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Les étapes du deuil

, 20:28 - Lien permanent

Le deuil est un processus qui se déroule en plusieurs étapes. Elles ne sont pas linéaires, le deuil ressemblant plus à un essorage dans une machine à laver d'émotions qu'à une courbe linéaire. Cependant, on peut retrouver 4 étapes qui jalonnent les différents moments du deuil.

Modèle de compréhension

Il est important de préciser que ceci est un modèle de compréhension pour les professionnels qui entourent les endeuillés et non un modèle à suivre lorsqu'on vit un deuil. Le vécu du deuil ne peut pas se résumer en étapes, il est chaotique, avec des sentiments de montagnes russes émotionnelles, et il peut être très déstabilisant de croire qu'il faudrait vivre les étapes les unes après les autres. N'oublions jamais que ce n'est qu'une grille de lecture pour mieux accompagner les personnes en deuil.

Le deuil est un processus et non un état, c’est-à-dire qu’il est évolutif de manière constante même si on a le sentiment qu’on n’avance pas. Il faut l’aborder comme une reconstruction de la relation à l’autre en soi-même, intérioriser la relation au défunt.

4 étapes

Le choc, la sidération : psychiquement, on ne peut pas s’adapter à cette information, on ressent de l’incrédulité et on se sent en pilote automatique. Il faut s’appuyer sur les autres pour les premières démarches. C’est un état qui dure quelques jours, parfois quelques semaines.

La fuite : Le but premier étant d’annuler la souffrance, on est parfois tenté de mettre en place des stratégies qu’on regrette ensuite (vider la maison, jeter des affaires). ET La recherche : Dans le même temps, on cherche le défunt partout ou tout du moins, des traces de lui : son odeur sur un vieux pull, sa silhouette au loin dans la foule, sa voix et son image dans une vidéo. Cette étape est longue (6 à 15 mois environ) et non linéaire : il y a des « attaques de deuil », des explosions de souffrances qui imposent de laisser couler les larmes. C’est aussi le sentiment fondamental de solitude dans cette douleur qui n’appartient qu’à soi.

La déstructuration : cette étape est douloureuse car il y a un sentiment de perte de liens avec le défunt. On a l’impression que c’est pire, qu’on sombre. C’est à ce moment-là que le manque et l’absence prennent une dimension inexorable.

La restructuration : On commence à intérioriser les liens qui nous unissaient au défunt. Cette étape est un début d’apaisement, une redécouverte de petits moments heureux dans le tsunami de cette perte. On redéfinit son rapport au défunt, au monde, aux autres et à soi-même.

Cet article a été écrit grâce aux enseignements du DU Deuil et Travail du Deuil dispensés par l'université Paris Sud, et principalement aux connaissances transmises par le Dr Christophe Fauré. Retrouvez ses ouvrages Vivre le deuil au jour le jour et Après le suicide d'un proche.