L’aboutissement d’un deuil normal :

- N’est en aucune façon l’oubli du disparu : il est important de lutter contre cette idée reçue qui interdit à beaucoup de personnes de s’engager sur le chemin du deuil. On entend tellement ces petites phrases : il faut aller de l’avant, tu dois passer à autre chose. Non, le travail de deuil est le contraire de l’oubli. Pensez à le discuter avec les personnes que vous accompagnez.

- Mais l’aptitude à le situer à sa juste place dans une histoire achevée : la juste place, celle qui va évoluer en fonction de chacun de nous, comme la place des vivants bouge aussi. Une histoire achevée, dans le monde des vivants. Pour le reste, il est essentiel de respecter les croyances de chacun et de travailler avec.

- L’aptitude à réinvestir pleinement les activités vivantes : et cela, c’est un vrai travail de fond, pour lequel l’accompagnement prend tout son sens. Que ce soit de reprendre son travail, renouer avec des activités qu’on aimait, créer une vie sociale qui correspond à la personne que nous sommes maintenant, en étant accompagné pas à pas, c’est plus facile. Le travail de groupe est formidable aussi.

- Les projets et les désirs qui donnent de la valeur à l’existence : pour que la vie continue de valoir la peine d’être vécue, avec du sens, avec de l’envie. Et chaque personne trouvera des projets différents. D’où l’importance pour les accompagnants d’être dans une posture d’écoute active et de créativité avec leur client.

Merci à Monique Bydlowski

C’est ce que je te propose de travailler dans les formations sur le deuil que je te propose.

Et toi, que penses-tu de cette définition ? Tu peux venir partager cela par mail avec moi si tu as envie ! Je serai ravie de te lire !