Logo

Tu soutiens des endeuillés ? Mes formations sont pour toi !                                  Professionnel, avec ces formations sur le deuil, tu auras les clés pour renforcer ta posture pro et booster tes compétences.      Tu es en en deuil ? Ici, de nombreuses ressources pour t'accompagner : des contenus gratuits, des ressources multi-supports, articles, podcasts, conférences, lives... et même un réseau de professionnels formés à l'accompagnement du deuil pour t'accompagner si besoin.                     ✨Bonne visite ✨

Aller au menu | Aller à la recherche

La considération positive inconditionnelle, c'est quoi ?

, 10:00 - Lien permanent

Connais-tu Carl Rogers ?

Si tu es un professionnel de la relation d’aide, je te conseille de lire ses écrits. Psychologue humaniste américain du début du 20ème siècle, il a créé l’approche centrée sur la personne (ACP), une méthode non-directive qui met l’accent sur la qualité de la relation entre le thérapeute et la personne accompagnée et sur le fait que le thérapeute n’est pas dans une position plus haute que la personne accompagnée. Il a beaucoup travaillé sur la posture professionnelle.

Il faudrait des heures pour te présenter tous les principes qu’il a développés. Aujourd’hui, j’ai envie de te parler de la considération positive inconditionnelle. Il s’agit d’un regard, d’une posture, d’un état d’esprit qui habite le thérapeute tout entier. Il est pleinement attentif et accueillant aux émotions que son client est en train de vivre. Il ne cherche pas de solution pour les atténuer ou les raisonner. Cette acceptation totale de l’autre et de ce qu’il vit favorise un mouvement thérapeutique qui pourra amener un changement pour le client, à son rythme.

Voici un exemple, celui d’une dame dont l’époux adoré était décédé depuis quelques semaines. Elle venait dans mon bureau pour élaborer à voix haute ses stratégies d’avenir qui comprenaient de trouver au plus vite un compagnon de vie. Elle exprimait aussi de grandes colères contre son mari qui avait pris des risques excessifs ayant provoqué, selon elle, l’accident qui l’avait tué. S’en suivait sans transition une grande détresse liée au décès de l’amour de sa vie (ce sont ses mots). Elle pouvait, en une heure de consultation, passer par des phases émotionnelles très diverses. Je ne peux pas te dire que je les comprenais, d’ailleurs peu importe. Par contre, je les accueillais et je l’accompagnais dans le vécu de cet instant T.

Merci Carl Rogers. Accompagner, être aux côtés ! Sacré enseignement ! J’en parle dans mes formations ! Il m’inspire énormément ! Et toi, qui sont tes auteurs chouchous ? Dis-le moi par mail !!