verres d’eau. Et puis, il y a des pièces plus petites, fermées par des portes. Dans l’une d’elles, il y a le corps de la personne morte. Quand nous ouvrirons la porte, tu verras que la pièce est un petit peu sombre parce qu’on n’a pas envie d’une lumière forte qui ferait mal aux yeux. Il y a une table (ou un lit, en fonction bien sûr, mais je n’aime pas le mot lit qui fait penser au sommeil) sur laquelle est posé le corps. Il est habillé avec (on peut décrire les vêtements ou le drap qui recouvre le corps). Il a les mains croisées, les yeux et la bouche fermés. Son corps est tout froid et rigide. C’est bizarre quand on le touche, et tu ne seras pas obligé de le toucher, ce sera comme tu voudras. Qu’en penses-tu ? C’est comme ça que tu imaginais l’endroit ?
Et puis, dites-lui ce que vous allez faire : on va rentrer dans la pièce, on laissera la porte ouverte ou fermée, comme tu voudras. On pourra s’approcher de son corps. On pourra lui parler mais il ne nous répondra pas parce qu’il est mort. Tu pourras le toucher si tu veux. Tu peux aussi lui préparer un dessin qu’on mettra près de lui, ou lui apporter un objet que tu serais content de lui laisser. Est-ce qu’il y a quelque chose que tu voudrais préparer ? Est-ce qu’il y a quelque chose d’autre que tu voudrais faire ?
Et ensuite, nous repartirons tous les deux et nous rentrerons à la maison. Est-ce que tu as des questions ? Est-ce que tu as compris tout ce que je t’ai dit ?</p>
<p>Avant de vous y rendre avec l’enfant, je vous conseille d’aller au funérarium seul, d’abord pour vous habituer et vivre vos émotions, sans contrainte et sans frein. Et également pour préparer la venue de l’enfant. Mettez-vous à hauteur d’enfant et vérifiez ce qu’il va voir : l’intensité de la lumière, l’inclinaison de la tête, l’odeur… N’hésitez pas à pulvériser quelques gouttes d’huiles essentielles.</p>
<p>Il est important, lorsque vous préparez avec l’enfant sa venue, qu’il réfléchisse à ce qu’il voudrait faire, quelque chose qui ait du sens pour lui : réciter une prière, un poème, écrire une lettre, apporter un objet, une peluche, apporter un peu du parfum du défunt et lui en mettre, le couvrir avec un plaid qu’il appréciait particulièrement, lui amener une fleur qu’il aimait…</p>
<p>Si l’enfant manifeste ses émotions par des larmes, laissez-les couler en accueillant l’enfant dans vos bras, sans un mot, juste pour lui permettre d’exprimer sa peine. Soyez attentifs aux petits mots qui disent la pensée magique : c’est parce que je l’embêtais souvent, c’est parce que je ne l’aimais pas assez, c’est parce que je lui en voulais de me voler mes jouets… et reprenez les mots de l’enfant en lui disant que ce n’est pas de sa faute et que personne n’y pouvait rien.</p>
<p>Si cela est possible, lorsque vous sortez, proposez à l’enfant de faire la course jusqu’à la voiture par exemple, ou une partie de foot à la maison, une activité physique pour décharger les émotions fortes qu’il vient de vivre.</p>
<p>Il sera important aussi de préparer l’enfant à la suite, la cérémonie, l’enterrement ou la crémation et d’accompagner une fois encore les parents désemparés dans cette préparation.</p>
<p>Muriel Derome nous rappelle aussi qu’il est essentiel de proposer à l’enfant de remettre en mot ce qui a été vécu car « parler peut permettre d’éviter de figer ou de cristalliser le souvenir et il nous semble que nous semons ainsi des germes de résilience. » Parler de la mort « ne fait pas mourir et ça peut même aider à vivre ! »</p>
<p>Pour cela, il existe des associations qui proposent des groupes pour les enfants endeuillés, des groupes de soutien et d’accompagnement à l’élaboration de leurs émotions et du souvenir du défunt. Vous avez le réseau Empreintes avec les associations locales Vivre son deuil, l’association La Marguerite dans le 04 et certainement plein d’initiatives locales que je ne connais pas.</p>
<p>En tant que thérapeute, vous pouvez aussi proposer à l’enfant de vous raconter en dessin ou avec des jouets la cérémonie, sa visite au funérarium, l’annonce de la mort afin de lui permettre de remettre en mots ce qu’il a vécu.</p>
<p>Et bien sûr, vous pouvez<a href="https://laurencebrun.podia.com/supervision-et-soutien-technique-sur-le-deuil-pour-les-pros" hreflang="fr" title="Supervision"> vous adresser à moi pour vous accompagner</a>, vous soutenir et vous permettre de prendre du recul dans ces situations.</p>
<p>Vous pouvez également prendre <a href="https://calendly.com/en-deuil-et/seance-30mn" hreflang="fr" title="rdv gratuit">un premier rendez-vous gratuit de 30 mn</a> pour me rencontrer et que nous voyons ensemble si une séance de supervision est adaptée à votre besoin.</p>Mes p'tites questions sur le deuil : Je lui parle tous les jours. Suis-je folle ?urn:md5:a5de094f1235f8fe7604622a6004640d2021-02-26T00:40:00+01:002021-02-26T00:42:27+01:00Laurence BrunPODCASTSfOLiepArlErpeUrPoDcasT<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/Podcast/.fantome-pre_sence_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Ce podcast est né des questions que me posent les endeuillés que j'accompagne. J'ai envie de partager avec vous ces réflexions en espérant que cela vous aidera.</p>
<p>Bonne écoute ! Et n'hésitez pas à venir me poser toutes vos questions en commentaires. Je serai ravie d'y répondre dans un prochain podcast.</p> <p>Depuis sa mort, je lui parle tous les jours. Suis-je folle ? Cette question m'est souvent posée du bout des lèvres, le regard inquiet. Il faut une sacrée dose de confiance pour oser dire cela à l'inconnu qu'est le thérapeute en face de vous. Et pourtant, c'est vraiment le moment d'en parler, le lieu où en parler et la personne avec qui en parler. <br />
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Si vous lui parlez tous les jours, c'est que vous avez de très bonnes raisons de le faire, c'est que vous en avez besoin. Est-ce que cela vous fait du bien ? C'est votre question phare dans le temps du deuil. Si la réponse est OUI, alors faites-le. Bonne écoute !</p>
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Mes p'tites questions sur le deuil : Mon conjoint est mort. J'ai l'impression que je n'y arriverai jamais. C'est normal ?urn:md5:8e41f8508f96c9e69bd4fdde570bfa5b2021-01-28T19:06:00+01:002021-01-28T19:09:23+01:00Laurence BrunPODCASTScHagRincoMprEndrecoNsEilSdEuiLDisCusSiONfAMilLemoRtpeUrPoDcasTveUvagE<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/Podcast/.obstacle-montagne_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><br />
Ce podcast est né des questions que me posent les endeuillés que j'accompagne. J'ai envie de partager avec vous ces réflexions en espérant que cela vous aidera.</p>
<p>Bonne écoute ! Et n'hésitez pas à venir me poser toutes vos questions en commentaires. Je serai ravie d'y répondre dans un prochain podcast.</p> <p>Mon conjoint est mort et j'ai l'impression que je n'y arriverai pas, que je ne m'en sortirai jamais, c'est normal ? <br /></p>
<p>C'est une question récurrente. Se retrouver seul et devoir tout assumer paraît insurmontable. Le quotidien est fait de tant de petites choses, de tant de décisions, de tant de moments où la solitude se fait sentir. Voici quelques pistes de réflexion pour vous. J'espère que cela vous aidera.</p>
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Mes p'tites questions sur le deuil : Nous avons perdu notre bébé et nous avons peur, c'est normal ?urn:md5:3664b29bd9353b1e09d7b2671540488a2021-01-21T23:25:00+01:002021-01-21T23:28:30+01:00Laurence BrunPODCASTSAccOMpaGnemeNTAidEbÉbécHagRincoMprEndreDEuil PéRinaTalpeUrPoDcasTpRenDre SoiNÉmoTionS<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/Podcast/.perte-insouciance_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />
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Ce podcast est né des questions que me posent les endeuillés que j'accompagne. J'ai envie de partager avec vous ces réflexions en espérant que cela vous aidera.<br /></p>
<p>Bonne écoute ! Et n'hésitez pas à venir me poser toutes vos questions en commentaires. Je serai ravie d'y répondre dans un prochain podcast.</p> <p>Nous avons perdu notre bébé et depuis nous avons peur, tout le temps. C'est normal ? Quand un couple décide d'avoir un bébé, c'est un projet de vie, porteur d'espoir, de projets, d'envies. Quand, pendant la grossesse ou les premiers moments de vie du bébé, c'est finalement la mort qui arrive, c'est absolument impossible à croire, à comprendre, à penser, à intégrer pour les parents et l'ensemble de la famille. Cela se nomme le deuil périnatal et c'est certainement le deuil le plus tabou dans notre société. Les futurs parents perdent leur insouciance, ils découvrent une réalité qu'ils n'avaient jamais envisagée et qui les submerge. Et après un drame pareil, souvent, la peur est très présente... Bonne écoute !</p>
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Est-ce que je vais l'oublier ?urn:md5:6f2e981bfe12e0da2dc65955b2af6cff2017-12-05T16:05:00+01:002022-04-03T23:39:24+02:00Laurence BrunA découvrirdEuiLméMoiReoUbLipeUr<p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.oubli-de_mence-me_moire-bouteille_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><em>C’est une question lancinante que se posent les endeuillés ! Est-ce que je vais l’oublier ? Est-ce que « faire mon deuil » signifie « ne plus penser à lui ou à elle » ?</em></p> <p>Si déjà faire son deuil peut signifier réussir à vivre malgré l’absence de l’être aimé et l'immense douleur qu'elle provoque, c’est une belle réussite !</p>
<p>Perdre un proche ne condamne pas au malheur pour toute la vie ! Et heureusement ! Re-commencer à vivre, à ressentir des petits moments de joie et de bonheur, re-faire des projets, c’est ce qui vous permet de trouver une raison de vivre et d’avancer !</p>
<p>Mais pour autant, la personne que vous avez aimée et qui est décédée reste dans votre cœur et dans vos souvenirs ! Et vous allez pouvoir transmettre aux plus jeunes et à ceux qui viendront après tous ces souvenirs ! Vous allez leur offrir des racines en leur racontant des anecdotes, son caractère, ce que la personne aimait faire. Vous allez faire <strong>œuvre de mémoire</strong>.</p>
<p>Il est peut-être trop tôt dans votre deuil pour pouvoir envisager cela. Ne vous inquiétez pas, cela viendra quand ce sera le bon moment pour vous. Et lorsqu'il sera temps, vous pourrez savourer en son honneur ces petites manifestations agréables de la vie !</p>
<p>Mais je peux vous l’assurer, quand bien même vous le voudriez, vous ne l’oublierez pas. C'est sûr, car cette personne a compté pour vous, beaucoup, a partagé une partie de votre vie, a vécu des choses formidables et des évènements plus difficiles avec vous et tous ces souvenirs sont en vous, pour toujours. Cela est certain.</p>
<p>Si vous voulez être accompagné sur votre chemin de deuil, contactez-moi au <strong>06.58.92.50.53</strong> ou par <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?contact" hreflang="fr" title="mail">mail.</a></p>Les émotions autour du deuilurn:md5:e0e6a89c4151662e760a58920fb56a0b2017-09-25T20:36:00+02:002022-10-30T22:14:29+01:00Laurence BrunThéoriedEuiLpeUrÉmoTioN<p><em>Les émotions sont nombreuses et parfois surprenantes lorsque l’on est en deuil. Elles arrivent par vagues, sans prévenir et peuvent déstabiliser encore plus l’endeuillé qui n’osera pas forcément en parler. Heureusement, vous ne devriez pas ressentir toutes ces émotions et il n’y a pas forcément d’ordre d’arrivée. Je veux vous en parler pour que vous sachiez que ce qui vous arrive participe au travail de deuil.</em></p> <p><img src="https://www.en-deuil-et.com/public/.visage-femme-fleurs_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></p>
<h3>La peur</h3>
<p>C'est un sentiment récurrent, peur de ne pas y arriver, peur pour les enfants, peur de ne pas avoir assez d’énergie, peur de craquer, peur de devenir fou, peur de ne pas pouvoir… Avoir peur est une émotion normale lorsqu’on se retrouve confronté à une situation nouvelle, non choisie, inattendue et qu’en plus, on est dans une immense peine. Petit à petit, vous apprendrez à dépasser vos peurs, une à une, en vous faisant aider par vos proches, en inventant de nouveaux modes de fonctionnement. <strong>Faites-vous confiance, vous y arriverez.</strong><br /><br /></p>
<h3>La colère</h3>
<p>Elle peut vous envahir et vous pourrez la ressentir contre beaucoup de monde : peut-être les médecins qui n’ont pas su sauver votre proche, peut-être les personnes qui n’ont pas dit ou pas fait ce que vous attendiez, qui n’ont pas su vous consoler ou être à vos côtés, peut-être le personnel funéraire qui n’a pas respecté exactement vos souhaits, peut-être contre vous-même ou encore contre celui ou celle qui a disparu. Ces sentiments de colère sont difficilement exprimables et supportables. Ils sont une expression de votre <strong>intense souffrance</strong>. Essayez d’en parler avec quelqu’un qui puisse vous comprendre et ne pas vous juger.<br /><br /></p>
<h3>La honte et la culpabilité</h3>
<p>Lorsqu’on se retrouve confronté à cette immense douleur du deuil, on peut ressentir une <strong>sorte de culpabilité ou de honte</strong>, avoir l’impression qu’on n’en a pas assez fait, qu’on ne s’est pas assez bien occupé de celui ou celle qu’on aimait, qu’on aurait pu ou du être plus présent, avoir encore un geste ou un mot de plus qui aurait changé quelque chose. Parfois, on peut aussi avoir l’impression que les autres, la société nous juge, nous condamne. Chaque situation est particulière et chaque histoire est unique, mais sachez que de nombreux endeuillés, y compris ceux qui ont pris très grand soin de leur proche, peuvent ressentir cela.<br /><br /></p>
<h3>Que faire de toutes ces émotions ?</h3>
<p>Pour apprendre à vivre avec ces sentiments, il est nécessaire de les rendre supportables et pour cela, il existe une technique :<strong> dire et redire les émotions</strong>, les ÉCRirE, les CHanTer, les jOUer, les rÉCIter, les criER, les murMURer, les plEUrer, les faire entENDre…<br /><br /></p>
<h3>Chercher de l'aide</h3>
<p>N’oubliez jamais que vous pouvez <strong>trouver de l’aide</strong> auprès de vos proches, auprès d’un médecin, sur les forums. Vous n’êtes <strong>pas seul</strong> à traverser ces émotions dans cette épreuve.
D'ailleurs, vous pouvez trouver sur ce site <a href="https://www.en-deuil-et.com/index.php?pages/Carte-des-professionnels-form%C3%A9s-%C3%A0-l-accompagnement-du-deuil" hreflang="fr" title="carte des professionnels formés à l'accompagnement du deuil">une carte mise à jour régulièrement pour trouver des professionnels aux parcours différents formés à l'accompagnement du deuil</a>. Cela vous aider sûrement. Osez les contacter, par téléphone, mail ou via leur site, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin sur cette carte. Vous verrez dès les premières minutes comment vous vous sentez : compris, en confiance ou pas. Et alors, vous pourrez décider de faire un petit bout de chemin ensemble.</p>
<p>Moi, je vous souhaite de continuer à y croire, à trouver la petite étincelle, la petite flamme qui vous accompagnera dans ce tunnel long et escarpé, afin de retrouver goût à la vie tout en maintenant vivante la mémoire de la personne décédée qui vous manque tant.<br /><br /></p>