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Les spécificités du deuil périnatal

, 13:51 - Lien permanent

C'est un deuil particulier à plus d'un titre, et je vais vous expliquer pourquoi. Ce post servait d'introduction au Live avec Laetitia sur la place de la fratrie dans un deuil périnatal.



La définition officielle selon l’OMS : c’est lorsqu’un bébé décède entre la 25ème semaine de grossesse et les 7 jours après la naissance. En France, environ 7 000 familles sont concernées chaque année.

Ma définition : c’est lorsque de futurs parents perdent leur bébé et que cet évènement est un deuil pour eux. Peu importe à quel stade de la grossesse la mort du bébé arrive. Ce qui est important, c’est de travailler avec le ressenti des familles.

Ce deuil est vraiment particulier parce qu’il arrive alors que des parents s’apprêtent à accueillir la vie, dans un moment heureux et que celui ou celle qui meurt n’a pas eu une longue vie sociale. Son absence ne sera pas autant reconnue que lors du décès d’une personne qui a vécu plusieurs années.

L’entourage professionnel, amical ou familial, parce qu’il ne sait comment faire, parfois, souvent même, essaye de minimiser avec des phrases terribles comme : « C’est mieux ainsi, tu ne l’as pas trop connu, tu n’as pas eu le temps de t’attacher ! »… « La nature fait bien les choses ! »… et autres joyeusetés in-sup-por-ta-bles à entendre pour les proches.

Ce que mes années de thérapeute m’ont appris, c’est que tout ce qui minimise, banalise ou nie la douleur de l’autre ne l’aide en rien et lui donne le sentiment que sa douleur n’est pas légitime.

Alors que faire ? Simplement demander au parent de quoi il a besoin, lui dire que s’il le souhaite, il peut parler de son bébé, demander le prénom du bébé, permettre au parent de parler de son tout-petit et être à son écoute.

Vous retrouvez un épisode de podcast et un article écrit à l'occasion de la Journée Mondiale de sensibilisation au deuil périnatal.

Ce post d'Instagram a été commenté par celine.poirier_r :

Ce qui a été difficile pour moi lors du décès de ma fille à J+1, c’est que certaines personnes de la famille proche faisaient en sorte qu’elle ne comptait pas, qu’elle n’avait eu aucune exitence,… Au début, c’était très difficile pour moi. Ou alors « c’est un ange ». Venant juste de la perdre, moi je la voulais elle, qu’importe qu’elle soit un ange.

J’étais dans mon chagrin, mon mari était en déplacement et mon fils aîné âgé de 3 ans à peine, jouait le rôle de l’adulte. Quand je m’en suis rendu compte, j’ai fait de mon mieux pour remettre les choses en place. Pour moi qu’importe le moment où l’enfant décède, il a déjà pris vie dans le ventre de sa maman et dans les projets de ses parents et de sa fratrie.

Merci Céline de ta confiance.