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Le deuil animalier

, 10:00 - Lien permanent

Le 4 octobre c'est la Journée Mondiale des Animaux, l’occasion de vous parler de ces petites boules de poils, plumes ou écailles qui enchantent notre quotidien.

Quelques chiffres !

En France, en 2022, ils sont près de 75 millions pour un peu plus de 67,5 millions d’humains ! 50,5% des foyers français possèdent au moins un animal et 43,5% au moins un chat ou un chien. Le lien tissé avec l'animal est très différent suivant les situations. Dans certains cas, c'est un véritable compagnon de vie, un booster d'énergie, un compagnon d'infortune, le plus grand confident, le lien fidèle, dans d'autres cas, la place sera moins importante.

Ce qui est sûr, c'est que lorsqu'on entend les gens parler de leur animal, on entend l'amour, le lien, la force de ce lien si particulier.

Et dans le même temps, un animal s'achète, la plupart du temps, comme un objet ! C'est toute l'ambivalence de la place de l'animal de compagnie dans notre société.

Le deuil animalier, un deuil peu reconnu.

Vous le savez, mon expertise, c’est le deuil. Notre société commence tout juste à nommer le deuil animalier, disons qu’on voit émerger un début de discours, quelques professionnels qui se spécialisent dans ce domaine et tant mieux. Je peux vous parler d'Irène Combres qui s'est spécialisée dans ce domaine.

Mais je crois qu'il est encore interdit de se faire inhumer avec son petit compagnon, même si le sujet commence à être débattu.

Et souvent, il est très difficile de voir mourir ce petit compagnon de vie avec lequel s’était tissé un lien souvent très fort. Et il est insupportable que ce deuil soit banalisé, nié, voire moqué ! Une fois encore, c'est une technique contre-productive qui envoie comme message à la personne en deuil que sa souffrance n'est pas légitime. Alors qu'elle est totalement légitime.

J'ai eu la chance de partager ma vie avec quatre chiens. Princesse, ma première compagne a quatre pattes a laissé un grand vide lorsqu'elle est morte. Elle avait vécu une belle et longue vie, je regrette d'avoir été mal accompagnée par un vétérinaire qui ne savait pas y faire et même si elle est morte depuis plus de 15 ans, je me souviens avec tendresse de son regard, de la douceur de son pelage et j'aime raconter ses bêtises. Bali est arrivée chez nous sur la fin de vie de Princesse. Petite boule de poil blanche, elle a mis une énergie folle dans la maison. Elle aussi est morte après une belle et longue vie. Elle nous a apporté des millions de câlins et nous a fait souvent rire. Et pour elle, nous avons été merveilleusement accompagnés par le vétérinaire, prévenant, rassurant, nous épaulant dans chaque étape. Aujourd'hui, deux loulous partagent mon quotidien et leur joie de vivre, leurs facéties comme leurs câlins me comblent. Je sais bien que le jour où ils mourront, je serai très triste. C'est le prix à payer pour tout cet amour qu'ils me donnent et que je leur rends bien.

Mon chat est mort et je suis malheureuse...

Je me souviens d’une jeune femme m’appelant d’une voix presque inaudible, demandant si elle pouvait venir me voir car son chat était mort. Elle n'était pas certaine que j'accepte de la recevoir, ne sachant pas si sa douleur était recevable.

Je lui ai tout de suite posé le mot « deuil », le deuil de son chat, et comme mon travail était d’accueillir et accompagner les personnes en deuil, elle était tout à fait légitime à me rencontrer. Comme toujours, autour de ce deuil, plein d'éléments venaient rajouter de la fragilité et de la peine. Et un point en particulier : l'incompréhension de son entourage, même proche, des phrases terribles comme : "Tu n'as qu'à en reprendre un autre, ce n'est pas ça qui manque", niant totalement la relation unique qu'elle avait avec son chat.

Ce fut un très bel accompagnement, nous avons beaucoup travaillé ensemble, ce ne fut pas très long mais intense et j’aurais aimé que plus de personnes concernées osent pousser la porte de mon cabinet.

Alors, si vous avez perdu votre petit compagnon à poils, plumes ou écailles, si vous êtes malheureux, et si ce deuil prend beaucoup de place dans votre vie, surtout, faites-vous accompagner.

Vous pouvez retrouver sur la carte les professionnels qui ont suivi mes formations.

Prenez soin de vous, c’est un deuil important ! Et prenez soin de celles et ceux qui vivent ce deuil ! Et parlez-en autour de vous pour lever petit à petit ce tabou.