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Les larmes

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Elles sont inhérentes au deuil, sont impossibles à contenir, refusent de couler, expriment mille émotions. C’est difficile de les accueillir chez soi, chez l’autre.

Alors, comment accueillir les larmes ?

Si c’est un ami, un parent, en le prenant dans mes bras, en posant ma main sur la sienne, en lui glissant : « Laisse couler, ça fait du bien », et si une larme me vient, je la laisse couler aussi !

Si c’est dans le cadre professionnel, moi, je ne suis pas tactile, alors je reste sur mon fauteuil et j’accueille en silence, en laissant mon regard croiser celui de la personne en pleurs, et j’essaye d’avoir un sourire tout doux. Si la personne s’excuse de pleurer, je la remercie de sa confiance en s’autorisant à pleurer devant moi. Et je valide le droit de sangloter. Le temps qu’elle ne semble pas gênée par ses larmes, je ne propose pas de mouchoirs (ils sont toujours à disposition près de la personne accueillie). J’ai remarqué, quand je propose un mouchoir, que les pleurs se tarissent, comme si ces mots censuraient les larmes.

Une fois, un jeune enfant s’est effondré avec un très, très gros chagrin. Voyant que cela le débordait et le sentant perdu, je lui ai demandé si je pouvais m’asseoir près de lui et je lui ai ouvert les bras. Il a pleuré longtemps, il fallait user ce très gros chagrin.

Une petite pensée pour Anne-Dauphine Julliand, autrice qui dit : « Il n’y a pas de consolation sans chagrin et il ne devrait jamais y avoir de chagrin sans consolation. Consoler, c’est déjà être présent, pleinement, attentif totalement au chagrin de l’autre et l’accompagner en lui laissant le temps.

Quelques fois, assez rarement, des personnes ont présenté des difficultés à bien respirer pendant l’expression de leur peine. J’ai verbalisé ce constat et leur ai proposé une petite respiration tranquille en me suivant : au début, de petites inspirations et expirations, puis de plus en plus amples. La sérénité que je leur montrais les a aidés à s’apaiser.

Dans mon bureau, j’ai accueilli de nombreuses larmes, et aussi des rires, des colères, des peurs, des joies… Des émotions et leur manifestation !

Je crois que c’est important que nous prenions le temps d’accueillir ces pleurs qui soulagent un peu la pression du chagrin.

Et vous, comment accueillez-vous ces moments ?

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