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Deuil normal…

, 01:40 - Lien permanent

Ça existe ? C’est quoi ?

Je vais vous raconter une histoire. Celle du deuil normal de mon tonton.

J’avais un tonton, pas un seul en vrai, mais l’un d’entre eux était mon tonton. J’adorais l’appeler comme ça, même adulte je continuais à l’appeler Tonton !

Je ne le voyais pas très souvent. Mais j’ai quelques très bons souvenirs avec lui. C’était un ours mal léché, souvent ronchon. Je sais qu’il n’a pas forcément été cool avec son entourage, il était loin d’être parfait. Mais c’était mon tonton et je l’aimais beaucoup.

Quand il est tombé malade une première fois, je n’ai pas voulu le savoir. Puis il s’est rétabli et j’ai mesuré ma chance qu’il soit toujours avec nous. Et j’ai décidé d’arrêter de remettre à plus tard.

L’été suivant, je suis allée le voir, passer un peu de temps avec lui, lui dire combien il comptait pour moi. L’été d’après, j’ai recommencé et ça m’a fait du bien.

Lorsque quelques mois plus tard, mon cousin m’a annoncé son décès, j’étais prête. Oh, j’ai été triste, très triste même. Surtout que je ne pouvais pas me rendre à ses obsèques. Il m’a manqué, il me manque toujours. Savoir qu’il n’est plus là, quelque part sur la terre, c’est toujours un grand vide en moi.

Chaque deuil est différent. La tristesse n’est pas proportionnelle à l’amour qu’on porte au défunt. L’alchimie est beaucoup plus subtile que cela. Je ne saurais même pas vous l’expliquer. Par contre, je sais qu’il n’existe pas d’échelle de souffrance du deuil.

Dans les accompagnements, j’ai souvent constaté ce phénomène. Certaines personnes venaient, inquiètes de ne pas assez pleurer, d’aller « trop bien », se questionnant sur la force des sentiments qui les unissaient au défunt.

Mais alors, du coup, c’est quoi un deuil normal ? Et bien, c’est lorsque cet évènement s’inscrit dans notre vie, que la peine ressentie n’est pas envahissante sur une longue période, que l’endeuillé se sent capable de faire face même si c’est dur. C’est lorsque le deuil n’empêche pas de vivre tout le temps. Il y a autant de deuil que de décès et de vivants. Je n’ai pas connu deux deuils pareils dans ma vie. Ils sont tous uniques, comme l’était ma relation avec le défunt et ils ont résonné plus ou moins fort selon ce que je vivais par ailleurs. Certains ont été des déflagrations qui m’ont mise par terre, d’autres m’ont semblé supportables, d’autres encore sont presque passés trop vite (aimais-je assez la personne ?).

Je vous le disais plus haut, il n’y a pas d’échelle de valeurs. Alors vivons les deuils comme ils se présentent, accueillons-les, et professionnellement, soutenons les personnes et aidons-les à comprendre ce qu’elles traversent en les rassurant sur la force du lien qui les unissait au défunt.

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