Célébrer la vie le jour des obsèques, c'est un art...
lundi 7 mars 2022
lundi 7 mars 2022
Célébrer la vie le jour des obsèques, c'est un art...
mardi 26 septembre 2017
À ceux que j’aime... et ceux qui m’aiment ...
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.
Perdre quelqu’un qu’on aime, c’est perdre une partie de soi-même.
Bien sûr, ceux que nous aimons ne nous appartiennent pas,
Mais notre coeur leur appartient...
Celui que tu aimes fait partie de toi.
Le perdre, c’est souffrir dans ton corps.
Cette blessure en toi est aussi tangible
Que le vide que tu ressens autour de toi.
Tu te demandes si tu auras la force de marcher dans un monde
Où la personne aimée ne laissera plus jamais ses empreintes.
Tu te demandes comment la Terre peut continuer de tourner
Alors que ton univers s’est arrêté.
Tu parles en silence le langage des larmes, et ton coeur s’efforce
De comprendre ce que personne ne peut comprendre.
Les pensées spirituelles, les convictions religieuses,
La philosophie, sont impuissantes à guérir tes blessures.
Mais le pouvoir de l’Amour te réconfortera.
Tu trouveras l’Amour dans le coeur de ceux qui t’entourent et
Qui se préoccupent de toi.
Ceux qui ont traversé le pays des larmes où tu te perds aujourd’hui
Te montreront le chemin.
Le soleil se lèvera chaque jour et, chaque nuit,
La lune et les étoiles brilleront dans le ciel.
Tu entameras le rituel sacré du souvenir.
Le chagrin deviendra ton compagnon de route...
Il nourrira cette partie de toi qui sait ce que signifient
Compassion, force et profondeur.
Ton chagrin te donnera le courage d’affronter
Les défis les plus exigeants de la vie...
De savoir accepter ce que donne la vie et ce que la vie reprend...
De savoir accepter les mystères qui font partie intégrante de la vie.
Un beau jour, la paix reviendra.
Peut-être la paix reviendra-t-elle dans un timide rayon de soleil
A travers la fenêtre close.
Peut-être la paix reviendra-t-elle dans le chant d’un oiseau.
Avec le temps, le voile du chagrin se lèvera.
La paix reviendra dans ton coeur... et tu sauras que
L’amour partagé est un don du ciel qui ne meurt jamais.
Tu sauras que l’amour partagé est la plus précieuse et la plus sacrée
De nos richesses en ce monde
Cet Amour est éternel.
Le Souvenir avec le Crépuscule
Rougeoie et tremble à l'ardent horizon
De l'Espérance en flamme qui recule
Et s'agrandit ainsi qu'une cloison
Mystérieuse où mainte floraison
- Dahlia, lys, tulipe et renoncule -
S'élance autour d'un treillis, et circule
Parmi la maladive exhalaison
De parfums lourds et chauds, dont le poison
- Dahlia, lys, tulipe et renoncule -
Noyant mes sens, mon âme et ma raison,
Mêle dans une immense pâmoison
Le Souvenir avec le Crépuscule.
Quand l'être cher vient d'expirer,
On sent obscurément la perte,
On ne peut pas encor pleurer : La mort présente déconcerte ;
Et ni le lugubre drap noir,
Ni le Dies irae farouche,
Ne donnent forme au désespoir : La stupeur clôt l'âme et la bouche.
Incrédule à son propre deuil,
On regarde au fond de la tombe,
Sans rien comprendre à ce cercueil
Sonnant sous la terre qui tombe.
C'est aux premiers regards portés,
En famille, autour de la table,
Sur les sièges plus écartés,
Que se fait l'adieu véritable.
Nous mourrons mais nos actes ne meurent pas,
Car ils se perpétuent dans leurs conséquences infinies.
Passants d’un jour,Nos pas laissent dans le sable de la route
Des traces éternelles.
Rien n’arrive qui n’ait été déterminé par ce qui l’a précédé,
Et l’avenir est fait des prolongements inconnus du passé.
L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l’azur.
Les longs jours sont passés ; les moins charmants finissent. Hélas ! Voici déjà les arbres qui jaunissent !
Comme le temps s’en va d’un pas précipité !Il semble que nos yeux, qu’éblouissait l’été, Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.
Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes, L’automne est triste avec sa bise et son brouillard, Et l’été qui s’enfuit est un ami qui part.
Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleur, Adieu, ciel bleu ! Beau ciel qu’un souffle tiède effleure !
Voluptés du grand air, bruit d’ailes dans les bois, Promenades, ravins pleins de lointaines voix, Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées, Adieu, rayonnements !
Aubes ! Chansons ! Rosées !
Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !
Hélas ! Vous reviendrez ! Me retrouverez-vous ?
La mort n’est rien, Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné, Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait. N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison Comme il l’a toujours été, Sans emphase d’aucune sorte, Sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées, Simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
Je suis debout au bord de la plage
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan. Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti ! »
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard. C’est tout...
Son mât est toujours aussi haut, Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi, Pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : « Il est parti ! » Il en est d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux S’exclament avec joie : « Le voilà ! »... C’est ça la mort.
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.