J’utilise souvent cette phrase en accompagnement parce que j’en suis convaincue, nous avons toujours de très bonnes raisons d’agir comme nous le faisons.

Et j’ai étudié ce principe en formation. L’un des présupposés de la PNL dit : « À un moment donné de sa vie, tout individu fait le meilleur choix possible compte tenu du contexte et des ressources dont il dispose. » Avec Yves Doutrelugne, formateur aux thérapies brèves, j’ai aussi appris à chercher pour quelles bonnes raisons les personnes avaient pris leur décisions.

Exemple : j’accompagne une dame dont la mère est décédée à 90 ans, après une belle vie. Les dernières années, ses enfants se sont relayés, complétant un système de soins à domicile pour qu’elle puisse rester chez elle selon son souhait. Ils n’ont pas fait du gardiennage, non, ils ont partagé des moments précieux autour de lectures, de films, d’expos, de promenades autour de chez elle. Après une alerte inquiétante, cette dame a exprimé son souhait de ne pas être ranimée, refusant toute forme d’acharnement thérapeutique. Quelques mois plus tard, elle est tombée dans le comas et après décision médicale et familiale, une sédation profonde et un arrêt de l’alimentation ont été appliqués. L’une de ses filles, quelques mois après sa mort, porte une très forte culpabilité de ces derniers jours. Elle a le sentiment d’avoir « tué » sa mère.

Lui dire que non ne servirait à rien. Lui demander quelles bonnes raisons les ont poussés à faire ces choix est beaucoup plus intéressant. Et en nommant les BONNES raisons, on favorise des pensées positives.

Tu utilises cela avec les personnes que tu accompagnes ?

Elle, elle a pu retrouver ces bonnes raisons, se souvenir du désir de sa mère, en discuter avec sa fratrie et faire la paix avec elle-même. Et ça, c’est vraiment le but de l’accompagnement.

Tu peux retrouver mes formations sur le deuil sur ma boutique.